Éprise d'un Milliardaire

Chapitre 17

Comme prévu, il était passé là chercher avec même quinze minutes d'avances. Rosie s'adonna à sa passion du moment..... rester très calme et réprimer toute tentation. À bord du jet privé, c'est nerveusement qu'elle s'amusa avec les télécommandes. Elle ne savait toujours pas quelle force l'avait poussé à accepter cette folie.

- Vous êtes nerveuse ?

Elle lui jeta un bref coup d'œil.

- naturellement que je suis nerveuse !

Il lui prit de force la télécommande et obligea son visage à se tourner dans sa direction d'une simple pression sur le menton.

- vous n'avez aucune raison de l'être, respirez Rosie.

- où est votre fiancée ? Lâcha-t-elle désireuse de savoir qu'elle place elle occupait en ce moment même.

- ma fiancée ? Répéta-t-il les yeux noirs comme si elle venait d'insulter son honneur.

- les journaux en parlaient et....

- première règle Rosie ne jamais écoutez ou croire les ragots de la presse.

Elle se laissa emporter par la passion et cette excitation quand il avait parlait durement. Puis elle se reprit, avant de céder au péché défendu.

- il y a une autre règle ?

- plusieurs je dirais, mais nous avons encore de longues heures devant nous pour en parler.

Elle rougit les yeux écarquillés.

- Hein !

Il caressa son visage d'un simple sourire ténébreux.

- détendez-vous Rosie.

Il prit sa main et la porta à ses lèvres.

Ce contact lui provoqua une inhibition de parole.

Il reprit son sérieux en gardant ses doigts enlacés au siens. Son sang lui monta à la tête, l'extinction de sa voix était assez suffisante pour comprendre qu'elle ne survivrait pas à ce voyage indem.

Elle avait l'impression d'être dans un vieux roman à l'eau de rose où les deux amant se cache pour vivre leur histoire. Car l'éloigner de New-York était clairement significatif de ses intentions.

Il voulait peut-être la cacher pour la protéger. Songea-t-elle en fixant le hublot.

Quand elle vit son reflet, immédiatement elle se demandait ce qui pouvait bien lui plaire chez elle.

Qu'avait-elle de différent ?

Pourquoi tant d'acharnement ?

- rassurez-moi, vous ne faîtes pas tout ça pour me mettre dans votre lit ? Demanda-t-elle à demi-voix.

Cette faible question était parvenu sans difficulté à son oreille.

Il vira son regard aux siens.

Il se rembrunit et serra sa main contre la sienne.

- si j'avais voulu que votre corps, je vous aurez fait l'amour dés le premier jour de notre rencontre.

Elle sentit une pointe de colère dans la voix.

Un muscle de sa mâchoire tressauta.

- j'ai le droit de me poser des questions.

- effectivement vous avez le droit et je vous répond avec sincérité.

Il avait relâché sa main.

Par sa faute, l'ambiance devint froid et tendue.

- ne pouvons nous pas passer un agréable voyage sans que vous me preniez pour un satyre dévorant ses proies dans son lit ?

Elle déglutit devant cette définition glaçante.

- bien sûr que si. Dit-elle d'un faible sourire.

- bien... je fais ça pour vous, si je vous emmène en Italie c'est parce que vous êtes importante.

Il marqua une pause en la dévisageant.

- si j'étais un homme à femme, je vous aurez fait l'amour au chalet, vous, vous seriez réveillée avec un mot dans lequel j'expliquerai que c'était sympa, que nous avons passé un bon moment, je vous aurez glissé entre deux phrases que j'ai pris mes précautions, qu'il est inutile de me piéger avec une quelconque grossesse, vous auriez décelé à chaque fin de phrase un comportement puéril.

Il s'arrêta pour se redresser tout en la regardant sévèrement.

- Rosalie ? Ai-je l'air d'être ce genre d'homme ?

Son sang n'affluait plus dans ses veines, le bout de ses doigts était gelé.

- non pas du tout.

- Perfetto !

De son index, il lui demanda de s'approcher.

Rosie se sentit étouffer à cause de sa ceinture, elle s'avança, il captura ses lèvres d'un baiser ardant.

- essayez de dormir un peu maintenant.

Elle prit son conseil comme un bon moyen pour reprendre ses esprits. Elle quitta cette proximité qu'il y avait entre eux et tourna la tête.

Elle ferma les yeux sans pouvoir résister à la tentation de lécher ses lèvres.

Elle se demandait combien temps tiendrait-elle avant qu'elle ne fasse ce que son corps lui dictait, depuis qu'il avait posé les yeux sur elle.