Ꭶtar Ꮚars Ꭶtory Ᏼook

OS // Rogue One // (Jassian)

Après avoir vu Rogue One deux fois au cinéma et après avoir pleuré pendant 6 heures en PLS dans ma baignoire parce que les deux personnages principaux ne s'étaient pas embrassés je me suis dit qu'un OS s'imposait.
ATTENTION SPOILER !!!
Vous êtes prévenus.
(Ce texte date alors toutes mes excuses pour sa Non-qualité et pour les fautes très nombreuses xD)
~•~

Accroupis, blessés et souffrants, sur le bord de la grande plage de sable fin, l'écume salée de l'océan leur chatouillant le cœur, ils observaient sans un mot la destruction et la mort se profiler au loin, monter dans le ciel comme une ombre vengeresse, courir vers eux, qui regardaient l'horizon disparaître.
Et ils se sentirent fiers.

L'étoile de la mort venait de tirer impunément sur une de ses propres bases, dans le seul but d'empêcher les rebelles d'avoir de l'espoir, dans le seul but désespéré et vain de les détruire eux et leur cause. Les gens là haut, dans leur lune d'acier, n'avait pas de cœur, pas d'état d'âme, ils étaient prêts à tout sacrifier pour gagner, jusqu'à décimer l'un de leurs postes de transit les plus importants. Ils n'hésitaient devant rien, ne reculaient pas, jamais, et c'était bien pour cela que la rébellion ne s'éteindrait jamais.

Parce que des milliers de fois plus fort, ils y croyaient, les rebelles se battaient, sacrifiaient leurs vies sans regretter. Et les autres, partout dans la galaxie, amis ou ennemis, le savaient. C'était pour ça qu'ils gagneraient toujours.
Et aujourd'hui était une immense victoire.

C'était une immense victoire parce qu'elle avait réussi, elle avait réussi à transmettre les plans si convoités de l'Arme Destructrice qui polluait leur ciel à la flotte rebelle, elle s'était battu jusqu'au bout pour que ces fichus plans entrent en leur possession, ils s'étaient tous battu, avec toute leur force et leur conviction. Et maintenant plus rien ne pourrait jamais les empêcher de sauver la galaxie, rien du tout.

Oui, Jyn Erso, fille de Gallen et Lhira Erso, dignitaires de l'Empire qui avait causé leur chute, qui avait disloqué sa famille, venait d'accomplir ce que son père s'était évertué à faire et à espérer ces quinze dernières année, enchaîné à l'implacable machinerie du destin. Et elle en était fière, monstrueusement fière, même si la mort tomberait sur elle comme une pluie dans peu de temps, même si elle n'avait plus aucune chance de revoir un jour l'infinie beauté d'un ciel étoilé paisible, même si tout était fini pour elle. Elle était fière. Et elle savait que quelque part dans la Force, dans le ciel ou ailleurs, ses parents pleuraient, qu'ils souriaient en la voyant là aujourd'hui et que personne dans cet univers ne pourrait jamais lui retirer ça.

Maintenant elle guettait l'océan, patiente, attendant que la grande vague vienne l'engloutir, mélancolique, nostalgique, mais sans la moindre once de regret.

Sur le rebours des secondes elle repensa à son parcours, à tout ce qu'elle avait fait, tout ce qu'elle avait dit, tout ce qu'elle aurait voulu faire, tout ce qu'elle aurait voulu changer, tout ce qu'elle ne reverrait plus jamais, tout ce qui l'avait mené ici. Tout ce qu'elle aimait.

Elle pensait, quelques jours seulement auparavant, qu'elle terminerait sa vie en prison, derrière les barreaux rouillées d'une cellule humide puant le moisi et les remords, comme tant d'autres avant elle.

Elle n'aurait certes jamais pût imaginer que l'Alliance allait débarquer ainsi dans sa vie, pleine de promesses, soudaine, inattendue, mais elle n'en était pas moins heureuse. C'était un peu ce qu'elle avait toujours attendu, l'occasion de faire ses preuves, de se montrer sous son vrai jour et d'enfin se battre pour une cause en valant la peine.

Elle s'était si vite retrouvée embarquée dans des histoires encore plus folles que celles qu'elle vivaient autrefois, qu'elle en avait perdu le fil du temps, les heures lui paraissaient parfois des jours, et les minutes des secondes. Elle avait tout accompli selon ses règles, ses codes, sans se soucier des ordres et de ce qu'on lui demandait de faire, mais elle avait gardé dans l'esprit qu'elle faisait ça pour les autres, ça avait au moins eu le mérite de la rendre raisonnable.