Chapitre 17:nostalgie

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-Mikasa, à présent, j'exige des réponses!

Le point frappa le vaste bureau d'acajou, faisant tressauter livres et pots à stylos. Peu import. La jeune fille avait promis de garder le silence, alors, par mesure de précaution, elle n'affronta pas le regard gris acier du proviseur.
C'était la première fois qu'elle le voyait dans un tel état de nervosité. Ce qu'elle avait fait était-il si grave? Elle sentait déjà le doute s'insinuer dans son esprit.
Non.
Elle l'aimait trop, il lui faisait confiance. Se taire était impératif, ou bien les espoirs de le rejoindre serait perdus. Elle devait se concentrer sur une chose: rendez-vous à minuit, près de l'ancienne école primaire.

-Mikasa, repeta le proviseur en détachant chaque syllabe, tu dois absolument me dire ou il se trouve. Tu sais que ses parents l'aiment beaucoup et...

-C'est un mensonge, dit-elle soudain.

Les mots avaient franchi le seuil de sa bouche avant même qu'elle n'en prenne conscience. Elle se mordit la lèvre. Trop tard, le proviseur allait saisir l'occasion, il questionnerait chacune de ses paroles jusqu'à extirper des renseignements, faisant honneur à sa réputation. D'après les rumeurs, même les ados les plus turbulents sortaient assagis de son bureau. À cette idée, elle resserre nerveusement des bras autour de son ventre.
Le proviseur s'eclaicit la voix, prit une feuille de papier et se mit à écrire avec frénésie. Mikasa l'observa en silence, sentant l'angoisse lui nouer la gorge. Il glissa la lettre dans une grande enveloppe.

-Regarde bien ceci, dit-il sur un ton menaçant. Il s'agit d'un ordre de renvoi. Si tu ne me dis pas où est Erd, t'es parents le recevront dans les jours qui viennent.

Le renvoi. La pire des sanctions envisageable. Un sourire sournois aux lèvres, le proviseur rangea la lettre dans un des nombreux tiroirs de son bureau.

-Je te laisse la nuit pour réfléchir. Des l'aube, tu seras convoquée dans mon bureau. Pense à Erd, à ce qui l'attend dehors. Tu sais à quel point la ville est dangereuse, tueurs à gage, terroriste..
Je te conseil de ne pas croiser leur route.

Qu'importe, la famille de cette jeune fille c'est tous simplement débarrassée d'elle en la mettent dans cette pension. Elle na même pas la chance de sortir. Et depuis la disparition de (t/p) elle ne savait plus quoi faire pour se remonter le moral...
Mikasa ne peut pas la peine de répondre de lui dire au revoir. Elle avait raté l'heure du dîner à attendre devant le bureau. Ses entrailles de trodaient douloureusement et Elle ne savait pas si c'était de faim de peur. Elle descendit les grands escaliers de Pierre et arriva enfin aux cuisines. Cet endroit lui mit du baume au coeur.

Debout au milieu de la cuisine se tenait, une vieille cuisinière au visage boursouf et à la voix grave. Elle fit volte-face. Son visage contracté par la colère s'illumina à la vue de sa pensionnaire favorite.

-Ah! C'est toi ma petite Mikasa. Qu'est ce que tu fais là à une heure pareille?

-S'il te plaît, je n'ai rien pu manger. Après je monte tout de suite à l'internat.

La femme fouille dans les placards et en sortit une miche de pain frais et des fruits qu'elle posa sur la table.

-Désolé, soupirs-t-elle, j'ai plus grand chose.

-se n'est pas grave.

Mikasa s'empara du repas et de dirigés vers la porte.

-Tu t'en vas déjà ? S'etonna la cuisinière en plantant des points sur des hanches.

-Oui. Je vais me coucher

Elle engloutit son repas dans les couloirs et rejoint l'internat en une dizaine de minutes.
Elle entra, dans sa chambre.

Le Populaire Et La Ringarde [Livai X Reader] RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant