Kaereer.

keep it drama free.

      PDV Omniscient. (Mini partie)

Face à cette demande en mariage, Keith, qui avait posé un genoux à terre, était aux anges. Il n'en revenait pas qu'elle avait dit oui. Enfin, elle allait être sa femme. Elle avait dit "oui". Il croyait rêver. Il en fallut beaucoup pour qu'il retienne ses larmes. Il croit qu'il avait dit "merci" après sa réponse, mais il n'était pas sûr. Tout ça était passé si vite. Et puis pourquoi "merci" ? Il se demandait pourquoi il avait dit ça, du moins, pourquoi l'avait il exprimé à voix haute ? C'était nul, se dit il. Pourtant, elle, ça l'avait touchée. Qui l'eut cru ? Elle, mariée ? Elle était sur un petit nuage. L'émotion l'avait submergée. Comment se pouvait il qu'un homme soit si bien pour elle ? Qu'il la veule pour femme ? Jamais elle n'avait eu réel espoir, bien qu'elle en rêvait. Il l'aimait, c'était certain, maintenant. Un homme l'aimait d'amour, réellement. Elle n'y croyait pas, et pourtant...

Devant cette scène, Karrueche et August étaient mal à l'aise. C'était pas la soirée pour assister à ça, c'était déjà assez dur pour eux. Depuis une heure ils tournaient autour du pot, et eux, malgré la beauté de l'action, ils venaient s'aimer devant leur nez ? Karrueche, elle, se battait contre elle même pour ne pas imaginer August dans la même position dans laquelle il s'était mis. Lui s'y voyait déjà. De toute façon, s'ils étaient là, c'était pour se réconcilier et repartir sur de bonnes bases. Il se sentait étrange. Cette fille, il ne l'a connaissait que depuis quelques mois tout au plus, mais il se voyait loin. Elle l'avait fait revivre, lui avait redonné le plus qui lui avait tant manqué, le plaisir qu'il avait cherché à retrouver avec tant de femmes. Ils étaient fait l'un pour l'autre, il en était persuadé. Ce n'était pas un hasard si ses amies l'avaient conduites là, ce soir de février. Il ne l'avait pas salie par hasard. Pour lui, c'était la volonté de Dieu. En fait, ce n'était pas du hasard, en effet, c'était la détermination de Karrueche. Cette dernière qui commençait à regretter sa démarche. Elle aurait dû directement se faire remarquer par Chris, sans intermédiaires. Ce jeu devenait périlleux. Beaucoup trop pour elle, qui aimait tout prévoir, tout contrôler. Là, les ficelles lui glissaient des doigts, et elle n'était pas dans sa zone de confort. Les vrais sentiments, ce n'était pas pour elle. Pour lui non plus, en général, c'est vrai. Mais leur intimité se complétait si bien...

Ils étaient là à se regarder dans le blanc des yeux. Tous deux cherchaient un échappatoire à cette discussion. Il en eut assez de cette situation.

-Bon, commença-t-il sans vraiment savoir ce qu'il devait dire. On... On va arrêter de tourner autour du pot, non ?

Elle acquiesça et se lança. Son coeur battait à tout rompre et ses tripes se serraient plus fort chaque secondes. Elle en avait du mal à s'exprimer. Son aisance face à la genre masculine avait complètement disparue, pourtant, elle en aurait eu besoin.

-August, écoute tu sais que je suis compliquée. Toi et moi c'est compliqué...

《C'est toi qui le veux》, pensa t-il.

-Cette semaine, je vais pas te mentir, j'avais besoin de prendre un peu de recul...

-Prendre du recul par rapport à quoi ? Tu te prends trop la tête pour des futilités !

Vous commencez à les connaître,  chacun est resté sur sa position durant le repas. Ils parlaient posément, mais au fond, August avait envie de tout envoyer balader et Karrueche voulait fondre en larmes. Ce jeu était allé beaucoup trop loin. Elle qui se croyait si forte s'était laissée prendre au piège bêtement. Lui se contenait car on lui avait toujours dit -son frère en l'occurrence- 《make the situation, don't let the situation makes you.》, entre autres, il ne devait pas laisser ses émotions prendre le dessus. Durant tout le repas ils rabachaient ce qu'ils s'étaient déjà dit pour en arriver aux mêmes conclusions. Rien n'avait changé. Ils quittèrent le restaurant. August en avait assez de ce petit manège. Il avait besoin d'être fixé, malgré sa peur de la perdre. Il ne pouvait pas se permettre de la laisser à ses envies instables. Maintenant, il avait la responsabilité de 4 petites filles auquelles il ne laisserait personne faire du mal. Il aurait dû y penser avant, il le savait, mais c'était trop tard. Il avait été bête, il en était conscient.

Elle entra dans la voiture.

-On tourne en rond, là. Réponds simplement à ma question : tu comptes construire un truc durable avec moi, oui ou non ?

-Mais...

-Oui ou non ?

Le choix devenait décisif. C'était lui ou Chris. L'amour ou l'argent. Il n'y aurait pas de retour en arrière après cela, plus de soirées blottie dans ses bras, si c'était non. Mais pas de podiums, de défilés, de créateurs, si c'était oui.

À peine prononcée qu'elle regrettait déjà sa réponse. C'était trop tard.

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(Sur le média c'est Keith et Layla. )