CHAPITRE 28

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Bonjour ☺

Je souhaiterais dédicacer mon roman à ma fille Bella_Purple_ ♥ Merci de m'avoir entraînée avec toi dans cette aventure, sans toi rien de tout ceci n'existerait ! Je t'aime ma chérie et je suis très fière de ce que tu écris ☻( Si vous avez deux minutes, son roman "REGARDE MOI..." vous attend !).

Claire :

Enfin... cette matinée au bureau m'a paru interminable. Ces dernières semaines, je suis en mode « marmotte », j'ai la maladie du sommeil au point de m'endormir n'importe où et n'importe quand. Fabien est très présent dans ma vie en ce moment,pas autant que Lucie, mais ça c'est parce-qu'il n'est pas humainement possible d'être plus présent que ma tornade. Je dois avouer que j'apprécie de plus en plus la compagnie de mon collègue,il est prévenant et reste à sa place d'ami. Il m'informe régulièrement de l'avancé de l'enquête. D'ailleurs, aujourd'hui,il m'a annoncé qu'il allait se rendre à Paris pour étudier le dossier avec son confrère et par la même occasion, mener son enquête sur le lieu de résidence actuel de Liam. J'ai déjà essayé d'obtenir cette information auprès de Charly, mais en vain, il avait promis à son meilleur ami de ne rien révéler à personne et surtout pas à moi. Je savais que Charly était mal fasse à cette situation, mais trahir la parole qu'il avait donné à Liam, même pour la bonne cause, lui était impossible. Je respectais son mutisme et comprenais son sens de l'amitié. Quand Fabien m'a annoncé qu'il prenait le train pour ses recherches, mon cœur a fait un bond dans ma poitrine et je lui ai sauté au cou. Je me sentais en sécurité blottie contre son torse, je le voyais comme un grand frère prêt à tout pour rendre sa petite sœur heureuse. Mais, le baiser qu'il déposa au coin de ma bouche me rappela à quel point, lui devait souffrir en me sentant si proche de lui. Je m'empressais alors de monter dans ma voiture pour ne pas lui laisser croire que ce baiser mal centré sur ma joue pourrait s'axer en plein sur mes lèvres.Ces derniers temps, je n'envoyais plus de SMS à Liam, c'était inutile de le harceler. J'utilisais donc la dernière carte que j'avais en main et ce n'était pas un as ou un joker, mais la carte du silence. Peut-être allait-elle réveiller en lui un manque qui engendrerait une envie, l'envie de me recontacter. Je sais, c'est pathétique comme analyse, mais on joue avec ce qu'il nous reste et moi, je n'ai plus grand chose... Au moment d'ouvrir la porte de mon appartement, car j'avais enfin eu l'autorisation de « maman poule Lucie » de retourner chez moi, les larmes envahirent à grande vitesse mes globes oculaires. Oh, mon dieu ! J'étais en train de vivre un moment exceptionnel qui aurait dû me remplir de joie et là, il me crevait le cœur. Mon bébé venait pour la première fois, de me signaler sa présence. Je déposais toutes mes affaires à même le sol sans y prêter attention et m'empressais de m'allonger sur le lit afin de prendre le temps de caresser doucement mon ventre. De nouveau, je perçus un léger coup, puis l'agréable sensation de petites bulles qui voyagent. Liam, où es-tu ? Comment vais-je trouver la force pour vivre ça toute seule ? Je me recroquevillais sur moi-même, les mains sur la paroi qui me séparait de mon petit être et nous berçais tendrement en déversant une rivière de larmes. Par chance, le sommeil vint rapidement soulager cette agonie.

Liam, bar « la Bodega »:

Maintenant, c'est clair, je n'ai plus rien a perdre ! OK, elle a suivi mes conseils et elle a fait ce qui était le mieux pour elle,mais merde... je pensais qu'elle aurait du mal à m'oublier, que je lui manquerais autant qu'elle me manque ! Je descends mes verres les uns après les autres jusqu'à ce que mon corps arrête de me faire mal au point d'avoir envie de hurler comme un animal blessé.Jamais je n'aurais pu imaginer qu'il soit possible de ressentir une douleur morale aussi intense. Je garde juste un peu de force pour atteindre le train direction les portes de l'enfer. Eh bien...qu'elles m'avalent et que j'en crève ! Je n'eus pas conscience du trajet, alcool aidant, j'avais sombré dans un sommeil profond mais agité par d'horribles cauchemars. Une fois arrivé à destination, je me traînais en titubant jusqu'à mon appartement.Maintenant, la suite de l'histoire allait être monotone, attendre l'arrivée de la police en compagnie de mes clopes et de ma bouteille. C'est la sonnerie de mon portable qui me tira de mes pensées morbides. Je regardais le nom qui s'affiche, Charly, je n'eus pas la force de lui parler, j'avais trop honte de l'état minable dans lequel je m'étais mis. Mais, on parlait de Charly là et je savais qu'il ne lâcherait pas l'affaire si facilement. Mon téléphone vibrait de messages et d'appels en intermittences. Je craquais au bout de 10 minutes et répondis.

SAUVÉ PAR L'AMOUR  (Terminé) (Protégé par copyright)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant