Chapitre 16

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J'ai les jambes qui trembles, je ne peux plus réfléchir, mon père me prend dans ses bras et me caresse les cheveux. Je déteste l'avion. Nous sommes enfin arrivés à Philadelphie, à peine nous avons récupéré nos bagages, que Jacob lâche sa valise et commence à courir vers un groupe de trois personnes.

Mon père déclare à haute voix :

-Je vois qu'il a repéré ma surprise.

Je regarde Jacob qui revient tout excité.

-Merci Dimitri !!! , il se tourne vers une femme d'environ une cinquantaine d'années, je pensais que vous ne pouviez pas venir avant un mois !

-Surprise mon chéri !

Mon père salue les trois personnes et me présente.

-Violette, voici les parents et la grande soeur de Jacob: Patricia, Rolf et Caroline.

Patricia se penche vers moi et me fait une accolade.

-Enchanté de te rencontrer Violette !

-Ravie de vous voir Madame Sartorius !

Rolf et Caroline me salue à leur tour. Nous sortons tous de l'aéroport. Un homme corpulant nous attends avec une pancarte avec écrit"Magcons" entre les mains. On s'installe tous dans un van qui nous conduit à l'hôtel. Nous déjeunons à la cafétéria puis nous partons dans nos chambres. En ouvrant ma porte, une valise est posée dans l'entrée. Je m'avançe et aperçois une silhouette avec de longs cheveux roux. Je prends mon courage à deux mains et décide de faire plus ample connaissance avec cette personne. Je toussota pour attirer son intention.

-Bonjour...

L'inconnue se retourne.

-Mademoiselle Flore ?!

-Bonjour Violette, ravie de te revoir.

-Qu'est-ce que vous faites ici ?

-Je viens donner des cours à toi et aux garçons, mais un peu plus à toi puisqu'après tout je suis ton professeur particulier.

Elle me fait un clin d'oeil et je lui réponds par un grand sourire. Elle se dirige vers l'entrée de la chambre et prend sa valise qu'elle pose sur son lit. Toujours de dos, elle me fait une remarque.

-Je ne mettait pas tromper, tu as fait beaucoup de progrès. Tu t'exprime très bien mais il faudra qu'on revoit un peu ton vocabulaire, tu a quelques lacunes et cela s'entend. Elle fait un pause le temps d'ouvrir sa valise.,Tu as compris tout ce que vient de te dire ?

Elle m'a parlé en anglais, je lui réponds en français.

-Oui ne vous inquiétez pas, Mademoiselle Flore.

J'attrape ma valise et la vide à mon tour. J'avise le pull Magcon que mon père m'a offert quand nous avons emménagé aux Etats-Unis. Je retire mon gilet et l'enfile, quand je me retourne vers mon professeur, elle aussi porte un pull de la tournée qui, en plus, est le même que moi. A la vue de cette ressemblance, nous rigolons. Nous discutons pendant un certains temps, curieusement, Mademoiselle Flore m'a révélé des informations personnelles sur elle; par exemple, j'ai appris qu'elle avait quarante ans au lieu de vingt. D'ailleurs, elle m'a supplié de l'appeler par son prénom, j'ai fini par céder mais je continu de la vouvoyer.

Mon père entre et souris, bêtement, à Sandy. Une flamme brûlerait pour cette femme dans le coeur de mon aîner ? Je remarque aussi que Mademoiselle Flore n'est pas insensible au charme de mon parternel. Nous partons au zoo. Dans le mini-bus, je m'assois au fond avec Cameron.

Mon Colocataire (Jacob Sartorius)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant