Mystère

Chapitre 32

PDV de Dean :

Après tout ce qui s'est passé, j'avais besoin d'un peu de temps seul pour comprendre. Deux jours sont passés depuis, et je me dis qu'il est temps pour moi de me défoulé et ça ne fera pas de mal à Ivy de commencer à s'entraîner, sans le dire à mon père puisqu'il ne veut pas.

Les cours sont finis et avant de sortir de cours je rejoins Ivy. Faut dire qu'aujourd'hui, elle est magnifique. Non pas qu'habituellement ce ne soit pas le cas. Mais aujourd'hui, ce qu'elle porte lui va très bien.

- Salut, ça va ?

- Tu te rends compte que j'existe encore ? T'as fais ce que t'avais à faire et puis c'est tout.

Je vois, elle est redevenue comme avant, et ça n'a pas aidé que je l'ignore pendant deux jours alors qu'on c'était enfin rapproché.

- C'est pas ce que tu crois, j'avais besoin de réfléchir.

- À comment m'annoncer certaines choses ?

- Quoi ? Comment ça ?

- J'ai discuté avec Emelyn et elle m'a dis que t'avais encore des choses à me raconter et j'avoue que c'est vrai puisque tu m'as dis qu'on pouvait parlé par télépathie lorsqu'on faisait partie de la meute, et je te rappelle que je ne fais pas encore partie de la meute.

- Je vois, elle t'as tout raconter.

- Non, je l'ai découvert et elle m'a dit que c'était à toi de tout me dire.

- Ok. Bon, pour ce soir, j'avais prévu de t'entraîner. On sera que toi et moi donc je répondrais à tes questions. Mais je ne sais pas si t'es prête à entendre les réponses qui vont avec.

- C'est à moi d'en juger.

- Ok, dans ces cas là, on se rejoins devant la salle d'entraînement dans une heure. Ça te va ?

- Oui.

Elle me répond froidement et puis pars. Je sens que je vais avoir du boulot pour regagner sa confiance et c'est pas avec ce que je vais lui annoncer que ça va m'aider.

Je sors du lycée et me dirige vers ma voiture. Je monte dedans et direction la maison. J'arrive et me change directement. Je mets des affaires de sports et attends l'heure. Ça sert à rien de prendre une douche maintenant.

L'heure approche et j'y vais donc. Je l'attends poser contre un arbre et elle finit par arrive.

- Quel est le programme ? Me demande-t-elle.

- Tout d'abord le cardio, c'est très important pour nous, puis de la muscu pour que tu prennes un peu de muscle. On ferra ceci pendant quelques séances avant d'attaquer ce qui nous intéresse, c'est-à-dire le combat, pour que tu saches te défendre, que ce soit sous forme humaine ou sous forme de loup.

- Je vois. T'as quoi à me regarder ?

- Rien. On commence ?

- J'attends que ça.

On commence et pour voir de quoi elle est capable et bien échauffer ses muscles, on commence par le cardio. Et pour ça, quoi de mieux que courir. On se fait un petit footing et étant donné que je ne connais pas son niveau, on va commencer par un petit cinq kilomètres.

Au fur et à mesure j'augmente le rythme et vois qu'elle tien bien le rythme. On termine donc par un sprint. J'espère qu'elle a encore des forces parce qu'on est loin de terminé. On enchaîne par des séries d'ados, fessiers, cuisses, bras. Tous ses muscles sont sollicités et je peux vous dire que demain elle va avoir mal.

On a finit et nous sommes en train de nous étirés. Pour atténuer ses courbatures de demain, je l'aide. C'est le moment pour parler.

- Alors, tu avais des question à me poser, non ?

- Tu sais très bien ce que je veux savoir ! Tu m'as menti sur cette histoire de télépathie.

- À vrai dire, pas vraiment. C'est vrai que lorsque nous faisons partie de la meute, nous pouvons parler par télépathie. Je ne sais pas si tu es au courant pour l'histoire des âmes soeur, mais dans notre cas, ça rejoins ce qu'il est dis sur eux. Lorsque deux personnes se sont rencontrées et sont liées, même si elles ne font pas partie de la même meute, elles peuvent parler par télépathie.

Je vois qu'elle est en train d'assimiler et de réfléchir à ce que je viens de lui dire.

- Mais rien est sûr ?

- Pas pour le moment.

- Bah tu te trompes, je ne ressens rien pour toi !

Puis, elle part et me laisse seul. Je sens ce vide en moi qui est tout simplement horrible et si elle ne m'accepte pas, je ne pense pas pouvoir y survivre. Je ne sais pas comment à fait mon père, mais c'est impensable.