Son vaisseau louvoyait sur nos côtes offertes,Mais toujours son esquif aussitôt s'éloignait,Et tant de ports ici tenaient digues ouvertesQue toujours la distance un peu nous chagrinait.
Nous avancions pourtant vers un destin commun,Nos pas entrelacés d'un passé emmêléSur le sol de la vie qui montrait le chemin,Mais dans le cœur humain l'égoïsme régnait.
Les promis fraternels s'affrontaient en secret,Concourant sans répit pour d'obscures chimèresEt leurs rêves brisés sous des bottes amères.Le sort en est jeté : nous voilà séparés,Rougissant, blêmissant sous les crocs du rejetQue le monstre à nouveau arbore ses abcès.
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L'actu croquée par les vers !
شِعرLes médias noient l'info, les politiques cachent les faits : moi je les ronge comme un ver jusqu'à laisser apparaître le squelette net et précis du sens et de nos responsabilités. Du moins j'essaie. Critiques bienvenues, débats vitaux !