Mystère

Chapitre 41

PDV de Dean :

     Je me réveille et sens une vive douleur au flan mais surtout au cou. Je porte ma main à mon coup et sens un pansement. Quand je rabaisse ma main, je vois que j'ai un perfusion à mon poignet.

Je sens une présence à ma droite et reconnaît l'odeur. Je sais que c'est Ivy. Je suis surpris qu'elle soit à mes côtés, mais je suis content. Elle semble dormir paisiblement. Je me lève et cet effort me fait pousser un gémissement, j'ai la tête qui commence à tourner.

- Dean ? Tu dois rester allonger !

- Désolé je t'ai réveillé.

- Ce n'est rien. Mais rallonge toi !

- Je veux être assis.

- Tu ne m'écouteras pas ?

- Non.

- Toujours aussi têtu.

Je souris. Elle s'approche de moi et m'embrasse tendrement. J'accepte ce baiser avec plaisir.

- Ivy, je t'avoue que je ne comprends plus rien. Je croyais que tu ne voulais pas de moi et là...

- Tu m'as tellement fait peur, je ne veux plus jamais ressentir ce que j'ai ressenti. Je ne veux pas te perdre.

- Ça n'arrivera pas. On est ensemble maintenant.

Je la prends dans mes bras. Elle dépose sa tête contre mon épaule et je place mon menton sur la sienne. Je caresse ses cheveux en même temps.

- T'as faim ? T'as rien mangé de la journée.

- Oui.

- Je vais te faire à manger. Tu bouges pas !

- Ok, c'est bon je bouge pas.

PDV d'Ivy :

     Il s'est enfin réveillé et je suis de bonne humeur. Je suis en train de lui faire à manger lorsqu'Alec et Emelyn entre dans la cuisine.

- Je vois que ça va beaucoup mieux ! T'es de bonne humeur.

- Oui.

- Comment va-t-il ?

- Ça va, mais toujours aussi têtu.

- Il ne changera pas. Prends soin de lui.

- Ne t'inquiète pas.

- Si t'as besoin de nous, on est dans la chambre d'en haut.

- Ok.

Je ressors avec un plateau pleins de nourriture. J'entre et je vois qu'il est assis sur la chaise.

- Je t'avais dis de ne pas bouger ! Tu aurais dû rester au lit !

- T'inquiète pas, je vais bien.

- Si je m'inquiète. Tiens. Lui dis-je en lui tendant le plateau.

- Tu manges pas ?

- Non je n'ai pas faim.

- Tu devrais manger. Tiens. Me dit-il en me donnant un partie de ce qu'il a dans la main.

- Merci.

On mange tranquillement quand quelque chose me vient en tête.

- Alec m'a dit que ce qui se passait et ce que vous faisiez avait un lien avec moi, c'est quoi ?

- C'est assez long et flou. Je préfèrerai t'en parler demain si tu veux bien.

- D'accord.

Je me demande bien ce que ça peut-être. Qu'est-ce qui fait que quelqu'un veuille le tuer à cause de moi. Je suis orpheline et je connais que eux comme loup. Mais bon, il va falloir que j'attende demain pour en savoir d'avantage.

Ce que je sais, c'est que je ferai en sorte que plus rien ne lui arrive. Je ne voudrai que personne ne ressente ce que j'ai ressenti. Et je sais que je peux être avec lui et ce pour le restant de mes jours.

- Je veux qu'on s'imprègne l'un de l'autre. Ce soir.

- Quoi ? Où est-ce que t'as entendu parler de ça ? J'ai rien dis je suis bête. C'est Emelyn.

- Après ce qui s'est passé aujourd'hui, je veux être avec toi pour toujours et je veux que tout le monde sache que t'es à moi. Pas toi ?

- Si bien sûr, mais on a tout le temps. On peu au moins attendre que toute cette histoire soit finit.

- Qui sait dans combien de temps elle sera finit.

- Même, je voudrai que tu sois sûr. Encore hier, tu disais que j'étais pas ton âme-soeur.

- Je sais, mais aujourd'hui, je sais ce que je ressens.

Je m'avance prêt de lui et m'assois sur ses genoux. Nous nous regardons quelques temps dans les yeux puis, nous finissons par nous embrasser. Je ne sais pas expliquer ce qui se passe, mais je sais que c'est lui. Une fois le baiser finit, nous collons nos front l'un contre l'autre.

- S'il te plaît, sinon je crois que je vais devenir folle !

- Et moi c'est toi qui me rend fou... C'est d'accord.

Je l'embrasse doucement et attend qu'il réponde à mon baiser, ce qui ne tarde pas. Le baiser se prolonge et devient de plus en plus violent et fougueux. Il me porte jusqu'au lit et me demande si je suis sûr. Pour toute réponse, je l'embrasse à nouveau.

Cette nuit là, nous nous marquons et faisons bien plus. Cette nuit, je me suis senti bien et comblée.