Mystère

Chapitre 31

PDV d'Ivy :

Le week-end est terminé et la semaine reprend. Il faut dire qu'après tout ce qui s'est passé, retourner en cours ne fait pas parti de mes priorités. Mais bon, comme on dit la vie continue, les inconvénients avec.

Je me prépare donc pour aller en cours. Je décide de me faire des grosses tresses puisque ça fait longtemps que je ne m'en suis pas faite et comme j'ai les cheveux qui me vont jusqu'en bas du dos, j'aime beaucoup l'effet que ça fait.

Je mets un jean taille haute noir, troué aux genoux avec un crop top gris, une veste boy friend noir, mes Tim et un bonnet noir. Je me regarde dans la glace et me trouve pas mal. Ça fait longtemps que je n'avais pas fait d'effort vestimentaire.

Je descends et vais en cours. La matinée passe plutôt vite. Elle était tranquille, et même un peu trop tranquille, personne n'est venu me voir, comme si tout ce qui c'était passé depuis le début de l'année n'avait pas eu lieu. Dean semblait dans ses pensées et personne ne voulait l'embêter d'après ce que j'avais cru comprendre.

Je sors de mon dernier cours et vois que j'avais reçu un message un peu plus tôt dans la matinée venant d'Emelyn me demandant à quelle heure je finissais. Puis, un peu plus tard me demandant si je voulais passer l'après-midi avec elle.

Oui, elle est encore là est n'a pas cours. Comme elle fait ses études dans un autre état, elle n'a pas les mêmes vacances. Elle doit s'ennuyer toute seule.

Je sors du hall pour aller dehors tout en répondant quand quelqu'un me saute dessus.

- Ivy !

- Emelyn ? Qu'est-ce que tu fais là ?

- Pourquoi ? Tu ne veux pas me voir ?

- Non, mais comment tu sais que j'ai fini, je ne t'ai pas encore répondu ?

- Ah, comme tu répondais pas, j'ai demandé à Alec.

- Qu'est-ce qu'on m'a demandé ? Dis la voix d'Alec.

- À quelle heure vous terminiez.

- Ah ouais. Sinon Ivy ça va ?

- Ça va. Mais il a quoi Dean ?

- Personne ne sait. Mais quand il est comme ça, vaut mieux le laisser seul. Sinon, je vous r'accompage ?

- Ça marche.

Nous sommes maintenant dans la chambre d'Emelyn. On parle de tout et de rien et me r'appelle qu'elle m'avait dis que je pouvais lui poser toutes les questions que je voulais et elle est cool et je me sens bien avec elle, je suis en confiance.

- D'après ce que j'ai compris, tu vas demander à être dans notre établissement ?

- Ouais, j'en ai marre d'être loin de tout le monde. J'ai presque réussi à le convaincre. En plus, vous êtes en vacances dans pas longtemps donc lorsque les miennes seront finies, j'y serais encore avec les vôtres. C'est trop cool.

- Je vois, la belle vie.

- T'as bien fait ta première transformation avec Dean ? C'est comment ? J'aurai bientôt dix-huit ans et ce sera mon tour. Même si je suis préparée depuis toute petite, j'ai peur et en même je suis très impatiente.

- Oui, c'était avec ton frère. Pour moi, c'était douloureux mais quand j'y repense, il m'a beaucoup parler et ça m'a beaucoup aidé.

- Je vois, mais de ce qu'on me dit quand on est sur le point de se transformer, c'est difficile d'entendre ce que l'on nous dis.

- C'est vrai, mais comme il m'a parlé par télépathie, c'était plus simple.

Tout d'un coup elle se relève et fais les yeux ronds.

- Quoi, pourquoi tu fais cette tête ?

- Par télépathie, t'as dis ?

- Oui, il m'a dis que c'était normal lorsqu'on faisait partie de la meute.

Puis, en disant cette phrase, je me rend compte que je ne fais pas encore partie de la meute.

- Merde, je suis conne !

- Je vois, il a encore plusieurs choses à t'annoncer.

- Comme quoi ?

- Ce n'est pas à moi de te le dire. Sinon, t'es au courant pour l'histoire des âmes soeurs ?

- Oui, je l'ai lu dans vos livres. J'espérais que ce soit faut.

Je me demande pourquoi elle change de sujet pour celui-là, mais c'est pas grave je comptais l'aborder.

- Comme ça, je me demande lequel est le mien. Normalement, on le sait lorsqu'on devient loup. Donc, l'un est au courant avant l'autre. Et d'après ce que j'ai compris, tu ne peux pas te passer de cette personne. J'imagine que ce n'est pas encore ton cas ?

- Non.

- Crois moi, ça viendra ! Me dit-elle avec un grand sourire.