(Sur l'air de La Marseillaise)
Allons Messieurs de la Finan-ance,
Le jour de gloire est terminé !
Rendez-nous nos biens, notre espérance,
Tout ce qu'on vous avait confié,
Que vous avez joué et ruiné !
Entendez-vous comme on vous maudit,
Vous, qui faites peu de bruit,
Mais dont les choix compromettent nos vies ?
Aux urnes citoyens !
N'soyez plus des moutons !
Crachons ! Crachons sur ces infâmes
Qui causent tous ces drames !
Que font tous ces traders, tous ces banquiers,
A hypothéquer nos projets ?
Ils s'amusent de nos souffrances,
Ils spéculent sur nos errances !
Ils s'enrichissent sur notre dos !
Et on ne devrait pas dire un mot ?
Ah non ! C'est fini ce silence
Dans lequel se complaît la finance
Sous prétexte qu'il faut lui faire confiance !
Aux urnes citoyens !
N'soyez plus des moutons !
Crachons ! Crachons sur ces infâmes
Qui causent tous ces drames !
Ils prêtent aux riches qui polluent la Terre
Et nous laissent dans la misère !
Ils s'offrent des paradis fiscaux,
Ils piétinent tous nos idéaux !
Et on ne devrait pas dire un mot ?
Le peuple ne leur fait plus crédit !
Ce temps d'inconscience est fini
Où ils fêtaient leurs crimes impunis
En arrosant le pouvoir à bon prix !
Aux urnes citoyens !
N'soyez plus des moutons !
Crachons ! Crachons sur ces infâmes
Qui causent tous ces drames !
VOUS LISEZ
L'actu croquée par les vers !
PoésieLes médias noient l'info, les politiques cachent les faits : moi je les ronge comme un ver jusqu'à laisser apparaître le squelette net et précis du sens et de nos responsabilités. Du moins j'essaie. Critiques bienvenues, débats vitaux !
