Jour J. (2)

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Un bip retentit autour de moi mais je ne peux pas ouvrir les yeux. Je sens une matière sous ma tête, et quelque chose me frotter le ventre, et me tenir chaud les épaules. Je sens une odeur bizarre, tel celle des hôpitaux, mais je ne peux toujours pas ouvrir les yeux.

J'arrive à bouger le bout des doigts de mains et de pieds, et à mouvoir un peu la tête.

Le bip aigu retentit toujours dans mes oreilles et j'arrive enfin à bouger mes yeux dans mes paupières.

Mes cils tremblent lentement, et finissent par s'ouvrir, laissant mes yeux découvrir une nouvelle fois le monde.

Mais tout est flou. Je ne vois que des brides de lumières, quelques touches de couleurs, mais pas assez clairement.

Je sens un liquide froid couler le long de mes joues. Des Larmes.

Je ne sais pas pourquoi elles coulent, sûrement parce que je fais tout mon possible pour voir autour de moi.

Je cligne des yeux plusieurs fois, finissant par apercevoir un fauteuil blanc, dans lequel repose une personne cachée par une capuche et une cagoule. Je cligne encore une fois des yeux et la voit clairement. Elle me fixe... Enfin, je pense, puisque je ne vois pas ses yeux.

Soudain, cette personne se lève et avance vers moi. Je vois ses mains brandir quelque chose et le déposer sur ma table de nuit.

J'ouvre la bouche pour parler, mais rien ne sort.

La personne s'en va avant de fermer la porte derrière elle.

J'essaye de me lever pour le rattraper mais mon corps refuse de m'obéir et je m'effondre sur mon oreiller.

Soudain, des infirmiers entrent dans ma chambre en trombe et s'approchent de moi, avant de s'occuper des machines qui m'entourent.

-Okay, dit l'un deux en m'observant de ses yeux verts. Est...ce...que...tu...peux...bouger ? articule-t-il.

Je hoche la tête, et il souffle de soulagement.

-Peux...tu...parler ?

J'ouvre la bouche pour essayer mais rien ne sort.

-Okay, me dit-il. Ne panique pas, tout va bien.

Les autres infirmiers enlèvent les films accrochés à ma peau, débranchent les machines et rangent le matériel.

-Ce n'est pas sur que tout soit en ordre. Nous devons vérifier son état, dit un infirmier à une infirmière qui hoche la tête.

Cette dernière va prendre une seringue et viens vers moi avant de la planter dans mon bras et de pousser.

Je me mords la lèvre sous la douleur. Puis elle finit par l'enlever, et sortir de la salle.

-Bien. Maintenant, tu vas te redresser lentement et t'asseoir, d'accord ? me demande l'infirmier comme un père à sa fille.

J'acquiesce et me lève doucement, aidée du docteur habillé de blanc. A ma grande surprise, j'arrive à me redresser et à me tenir assise.

-Bravo, me félicite le médecin.

Je souris alors qu'il s'en va. Puis l'infirmière à la seringue revient et parle à l'homme en blanc qui sourit avant de se tourner vers moi.

-Normalement, tout va bien. Dans quelques minutes, tu pourras de nouveau parler et bouger sans problèmes. Par contre, ta jambe est cassée et nous allons devoir te mettre un plâtre.

Je hoche la tête en l'écoutant. Une jambe cassée, ce n'est rien si je peux parler et bouger tranquillement.

-Tu dois te demander ce qu'il t'es arrivé, reprend le médecin.

En effet.

-Une voiture t'a percutée et tu est tombée dans le coma pendant environ une semaine. C'est un exploit ! La plupart des personnes comateuses restent inconscientes pendant plusieurs mois, ou même, ne se réveillent pas. 

Je grimace à cette nouvelle. J'en ai eu de la chance.

-En plus, souvent, les gens se réveillent en ayant tout oublier. Mais toi, tu dois encore te souvenir.

A vrai dire, c'est flou dans ma tête. Trop flou pour que je puisse confirmer son hypothèse.

-On va encore un peu s'occuper de toi, puis te poser des questions pour confirmer ton état, et enfin, te mettre un plâtre, finit l'infirmier.

J'acquiesce. De toute façons, je ne peux faire que ça.

Les médecins commencent par me faire des tests, me poser des questions, et à me faire plusieurs prises de sang.

Enfin, ils me posent des questions, me demandant si je me souviens de quelque chose avant mon accident.

Ne pouvant pas parler, j'arrive à leur écrire avec ma main tremblante que c'est flou. Ils me disent qu'il me faut du temps et m'expliquent pleins de trucs par rapport au cerveau que je ne comprends pas.

Enfin, ils s'occupent de ma jambe et elle finit bien vite protégée par une matière blanche.

-Veux-tu qu'on appelle des proches ? me demande l'infirmier.

Des proches ? J'ai des proches ?

-Je..., j'arrive à dire.

Je souris. Le médecin a raison; j'arrive à parler.

-Je... je... n'ai... pas... de pr...proches...

-Tu en as sûrement. Tu ne dois juste pas t'en souvenir.

Oui. C'est sûrement ça.

Enfin, les médecins me permettent de me reposer un peu, et je m'endors assez vite, crevée par tout ce qu'il vient de se passer.

......

LYDIE IS BACK !!!!

Bon, j'avoue, j'ai hésité entre la réveiller et la tuer, mais j'ai finis par être gentille. :)

J'espère que ce chap vous a plu, moi, je ne sais pas vraiment parce que comme n'étant jamais tombée dans le coma, je ne sais pas quelles sont les étapes prises en charge après s'être réveillée. Je crois juste que on se réveille sans se souvenir de grand chose...

Fin bref,

A suivre.

Dans mes bras | Zayn Malik | Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant