Quand ils ont laissé mourir les étrangers dans la mer, je n'ai rien dit.Je n'étais pas étranger.
Quand ils ont poussé les chômeurs sous les ponts, je n'ai rien dit.Je n'étais pas chômeur.
Quand ils ont réduit les policiers, les enseignants, les infirmiers, les médecins et l'ensemble des fonctionnaires à la dépression ou au suicide, je n'ai rien dit.Je n'étais pas fonctionnaire.
Quand ils ont laissé mourir les vieux dans les EHPAD, je n'ai rien dit.Je n'étais pas vieux.
Quand ils ont ruiné les chances des élèves, je n'ai rien dit.Je n'étais plus élève.
Quand ils ont détruit la retraite, je n'ai rien dit.Je n'étais pas retraité.
Quand ils ont détruit la sécurité sociale, je n'ai rien dit.Je n'étais pas malade.
Quand j'ai eu un enfant, qu'il est tombé malade et que j'ai dû arrêter de travailler à cause d'une délocalisation et de mon âge, je n'avais plus aucun espoir de bonheur.C'était trop tard.
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L'actu croquée par les vers !
Thơ caLes médias noient l'info, les politiques cachent les faits : moi je les ronge comme un ver jusqu'à laisser apparaître le squelette net et précis du sens et de nos responsabilités. Du moins j'essaie. Critiques bienvenues, débats vitaux !