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En réalité, je ne sais pas ce que je fiche ici.
En fait, je suis plus que gênée.

Je suis installée sur le canapé, Axel à mes côtés, le regard figé sur la télévision, m'ignorant comme si je n'étais pas là.

À quoi bon m'avoir fait entrer ?

Je triture depuis un moment le fil de mon pull, les yeux parcourant les alentours.

— Tu veux un ciseau ?

La voix grave d'Axel me ramène à la réalité et c'est seulement à ce moment précis que je remarque que je tire un peu trop sur le tissu de mon pull.

— Je-

Il se lève et me demande de le suivre dans la cuisine.

— Approche, me dit-il une fois dans la pièce.

Il m'attire rapidement à l'aide de son bras, ce qui fait que je me retrouve collée à lui, du moins, le bas de mon corps est pressé contre le sien.
Je lui lance un regard timide pendant qu'il coupe délicatement le fil pendouillant.

Une fois que cela est fait, il dépose son ciseau sur le plan de travail derrière lui et passe vivement ses bras autour de ma taille avant que je n'ai le temps de reculer d'un pas.

Je me sens rougir jusqu'à la pointe de mes cheveux.

Qu'est-ce qu'il fait ?

Je n'ose même pas le regarder dans les yeux par peur d'y voir quelques choses qui pourrait me faire redoubler de couleur.
C

omme le jaune de ses yeux verts si intense que j'en perçois chaque reflet, ou encore son sourire en coin que je sens plus que présent sur son visage.

Soudain, son emprise se resserre, m'obligeant à lever ma vision sur lui.

Un sourire ravageur s'étend -comme prévu- au coin de ses lèvres tandis que -dans la seconde qui suit- sa bouche s'approche un peu trop près de la mienne.

— Non, lançai-je en essayant de le repousser.

— Chut, laisse-toi faire.

Mes mains contre son torse, je ne le laisse pas m'approcher. Mais prisonnière de ses bras et de son odeur à lui seul, je ne peux continuer comme ça encore longtemps.

Ses lèvres s'abattent rapidement contre la base de mon cou.

Instinctivement, ma tête tombe à la renverse, mes yeux se révulsent et ma bouche s'assèche.
Je le laisse prendre possession de ma peau qui semble apprécier son contact.
Il suçote hâtivement la peau de mon cou en ne perdant pas de temps pour l'aspirer et former un léger suçon.
Je ne contrôle plus rien. Je le laisse agir sans me débattre.
Sa langue vient, par la suite, apaiser ma peau meurtrie en donnant plusieurs coups humides.
Mes mains remontent sur ses épaules larges, se maintenant à elles.
C'est alors, qu'un sourire se poste, instinctivement, au coin de mes lèvres.
C'est par là suite que je ressens de drôle de sensations lorsque l'une de ses mains s'abaisse jusqu'à mes reins, me collant un peu plus à lui.
Sans me laisser le temps de reprendre mes esprits, sa bouche remonte le long de ma mâchoire en déposant de petits baisers doux et tendres tandis que le bruitage de ses caresses se font entendre.

Il s'arrête soudain pour voir l'expression sur mon visage et sourit de satisfaction lorsqu'il remarque mon air surpris, mais surtout apaisé.

Ma première foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant