chapitre 24: Une amitié

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Pvd de Fadel Hussein.

Assis dans la salle d'attente du cabinet de ma mère, je commençais a somnoler.
Cela faisait une semaine que je n'avais presque pas dormi, J'étais vraiment crevé mais je ne voulais pas rentrer tant que je n'était pas sûre que Nadia allait mieux physiquement et moralement .
Je me foutais pas mal des rumeurs qui étaient entrain de circuler dans tout l'hôpital disant que j'étais resté une semaine de garde pour une fille.

J'ai été surpris lorsque Nadia m'a demandé si j'étais resté tout ce temps pour elle.
Comment était-elle au courant?

Je voulais lui répondre que oui, que j'étais resté uniquement pour elle, pour être prêt d'elle dans ses moments difficiles mais ma fierté avait pris le dessus​ et j'avais répondu bêtement :"Non. J'avais aussi des documents a étudier. "

La salle d'attente du cabinet de ma mère était remplie.
A croire que tout le monde avait des problèmes psychologiques .

En patientant dans mon coin,j'enlevais le pencement sur mon doigts fracturé par le coup que j'avais donné a cet homme pour ne pas inquiéter ma mère.

Comment avait-il oser s'en prendre a une patiente sur un lit d'hôpital ?
Qu'elle peut bien être la nature de leur relation ?
Serait il le père de son défunt enfant?
Mais alors pourquoi Nadia l'avait-elle menti sur son vrai nom?

Il y'avait trop de questions dans ma tête sans réponses .

Qui qu'il soit, il doit vraiment compter pour elle.

Je repensais encore à notre promenade de la dernière fois dans le jardin de l'hôpital .
J'ai été surpris qu'elle ait accepté que je l'accompagne, moi qui croyais qu'elle n'était pas prêtte pour me pardonner.

On avait passé un moment tranquille et agréable parlant de tout et de rien en rigolant.
j'avais beaucoup aimé sa compagnie.

Je ne sais pas si c'était du au morphine que je lui avait injecté mais elle me faisait beaucoup rire et n'arrêtait pas de me fixer sans arrêt comme si c'était la première fois qu'elle me voyait.
je la regardait parfois mais plus discrètement.
Je n'arrivais toujours pas a me lasser de son beau visage alors que je l'avais observé pendant toute la semaine de son hospitalisation lorsqu'elle dormait.
Ce soir là, mon objectif était de lui faire changer les idées pour qu'elle ne pense plus a son bébé qu'elle venait de perdre car je savais qu'elle en souffrait même si au fond elle s'efforçait de ne pas le montrer.
Elle me faisait vraiment de la peine.
Et je voulais faire tout mon possible pour l'aider a s'en remettre.
En tant que médecin généraliste , je pouvais parfois deviner psychologiquement l'État dame de mes patients.
Rien qu'en la voyant j'ai su qu'elle souffrait de l'intérieur.
Et tant qu'elle en parlait pas cela pouvait la conduire à une dépression.
Je lui ai donc proposer de voir un psy.

- Monsieur Hussein? Le Dr Hussein vous attend dans son bureau .

Venait de dire la Secrétaire de ma mère ce qui ne me plaisait pas car il y'avait beaucoup de patients avant moi.

Je me suis lever pour entrer dans son bureau, gêné par les regards d'étonnement des autres patients.

- Coucou Maman.
Disais je en lui faisant la bise.

- Salut mon trésor ! Désolé de t'avoir fait attendre.

- Maman je t'avais pourtant dit que je pouvais attendre tout le temps qu'il faudra ou revenir demain.
Tes patients m'ont regardé de travers et ils ont raison ,je suis arrivé en dernier .

- Désolé mais j'avais trop hâte de te voir et tu sais trés bien que tu passera toujours avant mon travail.
S'il sont si pressé ils n'ont qu'a partir c'est tout!
Et puis je sais que tu doit avoir quelque chose de très urgent a me dire sinon tu n'allait pas me déranger pendant mon travail n'est-ce pas ?

Un lourd secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant