Chapitre 30

77.7K 6.8K 112
                                    


Quand fut rentrer chez lui, Salvatore se sentit seul, il marcha dans le couloir du premier étage pendant de longues minutes avant de revenir dans son bureau. Il fit le tour de son bureau pour se laisser tomber sur son fauteuil, il poussa une long soupire et se frotta les yeux. Il ressentait de la solitude, de la colère, contre lui-même. Puis il prit la photo et se frotta le menton en l'observant. Soudain quelques flashs firent tressauter son esprit. Incapable de mettre des mots sur ces images coupées, il balaya son bureau d'un bras en écoutant le bruit des dégâts comme un moyen de se calmer. Mais hélas, rien n'y faisait, il ressentit une douleur au creux de sa poitrine et ramassa les dégâts sur le sol. Quand il se redressa, il examina le par terre le front plissé, il vit son prénom sur un boîtier, de son pied, il balaya les papiers qui masquaient le reste du titre. Il se figea quand il aperçut le prénom de la jeune femme enceinte, il s'empressa de récupérer le boîtier et l'ouvrit.

Gardant l'espoir que ce DVD lui donne des informations, il le mit dans le lecteur et se mit devant les jambes écartées.

FLASHBACK :

Salvatore prit la caméra et actionna le bouton. Il fit quelques essaies seul, dans son bureau avant de s'engager dans le couloir lentement. Il poussa la porte lentement en espérant surprendre la jeune femme.

- Te voilà Il mio amore. Dit-il d'une voix rauque.

La jeune femme sourit timidement en se cachant le visage.

- Salvatore pitié ! Pas de caméra ! Geint-elle en balança son corps timidement.

- enlève tes mains je veux te voir !

À l'aide de sa main libre, il les baissa pour filmer son visage.

- Tu es impossible ! Je t'avais dit non. Gloussa-t-elle en posa une main sur la caméra.

Il retira sa main et se pencha pour l'embrasser, avant de se reculer pour l'avoir en gros plan.

- C'est moi qui décide Amore !

Elle resta immobile en le suivant des yeux alors qu'il tournait autour d'elle.

- Je t'avais dit que cette robe serait parfaite sur toi.

Elle tira sur les manches avant d'écarter les bras.

- Tu trouves ?

- Oh que oui ! Tourne !

Elle fit un tour sur elle-même puis un autre, avant de vaciller.

- Rosie ?

Il posa la caméra sur le rebord de la commode pour la rejoindre.

- Tu vas bien ?

- C'est juste un tournis, j'ai dû tourner trop vite.

Salvatore la souleva, pour la déposer sur lit.

- Tu es sûre ?

Alors qu'il s'était mit derrière elle pour ramener son dos contre le torse, la jeune femme posa sa main sur tête.

- Certaine.

Il captura ses lèvres en tenant son visage fermement.

Elle se lova contre lui jusqu'à écraser son visage contre son torse.

- Tu devrais dormir un peu Rosie.

Elle se retourna à l'inverse de lui, pour caresser son bras qui entourait sa taille.

- Je vais couper la caméra, je reviens.

Salvatore se vit avancer vers la caméra et la couper, il se recula en fixant l'écran noir. Il prit son visage entre ses mains en ayant enfin des images, soudain son cerveau parut fonctionner de nouveau, mais beaucoup trop vite.

Mon dieu. Souffla-t-il.

Salvatore tambourina à la porte comme un fou. Sa gorge se noua alors qu'il attendait qu'on lui réponde.

Enfin la porte s'ouvrit pour laisser place au père de Rosie.

- Monsieur Cortezy ? Mais....

Salvatore le poussa dans sa propre maison délicatement et grimpa les marches en la cherchant.

Il ouvrit toute les portes alors qu'une femme s'arrêta avec des petits body dans la main.

- Victor ? S'interrogea cette dernière en le regardant les sourcils froncés.

Il grimpa les marches.

- Pour l'amour du ciel monsieur Cortezy qu'est-ce qui vous prend ?

- Je vous en prie Victor appelez-moi Salvatore, je me souviens maintenant, où et Rosie ?

Impatient, il lui avait saisi les épaules.

L'homme remonta ses lunettes, incrédule.

- Je l'ignore elle n'a pas voulu me dire où elle allait, sa gynécologue lui a conseillé du s'éloigner quelques temps, elle a refusé de me dire où.

Salvatore le dévisagea avant de redescendre les marches à toute vitesse.

- Je sais où elle est ! Dit-il en ouvrant la porte. 

Éprise d'un MilliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant