Les enfants de Gotham -Tome 1 : La Relève-

CHAPITRE 16

Chapitre 16

La porte claque à la volée dans la pièce sombre. Une maigre fenêtre laisse un fin filet de lumière scinder la salle. Un son familier résonne. Des coups volent, du verre se brise, du bois tombent, des pas courent, et la douleur assaille les deux opposants qui gémissent. Passa alors dans la fine lumière une silhouette célèbre. Toute fondue de noire, ne laissant apparaître qu'une mâchoire carré et des lèvres charnues, ainsi que les points noir d'une barbe mal rasée. Les yeux d'un blanc opalin sortan d'une noirceur sans nom. Ils avaient alors reconnu le chevalier de Gotham. Devant lui bougeait à une vitesse phénoménale une ombre de plus qui était néanmoins discernable. Sans même se lancer un regard, ils coururent aider la chauve-souris. Pas besoin d'un coup d'oeil complice, ils savaient tous que ce même instinct prenais le dessus au même moment. Une plus petite silhouette semblait emprisonner par l'ombre de l'inconnu. Dans un même temps, Karl frappa lourdement l'homme lorsqu'il fut distrait par Batman et Karen s'empara de la victime pour l'emmener dans la seule zone de clarté. Elle reconnue alors un de ses camarades de classe, Jason Loeb. Son visage était plissé dans une expression terrifié qu'y l'enlaidissait plus qu'il ne l'étais déjà. Karen ne le portait pas spécialement dans son coeur, mais c'était un Homme comme un autre. Elle le poussa alors violemment vers la porte et s'assura qu'il s'en aille. En le voyant détaler permis les oiseaux empaillés, elle fut soulager et retourna au combat. Pendant ce temps, les autres se battaient corps et âmes contre leur assaillant. Lucy fut la première à s'être élancée contre lui après le coup de Karl. Elle réussi à lui donner un coup de pied dans le genou par surprise, mais ce dernier ne se plia pas sous la douleur, comme souhaiter, et agrippa la jambe de la jeune fille à deux mains pour l'envoyer brutalement plus loin. Cette dernière, par chance, ne se heurta qu'au mur du fond. Le dur choc entre son dos et le plâtre sembla encore résonner dans son crâne avant qu'elle ne s'écrase sur le sol et qu'elle soupire bruyamment. Furieux, Damian s'élance sur sa cible et lui assène deux durs coups aux côtes avant qu'il ne soit lui même écarter du combat. Tandis qu'il s'approche lentement de Lucy pour l'aider à se relever, Priscilla se glisse derrière l'adversaire. Elle lui assène un violent coup dans le dos, lui arrachant un cri étouffé. Le crissement de l'acier résonne dans le noir. Priscilla retombe finalement comme les autres contre un pan de mur. Lylle tente à son tour une approche, ses points fusant sur le visage de son ennemi. Mais ce dernier semblait encaisser sans un mot. Soudain, il pare son poing d'une main, avant de l'envoyer plus loin avec violence. Karen et Karl tentent une même attaque tout les deux. Ils fondent les deux sur leur ennemis qui, après avoir encaisser le coup porter sur ses deux jambes, les bats à plat de couture. Mais alors qu'il entreprenait une course poursuite avec le jeune homme, les adolescents se relevèrent. Lucy aidé par Damian, Lylle s'appuyant contre le mur, et Karen et Karl s'entraidant. Il formait une ligne droite, une barrière face à la porte. Et, derrière eux, comme une  ombre menaçante, la carrure du Batman, le regard carnassier. Contraint, l'ennemi brisa d'un coup la fenêtre et, en se contorsionnant légèrement, s'échappa. On ne vit dans la lumière extérieure qu'une masse noire s'éloignant au loin. Il n'y avait aucun doute, c'était le tueur. Tous se posèrent alors dans le rayon de lumière.

<<-Que faites-vous ici, questionne avec une pointe de colère la voix atrocement grave du justicier.

    -De rien, surtout, marmonne Damian en croisant ses bras sur son torse, la mine enragée.

    -On est en sortie scolaire. On a entendu du bruit alors on est venu, explique Lucy d'une voix plus calme.

    -Avoue-le, s'exclame Damian. Tu as besoin de nous! Robin est mort, et tu ne peux plus t'occuper de Gotham seul! On est la seule solution!>>

Batman, qui d'ordinaire est taciturne et stoïck, songe aux paroles de son fils. Quand soudain, des râles rauques semblent émaner de la noirceur de la pièce.