Il n'avait pas prit son diminutif mais son prénom, signe qu'il voulait à présent lui faire changer d'avis.
- Ça suffit papa, je suis une grande fille maintenant.
Il se redressa.
- Si tu restes à la maison je pourrais t'aider. Tenta ce dernier comme une dernière chance de la convaincre.
Rosie se retourna pour se retenir d'hurler qu'elle avait besoin d'aide.
- Je vais me débrouiller papa je t'en prie ça suffit, contente toi d'agir comme un grand père heureux.
- Heureux ? Répéta-t-il en sa frappant les hanches.
- Papa ! S'écria-t-elle pour qu'il cesse.
- Mon bébé attend des bébés, se retrouve seule et tu voudrait que je saute de joie ?
Elle ferma les yeux en soufflant.
- Oui j'aimerais que tu sautes de joie, que crie de bonheur ! Tu peux faire ça ?
Il resta un instant silencieux avant de venir poser ses mains sur ses épaules en l'obligeant à se retourner.
- Tu as raison Rosie, je suis désolé c'est juste que je ne veux pas que tu sois malheureuse.
- Je ne le suis pas papa je t'assure.
Il posa ses mains sur son ventre en agitant sa tête nerveusement.
- En tout cas j'ai mis de l'argent de côté avec ta mère, je vais te versé la totalité et....
- Non ! Papa si tu continues à dire des ânerie je te met dehors !
Il leva les mains en l'air.
- Très bien, mais j'ai quand même laissé une liasse dans le tiroir de ta commode sous une culotte blanche, je n'ai pas trouvé le tiroir de tes pantalons, si jamais ça t'intéresse.
Alors qu'elle avait écarquillé les yeux, son père s'éclipsa sur la pointe des pieds en faisant mine qu'il n'avait rien dit.
Elle secoua de la tête en gloussant avant de reprendre son sérieux.
Elle posa ses mains sur son ventre et absorba toute les bonnes ondes que ses bébés pouvaient lui donner. Un coup la fit se plier, c'était si intense et fort qu'elle sourit seule, heureuse de sentir en elle de la chaleur.
- Où je dois poser ça ?
Elle se redressa.
- Ici, juste là. Dit-elle en pointant l'étagère.
Elle observa un instant Gillie puis la retint par le bras, avant qu'elle ne franchisse le pas de la porte.
- Je voulais m'excuser Gillie, je ne suis pas de très bonne compagnie en ce moment.
Elle sourit et s'autorisa hésitante, de lui caresser la joue.
- Je comprends.
Rosie prit les mains de la femme et les serra contre les siennes.
- Je suis heureuse que mon père ait retrouvé quelqu'un, depuis que vous êtes là, il n'a quasiment pas ouvert un livre.
Elles se mirent à rire, avant que Gillie reprenne son sérieux.
- Je n'ai pas l'intention de prendre la place de votre mère, je sais qu'elle sera toujours dans le cœur de votre père, mais je l'aime bien. Confia-t-elle avec hésitation.
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Éprise d'un Milliardaire
RomanceRosie pensait pouvoir s'abandonner à un peu de solitude, et profiter du chalet que son amie lui a gentiment prêté. Mais quand une tempête fait rage dehors, un inconnu surgit à sa porte. Rosie doit se rendre à l'évidence, elle va devoir cohabiter ave...