CHAPITRE 52

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Ibrahim : J'AI UN PUTAIN D'CANCER ! VOILÀ C'QUE J'AI !

Moi : ...

Ibrahim : ...

Moi : Tu...tu...

Ibrahim : Steuplait Aliya me regarde pas avec de la pitié, pour l'instant j'suis là ! Aimes moi, c'est tout ce que je te demandes ... juste, aimes moi !

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^DANS LA PEAU D'IBRAHIM^


[ . . . ]
23 h 45


Ça fait 1h qu'elle est dans mes bras à pleurer, elle dit qu'elle veut mourir avec moi ou des trucs comme ça,

Aliya : *pleures* Comment j'vais faire sans toi Ibrahim ? Comment j'vais faire ?

Moi : Écoutes moi, pour l'instant Allah ne m'a pas encore repris alors fais comme si j't'avais rien dis !

Aliya : Tu m'avais promis que tu resterais jusqu'à la fin de tes jours avec moi ! *pleures*

Moi : C'est ce que je suis en train de faire bébé, ce sont mes derniers mois et je les passe avec toi et ma fille !

Aliya : Pourquoi toi ? *pleures* Tu mérites pas !

Moi : Si, je t'ai frappé, violé, insulté, blessé ! Je mérite tout ça, fallait qu'on me punisse pour tout le mal que je t'ai fais !

Aliya : PAS COMME ÇA *elle fond en larmes* T'ES UN HOMME BIEN ! T'AS PAS L'DROIT D'ME LAISSER SEULE !

Je prend sa tête dans mes mains et je lui embrasse la joue, elle était toute mouillée à cause de ses larmes !

Moi : Pleures plus pour moi princesse, j'le mérite pas...

Elle s'est blottie contre moi, elle avait sa tête dans mon cou et je pensais, je réfléchissais. J'avais presque les larmes aux yeux quand j'me dis que j'vais laisser ma femme, ma fille, mon meilleure pote, ma mère, mes soeurs ici ! Je ne veux pas tous leur dire que j'ai un cancer sinon ils vont déprimer et j'veux pas ça, c'est égoïste, mais c'est pour leur bien ...

Aliya : Si tu savais comme je t'aime...

Moi : Embrasse moi alors

Aliya : J'ai pas la force *pleures*

Moi : Laisse moi faire !



^DANS LA PEAU D'ALIYA^



Il met sa main derrière ma nuque, pose ses lèvres sur les miennes, puis m'embrasse ! J'oubliais tout, ses baisers me rendent folle, j'oublie toujours tout quand il est avec moi, j'ai des frissons quand il me touche tellement que je suis amoureuse de lui.

Je pensais pas en arriver là, moi Aliya, une arabe mariée avec un 100% noir, je ne pensais vraiment pas y arriver mais regardez nous maintenant, nous attendons une fille ...

Je réfléchissais tellement que je n'ai même pas remarqué qu'on avait changé de position, j'étais maintenant allongé sur le lit, lui sur moi en train de retirer mon tee-shirt !

« La rebeu et le renoi »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant