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...3 mois plus tard...



Point de vue d'Axel

J'emmène Jeanne jusqu'au lycée et réalise qu'elle est encore plus belle dans cette robe bleu turquoise qui moule parfaitement son corps.
Un pic de jalousie traverse ma rétine en imaginant les autres pd la reluquer.
Si je m'écoutais, je ferais demi-tour et la garderais avec moi toute la journée, mais ce serait salement égoïste.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Sa petite voix arrive jusqu'à mes oreilles qui s'activent au son jouissif de sa voix.

Je n'ai jamais été autant admirateur d'une petite voix féminine. Mais avec elle, tout a changé.

— Tu es sacrément belle, Bébé.

Elle rougit comme toujours en me remerciant doucement.

— Bonne journée, me souhaita-t-elle en déposant ses lèvres contre les miennes.

— Travailles bien. Je viendrais te chercher.

— Pas la peine, tu as vu comme il fait beau, je rentrerais à pieds.

Je fais les gros yeux.

Si elle croit que je vais la laisser rentrer seule dans cette tenue, elle se fout le droit dans le c-.... fin, dans l'œil, sinon je vais imaginer des choses trop cochonnes pour la laisser m'échapper.

— Je serais là, insistai-je.

Elle lève les yeux au ciel avant de glousser doucement et de sortir de la voiture.

— Attends, criai-je en sortant aussitôt de l'habitacle.

D'un air confus elle s'avance jusqu'à moi en regardant si elle n'a rien oublié dans la voiture.

— Tu as oublié quelque chose.

Ses beaux yeux m'interrogent.
Alors, avec un sourire aimant collé sur le visage, j'attrape sa nuque et attire sa bouche à la mienne.

— Voilà ce qu'il manquait, soufflai-je contre elle.

Elle rougit davantage en se cramponnant à moi dans un câlin adorable.

— Allez file, avant que je ne change d'avis.

— C'est pas comme si tu avais le choix de me laisser ou non.

Elle glousse en partant. Je fais la grimace en réalisant clairement que je suis fou d'elle.
Et j'en comprends pas toujours le sens, mais je sais qu'elle est exceptionnelle et que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la rendre un peu plus heureuse chaque jour.




Point de vue de Luka

Je parcours ma langue sur la totalité de sa surface.
Sa douceur est exquise et son goût, n'en parlons même pas...

Je tombe un peu plus amoureux à chaque fois que je la goûte.

Je pourrais la lécher des heures entières sans avoir de crampe à la langue.

— Luka ! Tu vois pas que tu en mets de partout avec ton chou à la crème. On dirait un gosse qui mange.

Ma mère râle à chaque fois que je mange ce merveilleux gâteau qui ne fait fondre que moi.
Cette crème si somptueuse... je me croirais dans une pub pour vendre mon produit si.... exquis.

— LUKA !

Ma mère ne cesse de me hurler dessus comme un gosse. Elle m'arrache des mains mon bijou me laissant avec un air si attristé qu'elle en a finalement de la peine.

— Putain, c'est pas possible. Vas faire quelque chose d'utile.

— Genre quoi ?

— Vas chercher ta soeur tiens. Elle va rentrer toute seule des cours.

— Elle finit à quelle heure ? demandai-je en me relevant.

— Maintenant.

J'arrive sur le parking et la cherche du regard.

Il y a des nanas canons tout de même...

L'une d'entres-elle est si bien foutue que mon caleçon semble avoir rétréci à la machine.
Puis une envie de vomir survient aussitôt quand je constate que ce corps appartient à Jeanne.

Je me tape la tête et grogne contre moi-même.
Je jure que je préfère devenir PD qu'avoir des images d'elle ainsi.

Je klaxonne mais elle ne me remarque pas alors je me prépare à l'appeler quand je perçois qu'elle se dirige vers un mec.
J'ouvre grand mes pupilles en les voyant s'enlacer comme s'ils étaient rien que tous les deux.

Mon sang ne fait que tour.

Alors je saute de l'auto et m'approche à grandes enjambées.

— ARRETEZ ÇA !

Jeanne sursaute aussitôt en reculant de deux pas tandis que ce con d'Axel reste indifférent et limite déçu de ne pas prolonger son putain de baiser avec ma petite soeur.

— Jeanne, on rentre immédiatement !

— C'est Axel qui me ramène.

Encore une fois, mon sang ne fait que tour. Alors je m'approche d'elle en lui saisissant le poignet assez brusquement ce qui provoque en Axel l'envie de la défendre.

— Tu l'as entendu, elle a dit que je la ramènerai.

— Et est-ce que toi petit salopard tu m'as entendu ? JE SUIS SON FRÈRE ET JE VAIS LA RAMENER.

Jeanne se met à chouiner en essayant de s'extraire de mon emprise.

— Luka ne fait pas de scène ici, s'il te plaît.

— Alors rentre avec moi, persistai-je.

Elle regarde Axel d'un air dramatique comme si elle n'allait plus jamais le revoir et acquiesce pour venir avec moi.

Ils s'embrassent provoquant chez moi une envie de casser la bouche à ce fumier.
Mais je me retiens en vu de la fraction de seconde qui s'écoule.
Je lui tourne le dos pour rejoindre ma caisse, Jeanne devant moi. Mais une puissance sur mon bras m'empêche d'avancer davantage. Je me retourne et perçois Axel qui me fixe d'un air que je n'aime vraiment pas.

— Arrête de materner ta soeur, elle est assez grande pour faire ses propres choix.

Je rejète son emprise et m'approche d'un grand pas vers lui.

— Ce n'est pas parce que vous êtes ensemble depuis plusieurs mois que subitement je vais te laisser ma soeur aveuglement.

— C'est si dur pour toi de la voir heureuse ?

Son air hautain m'énerve à tel point que ma main veut s'écraser contre sa mâchoire. Mais je préfère la jouer cool.

— La seule chose qui est dur pour moi c'est ma queue au fond de la chatte de ta mère.

Mais c'est finalement son poing à lui qui vient s'abattre contre ma mâchoire.
Et c'est une bonne raison pour moi de donner le deuxième coups en guise de défense.

Mais rapidement, je reçois un coup derrière la tête et à cet instant je sens mon corps devenir lourd et le sol devenir mon nouveau matelas....

Ma première foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant