Mystère

Chapitre 14

PDV d'Ivy :

Je me demande bien ce qu'il veut. Je veux d'abord savoir de quoi il s'agit avant d'accepter.

- De quoi s'agit-il ?

Il semble chercher ses mots.

- Je sais que tu vas te poser des questions et encore plus qu'avant mais me fais-tu confiances ? Si c'est non, tu devras. Sinon, ça ne sert à rien et tu seras en danger.

- De quoi tu parles ?

- Répond à ma question, je te promets que vendredi tu seras au courant de tout.

- Non, je ne te fais pas confiance.

- Même pas une peu ?

- Non !

- T'en es sûr ?

- Puisque je te le dis.

- Si tu ne me faisais pas du tout confiance, pourquoi être rester cette nuit et maintenant ?

- Je sais pas.

- Moi, je dirai que s'en est.

- Bon, peut-être un peu.

- Bah voilà. Tout sera réglé vendredi, le jour de ton anniversaire. Tout est lié, ce que tu ressens, comment tu te sens, tes perceptions. Et si tu veux que tout se passe bien, il faut que vendredi tu restes avec moi, toute la journée. C'est-à-dire, ne pas aller en cours.

Franchement, je crois qu'il est cinglé. Ça se trouve c'est juste une histoire pour rester avec moi et tout seul. Mais je suis curieuse. Je me demande comment sait-il tout ce que je ressens. La curiosité l'emporte sur la peur.

- Ça marche. Je finis par dire après avoir réfléchis. Bon, on fait quoi maintenant. Toi, ce que tu veux, tant que tu restes dans le salon et la cuisine. Moi, je vais changer les pansements.

- Sérieux ?!

- Oui.

- Je peux au moins prendre une douche ?

- Bon d'accord. Étant donné que ça m'étonnerai que je puisse prendre les escaliers, prend celle dans haut. C'est la porte au fond du couloir.

- Ok.

Sur ce, je le laisse et monte en haut. Je vais donc dans la pièce se situant au fond du couloir. Je l'avoue, j'ai regardé les autres pièces. Ce sont que des chambres avec certaines des salles de bains.

Je prends une bonne douche mais rapide comme je ne suis pas chez moi. Je trouve une serviette et de quoi me coiffer. Il y a vraiment tout ce qu'il faut. Il y a sûrement au moins une fille dans leur gang puisqu'il y a tout ce dont j'ai besoin.

Je descends après avoir fini et étant toujours curieuse, comme Dean doit sans doute être dans la même pièce que tout à l'heure, puisque c'est là qu'il y a tout le matériel, je me dirige vers le couloir se situant à côté de l'escalier.

La première pièce est une grande bibliothèque, la deuxième, une salle de sport. Non mais sérieux je dois rêver. La troisième porte, on dirait un dojo avec des armes pour s'entraîner. Ils sont complètement fou. Bref, j'ouvre la dernière porte, et là une grande salle de bain.

Je regarde partout et là :

- Je te gêne pas j'espère ? Me demande Dean.

En effet, il était dedans. Moi qui pensait qu'il serait rester dans la "chambre d'hôpital" ce n'est pas le cas. Il a un pantalon et les cheveux mouillés.

- Désolé, je ne savais pas que tu étais là.

- C'est ce que je vois.

- Faillait fermer la porte.

- Je ne pensais pas que c'était utile puisque tu devais rester dans le salon ou la cuisine. Bon, j'imagine que tu as visiter partout ?

- Oui. T'as changé tes pansements ?

- Pas encore.

Il se retourne pour prendre, d'après ce que je pense les pansements et une bassine d'eau. Quand il se retourne, je vois son dos. Il a peut-être reçu une balle hier, mais avant il s'est passé autre chose. Je me demande comment il a pu avoir ça. Je me sens mal pour lui. Il a des sortes de griffures le long du dos. C'est cicatrisé donc ça date d'un petit moment.

Il se retourne encore une fois et est maintenant face à moi.

- Je peux le faire si tu veux. Je lui dis.

- Ça va, je sais le faire.

- Tu devrais plutôt te reposer et de toute manière je n'ai rien à faire.

Après avoir réfléchis, il accepte. On retourne dans l'autre pièce et il s'allonge. J'avoue, il est archi bien foutu. Il a des muscles mais juste ce qu'il faut, ce n'est pas en excès. Je sens que je me sens rougir.

Je m'avance donc et retire le pansement précédent. Je ne pense pas que ce soit infecté car il n'y a pas de pu, du moins pour le moment. Je nettoie la plaie avec l'eau et mais des compresses. Je finis en scotchant un bandage.

- Ça y ait, j'ai fini.

- Merci.

Il se relève et comme je n'avais pas bougé, nous nous retrouvons vraiment proche.