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— LUKA !

Son nom sort continuellement de ma bouche tandis qu'il s'empresse d'attraper Axel par le col et de lui hurler des injures sans relâche.

Je vois le regard de mon voisin se voiler d'incompréhension.
Il essaie gentiment de stopper mon frère qui, quant à lui, est en furie totale.
Pourquoi ce mettre dans un tel état ?
C'est tellement absurde... Pourquoi réagit-il comme le frère hyper protecteur ?

— Luka ! Arrête maintenant ! criai–je en lui tapant l'épaule avec le peu de force que j'ai.

— Je ne veux plus que tu l'approche, sinon je te tue, aboya–t–il avant de me prendre par la main et de m'entraîner jusqu'à la maison sous le silence d'Axel.

La tristesse rempli le petit espace qu'il y a entre la porte d'entrée et le hall lorsque je pivote la tête pour contempler un Axel démuni.
Je ressens tellement de peine. Lui qui se faisait une joie de nous revoir, du moins, avant que Luka ne l'agresse comme un sauvage.


Une fois à l'intérieur, je l'aperçois en furie, respirant aussi fort qu'un taureau dans son arène.
À cet instant j'ai une seule envie, c'est de lui demander pourquoi il agit de cette manière là.

— S'il essaie de te contacter ou de te voir, tu me le dis directement pour que j'aille...

— Pour que tu ailles quoi ? Lui casser la figure, c'est ça ? Tu es devenu comme ça maintenant ?

Il passe hâtivement sa main dans sa chevelure, contrarié, le regard fuyant.
Il est littéralement en transe.

— Luka ! dis-je en faisant un pas vers lui, pourquoi tu as fais ça ?

Sa mâchoire se contracte.
Je sens une légère pression sur mon avant–bras.
Je regarde vers celui–ci et remarque sa main m'attraper durement.

— Je– il ne peut te toucher..., il marmonne quelque chose d'inaudible avant de poursuivre. Écoute Jeanne, fais attention à toi. S'il te plaît. On ne connaît pas grand chose de ce mec, au final.

Il dit cela après avoir passé des soirées entières avec lui.
O.K, s'il a peur qu'il se passe quelque chose, je peux le concevoir, pas la peine de faire son charabia.
Mais au lieu de lui dire le fond de ma pensée, j'acquiesce et m'enferme dans ma chambre.

Je lance mon blouson sur mon lit et m'étale comme une crêpe dessus.
Lorsque j'ouvre les yeux, je regarde devant moi, le plafond est drôlement éclairé... je me redresse en constatant plus clairement cette lumière.

Oh non, ça recommence !

Une nouvelle boîte est posée sur mon chevet.

Une nouvelle boîte est posée sur mon chevet

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Ma première foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant