Chapitre 1

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Le froid était rude, le feu perdait de sa chaleur, mais pourtant Rosie s'y approcha pour y distinguer les dernières pages de son roman, son cœur battait à la chamade, impatiente de connaître la suite. Le silence était apaisant mais la peur d'être seule en pleine tempête se distingua dans ses yeux brillant, elle avait l'impression d'être abandonnée.

Elle avait coupé sa lecture pour lever les yeux sur les poutres en bois du chalet puis reprit sa lecture, elle toucha ses joues froides, la chaleur de la cheminé ne l'enveloppait plus, elle poussa un soupire d'agacement et leva la tête vers la fenêtre, en essayant de deviner combien de couche de neige recouvrait la route et son petit chalet.

Elle s'entoura de sa couverture, remonta ses lunettes et reprit sa lecture.

Mais des coups à la porte l'interpella, Rosie lâcha son bouquin et resta immobile avant que les coups ne reprennent plus sèchement.

Elle se leva en serrant sa couverture contre elle, Rosie s'approcha de la porte, la main sur le verrou elle se demandait s'il fallait ouvrir.

- oui ?

Le vent traversa la porte, elle pouvait entendre la neige fouettait les fenêtres.

- ma voiture est en panne ! Pouvez-vous me laissez entrer ? Déclara une voix dominant le vent.

Rosie hésita, méfiante ? elle mit l'entrebâilleur et ouvrit la porte, la neige qui tourbillonnait l'empêcha d'y voir clair, mais la haute silhouette se découpa du reste du paysage. Il était appuyé avec nonchalance sur la poutre le visage baissé dans doute pour se protéger du froid.

- s'il vous plaît, je ne suis pas un fou.

Rosie retira le loquet et ouvrit la porte, la haute silhouette fonça tête baissée à l'intérieur en la frôlant à son passage. Elle ferma la porte au plus vite avant que le froid gagne davantage le chalet.

Enfin elle se retourna en retroussant ses lunettes et observa l'inconnu, il était dos à elle, secouant ses cheveux noir pour faire tomber la neige. Quand il se redressa sa tête était à deux doigts de se cogner contre la poutre. Elle serra son plaide contre elle en se posant une seule question:

Avait-elle bien fait d'ouvrir la porte ?

- merci madame c'est très gentil.

Il se retourna et elle resta bouche bée, elle se recula tandis qu'il la dévisageait l'air surpris, grand, mince mais costaud, elle ne put déterminer quelle masse de muscle se cacher sous se grand et long manteau noir. La bouche engourdie, elle continua sa contemplation. Ses cheveux noirs étaient en désordres mais court, quant à sa barbe courte elle eut presque l'air d'être chic. Rosie retint son souffle quand il fit un pas vers elle.

- où devrais-je dire mademoiselle... . 

Éprise d'un MilliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant