Chapitre 15

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PDV de Dean :

Après qu'elle ait fini de refaire mon pansement, je relève la tête, mais comme elle n'a pas bougé, nous nous retrouvons à quelques centimètres. Nous restons chacun dans notre position sans parvenir à faire le moindre geste.

Je reste focaliser sur son visage et mon regard descend jusqu'à ses lèvres. Je sens que j'en ai envie, et plus précisément très envie. Il est d'autant plus difficile pour moi d'y résister à cause du lien qui nous unis. Etant mon âme soeur, cette envie est multipliée par je ne sais combien. C'est comme si un aimant m'attirait à elle.

C'est avec un effort sur humain que je parviens à me lever tout en faisant attention à ne pas la toucher, ne serait-ce qu'un frôlement me mettrait hors de contrôle. Je sens qu'elle est troublée mais je préfère sortir le plus vite de cette pièce, il fait trop chaud tout d'un coup.

- Merci. Lui dis-je avant d'aller dans le salon.

Je sais que j'aurai pu l'embrasser et Dieu seul sait que j'en avais envie mais étant donné tout ce qu'elle va devoir vivre vendredi et apprendre, je n'ai pas préférer le faire de peur qu'elle s'imagine quelque chose du genre que je l'ai fait exprès pour me rapprocher d'elle. De plus, je sais qu'elle risque de très mal prendre le fais que nous soyons lié sans qu'elle puisse réellement faire son choix alors là, elle risque de le prendre encore plus mal.

Bref, je vais dans le salon et m'installe sur tout le canapé. Il faut quand même que je reste allongé et bouge le moins possible, j'ai quand même pris une balle. De plus, se sera plus long, avec Ivy dans les parages et les chasseurs, vaut mieux que je reste sous forme humaine.

Je suis rejoins par Ivy, qui n'a plus aucune activité à faire.

- Tu sais, si tu t'ennuies, tu peux retourner en cours. Déjà que tu vas rater la journée de vendredi. S'il y a un problème, il y a Alec.

- Avec tout ce qui s'est passé, je n'ai pas très envie d'y aller. Surtout avec les cours que nous avons.

- C'est vrai.

Même si le lien n'est pas encore entièrement en place, je peux déjà ressentir quelques petites choses. Là, je sens que quelque chose lui triture le cerveau.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je sens que quelque chose t'embête.

PDV d'Ivy :

Lorsqu'il était face moi dans l'autre pièce et que nous étions si proche, cela m'a perturbé. En effet, lorsque mon regard à croiser le sien, pendant un petit moment, j'ai ressenti les mêmes sentiments et perçu dans ses yeux exactement tout ce que j'avais ressenti ce soir là avec ce loup. Comment est-ce possible ?

Sans oublié, qu'avec cette proximité, j'avais eu l'impression qu'il allait m'embrasser, ou du moins, qu'il en avait envie. Il faisait de plus en plus chaud et j'étais paralysée, je ne savais plus quoi faire.

Lorsqu'il est sortie de cette pièce, j'ai tout de suite ressenti un frisson, la pièce me paraissait tout d'un coup glaciale. Je sentis un petit vide, comme si j'avais besoin de sa présence, ce qui est totalement débile. J'ai vécu presque dix-huit ans sans lui, je ne l'ai jamais aimé, je le déteste et après quelques jours avec lui, j'aurai besoin de lui. C'est n'importe quoi. Je crois que je divague complètement. Mais j'avoue que s'il m'avait embrassé, je ne sais pas si je l'aurais repoussé. Je l'aurai peut-être laisser faire puis, je lui en aurai fait voir de toutes les couleurs.

Je sors de cette pièce, il ne faut pas que je reste là, je perds complètement la tête. Je vais dans le salon où je retrouve Dean affalé sur le canapé. Je m'installe donc dans celui d'à côté. Il me dit que je peux aller en cours, mais je n'en ai pas envie. D'une part car je veux en savoir plus, et de l'autre, je n'ai pas très envie de voir M.Cannon ou encore Ben.

Puis, Dean me demande :

- Qu'est-ce qu'il y a ? Je sens que quelque chose t'embête.

Je réfléchis. Je veux en savoir d'avantage et ce avant vendredi, donc comment faire en sorte d'en savoir plus maintenant.

- Si tu veux que j'ai confiance en toi et que je reste ma journée de vendredi avec toi, je veux tout savoir maintenant. Lui annonçais-je.

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