Près d'un quart d'heure que j'tourne en rond
Dans un parking peuplé de cons
Poussant des caddies comme des boeufs
Marchant exprès comme des p'tits vieux !
Et pis ces places handicapés pour VIP favorisés
A deux pas des portes tambours et pourtant jamais occupées !
Tu parles, tu craches et tu vomis,
Tu parles sans comprendre ce qu'on vit,
Tu parles, rabâches, et tu pourris,
Mais veux-tu essayer ma vie ?
Un an qu'j'attend pour un appart',
Que je galère aux assedic ;
Qu'on veut me mettre à quatre pattes
Pour un'connerie de p'tit trafic ;
Et voilà-t-y pas qu'deux métèques, la bouche en cœur et tout trempés
S'font offrir des colliers de fleurs, qu'on les met dans des cages dorées !
Tu parles, tu craches et tu vomis,
Tu parles sans comprendre ce qu'on vit,
Tu parles, rabâches, et tu pourris,
Mais veux-tu essayer ma vie ?
A chaque heure de chaque jour
Un abruti d'facho débile
Répand sa haine tout autour
Et des cons répètent, fébriles,
Leur rage, leur violence et leur peur, leur connerie surtout qui déborde,
Leur jalousie d'êtres minables qu'ont grandi nourris de discorde !
Tu parles, tu craches et tu vomis,
Tu parles sans comprendre ce qu'on vit,
Tu parles, rabâches, et tu pourris,
Mais veux-tu essayer ma vie ?
VOUS LISEZ
L'actu croquée par les vers !
Thơ caLes médias noient l'info, les politiques cachent les faits : moi je les ronge comme un ver jusqu'à laisser apparaître le squelette net et précis du sens et de nos responsabilités. Du moins j'essaie. Critiques bienvenues, débats vitaux !