Mystère

chapitre 4

PDV de Ivy :

     Le réveil sonne et ce, un peu trop tôt à mon avis. Je me lève donc avec difficulté. Je me dirige pour choisir ce que je vais mettre aujourd'hui. Je décide de mettre un slim noir taille haute qui est troué aux genoux. Avec ceci, un débardeur noir et je mets une chemise à carreaux rouge à ma taille. En ce moment il fait chaud, je peux donc me le permettre.

Je me maquille très légèrement, je n'aime pas lorsque ça se voit trop, je n'ai pas envie d'être remarqué. Je mets cependant un rouge à lèvre rouge pétant et mat pour aller avec ma chemise. Une fois prête, je descends.

Comme aujourd'hui, je commence un peu plus tard, Keily et Vince ne sont pas là, mais au travail. Ce matin, je n'ai pas faim. Ceci commence à me préoccuper car d'habitude, je mange vraiment beaucoup mais bon. Je pars donc directement en cours.

    Je refais exactement le même chemin, qu'hier et passe donc par la forêt. Depuis ce qui "s'est passé" hier et depuis ce que m'a dis Dean, je fais un peu plus attention. Mais je n'accélère pas le pas pour autant. J'arrive tranquillement et à l'heure au lycée.

Je passe à mon casier, que j'ai depuis maintenant deux ans, récupérer les affaires que j'ai besoin. Une fois que j'ai tout, je me dirige vers ma salle. Je cherche mon portable dans mon sac car il me semble l'entendre.

Evidemment, comme je ne regarde pas devant moi, je rentre dans quelqu'un et fais tomber mon sac. Typique ! Je relève la tête pour voir qui c'est. Comme de par hasard c'est Dean.

- Bah alors tu regardes pas devant toi ?

- Comme tu peux le constater, bon si je veux être à l'heure je ferais mieux d'y aller.

- T'insinue que je te mets en retard ?

- À vrai dire je trouve que ce soit un miracle que tu sois déjà dans le bahut à cette heure-ci, sur ce, au revoir.

- Tu sais qu'on a cours ensemble ? Donc je pense que " à plus tard " serait plus approprié, tu ne trouves pas ?

- Pas vraiment, je ne compte pas te parler ou encore traîner avec toi.

Je pars sans même attendre de réponse. Lorsque je rentre en cours, je m'installe au fond encore une fois. Je n'ai pas très envie d'écouter le cours de math. Et puis de toute manière, il donnera le cours sur polycopié, le reste je le comprendrai toute seule.

Dean arrive et s'installe à côté d'un pote. Heureusement qu'aujourd'hui quelqu'un lui a gardé une place, il ne m'embêtera pas. Je le trouve un tantinet trop collant en ce moment et ce n'est que le tout début de l'année.

La matinée continue son cours et j'arrive à la dernière heure avant la pause de midi. Je m'installe à ma place. Vous l'aurez compris, la place du fond est la mienne. Le cours d'histoire va commencer et Dean arrive en retard. Comme ce sont des cours en demi-groupe, dans des petites salles, et que ses amis ne sont pas là, il décide de s'assoir à côté de moi. Vivement que cette heure passe vite.

- Je t'avais bien dis qu'on se reverrait dans la journée.

Je ne réponds pas pour bien lui faire comprendre que je ne souhaite pas lui parler, je sais c'est puéril, mais c'est la meilleur technique après la violence. Même si je ne suis pas sûr que ça marcherait avec lui.

Bref, le cours commence donc. Le prof parle des Etats-Unis et le monde depuis 1945, franchement, on a déjà vu tout ça. Je décide de ne pas écouter encore une fois. Je ne vous dis pas l'année.

Le cours a commencé à peu prêt il y a une demi-heure quand je commence à avoir un horrible mal de crâne et à entendre toutes sortes de sons et de manière amplifié. La tête commence à me tourner et je décide de la mettre dans mes bras en attendant la sonnerie;

Quand celle-ci sonne, je sors de cours à toute vitesse et rentre directement chez moi. C'est impossible pour moi de suivre un autre cours dans cet état.

PDV de Dean :

     À la fin du cours, je vois qu'Ivy sors à toute vitesse, je l'appelle mais elle ne répond pas. Je décide de la suivre. Elle se dirige vers la forêt. Je sais que mon père m'a dis que je dois faire attention à ce qu'elle ne se doute de rien et qu'elle ne doit pas se méfier de nous mais je finis par la suivre.

Je commence à la rattraper quand elle s'effondre.