Chapitre 12

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Partagée entre l'envie et la raison, Rosie devait choisir avant qu'il ne soit trop tard et elle ne parlait pour son désir qu'il reste mais pour la suite.

Car il n'y en avait pas.....

- il est temps pour vous de partir monsieur Corezy.

Sur ses mots, elle referma la porte légèrement.

- merci pour tout.... glissa-t-elle avant de totalement la refermer.

Son père était effectivement venu la chercher, mais parce que elle était complètement anéantie après le départ de l'homme. Une heure après son départ elle s'était laissée aller dans une spirale de désespoir.

Elle n'oublierai jamais ce baiser, il avait été si doux.

Mais cette rencontre devait maintenant rester dans son passé.

- Rosie mon ange ?

Elle battit des paupières pour revenir à la réalité.

- oh papa pardon j'étais ailleurs.

Il lui adressa un regard inquiet.

- chérie que ce passe-t-il ? Depuis ton retour tu es toute chamboulée.

Un père reconnaissait toujours un chagrin et lui en particulier, il se tarda pas en enjamber sa pile de livre pour la rejoindre sur le canapé.

- je... c'est juste un peu de fatigue.

- non tu me mens Rosalie, je sais quand quelque chose te chiffonne.

Elle retint une larme en raccord avec le souvenir de ce milliardaire italien la tenant fermement par la taille, pour l'embrasser tendrement.

Elle se laissa tomber contre son épaule, aussitôt il la serra contre lui.

- si c'est un petit voyous qui te met dans cet état je jure que.....

Rosie avait ri en posa un doigt sur sa bouche.

- pas de voyou papa rassure-toi.

Son père était le meilleur soutient dans ce genre de situation et elle se souvenait encore de sa réaction quand elle avait eu son premier chagrin d'amour.

- si quelqu'un te fait le moindre mal mon ange, il faut que tu me le dises.

La cheminée en face d'elle, raviva ses souvenirs de ses trois jours passés dans le chalet. Elle se cacha les yeux contre l'épaule de son père et y trouva du réconfort et de la tendresse.

- c'est juste un peu de fatigue ne t'en fait pas.

Il se mit à caresser ses cheveux.

- lundi tu retournes à l'université ? Demanda-t-il prudemment.

Elle ferma les yeux et exposa sa lourde fatigue d'un bâillement.

- oui je pense pouvoir reprendre un peu les cours mais si ça ne va pas j'arrête.

- tu es libre de faire tes propres choix maintenant.

Son père avait encore su trouver les bons mots. Elle déposa un baiser sur sa joue et lui souhaita bonne nuit, à son passage, alors que des tas de livres jalonnaient la pièce, Rosie lui en prit un au hasard et lui lança un baiser de loin.

Quand elle rejoignit sa chambre, Rosie eut le premier réflexe d'allumer son ordinateur, cela faisait maintenant deux jours qu'elle était rentrée et elle ne parvenait pas à faire éteindre ses images de sa tête.

Elle tapa le nom de l'homme et les informations étaient fleurissantes, tout d'abord elle avait lu un première article signalant son retour à Chicago. Puis pleins d'autre pages comportaient des articles sur lui et sa fameuse fiancée, apparemment le presse était au courant de la tromperie de cette dernière. Quand elle tomba sur une photo d'eux enlacés, Rosie recula sa tête, cette femme était taillée comme un top model, Rosie avait du cligner des paupières avec une pointe de jalousie.

Elle était belle et dotée de beaucoup d'assurance, quant à Salvatore, il était si beau qu'elle n'était sûrement pas la seule à avoir été embrassé par lui. Elle baissa les yeux sur un autre article, qui annonçait déjà la réconciliation des deux amoureux.

Rosie ferma son ordinateur et se laissa tomber sur son lit.

Son cœur et son corps était lourd de reproche, elle s'en voulait énormément d'avoir pu croire que ce baiser aurait peut-être eu un peu de sens pour lui.

Elle prit son coussin se recroquevilla et ferma les yeux.

Le silence gagna la pièce, elle entendit son père grimper les marches, rapidement elle posa son ordinateur sur le bureau et se glissa dans le lit. Depuis la mort de sa mère, il venait chaque soir l'embrasser sur la tempe, Rosie ferma les yeux pour feindre de dormir. Quand il posa ses lèvres comme un rituel, elle ne put s'empêcher de sourire.

- bonne nuit Rosie. Chuchota-t-il comme à une enfant que l'on borde chaque soir après une histoire.

- bonne nuit papa. Dit-elle s'en pouvoir s'en empêcher.

Elle voulait minimiser sa peine, elle rusait chaque jour d'idée et de tendresse pour lui faire oublier le chagrin et Rosie voyait dans ses yeux une nette amélioration.

Salvatore abandonna son travail, il se laissa tomber sur le dossier de son fauteuil et le tourna vers les grandes baies vitrées. Il croisa ses mains à l'arrière de sa tête en le monde avait pour ainsi dire cessé de tourner. Il n'avait qu'un seul mot à la bouche depuis son retour à Boston.

Rosie.

- Salvatore ?

Coupé dans ses pensées, son sang ne fit qu'un tour et il se retourna.

Flynn hésita à rentrer avant qu'il ne lui dise d'une main.

- tu es toujours là ? Tous le monde est partit.

- j'ai besoin de travailler.

Suspicieux il s'approcha.

- tu as l'air ailleurs ça va ?

Salvatore laissa ses yeux vagabonder dans la pièce en expirant.

- oui je vais bien, j'ai juste besoin de travailler pour me vider un peu l'esprit.

Flynn n'insista pas, il lui adressa des politesses qu'il avait que très peu entendu, trop occupé à pensé à Rosie Horth.

- ce baiser n'était rien qu'un simple baiser mon vieux. Se murmura-t-il à lui-même. 

Éprise d'un MilliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant