Chapitre 39

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J'ai publié mon rantbook, passez le voooooooir !

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"Ma tendre Hermione,

Laisse-moi déjà tout t'expliquer.

Te rappelles-tu qu'au retour de ta quatrième année, tu avais l'air bien triste en rentrant. Je savais que tu adorais Poudlard mais jamais tu n'étais revenue avec cette tête-là. En général, tu nous faisais un grand sourire et nous prenais dans tes bras. Mais tu avais l'air ensomeillée et fatiguée. Alors je t'ai d'abord laissée te reposer mais je me posais déjà des questions. Que se passait-il ? Le lendemain, tu n'allais pas mieux et je t'ai donc demandé ce qu'il te rendait comme ça. Tu m'avais répondu qu'un mage noir était revenu mais qu'il ne fallait sûrement pas que je m'inquiète. C'était un peu compliqué mais j'ai essayé de sortir cela de ma tête. Tu n'as voulu me donner d'autres détails mais je pense qu'il y avait autre chose. Était-ce pire ?

En rentrant de ta cinquième année, tu étais... Plutôt heureuse mais toujours très fatiguée. Que s'était-il encore passé ? N'aurais-tu donc jamais une année d'étude normale ? Comme la dernière fois, je t'ai laissé dormir et souffler tranquillement. Le lendemain, tu m'as dit qu'au ministère de la magie, comme le nôtre mais pour le sorcier, tu t'étais battue avec des partisans de ce fameux mage noir. Tu ne sais pas à quel point j'ai été choqué à ce moment là. Ma fille avait mené un combat avec des mages noirs beaucoup plus âgés qu'elle, en rentrant sans trop de dégât. J'étais tellement fière de toi mais quand même terrifiée de ce qu'il se passait chez les sorciers.

Après plusieurs réflexions, j'ai commencé à vraiment être inquiète... Et si un jour, ces partisans viendraient chez nous pour te chercher ? Ou s'ils nous faisaient du mal pour t'atteindre ? Il ne faudrait surtout pas que ça arrive ! Peut-être qu'ils voudraient que tu leur donnes des informations sur ton ami, Harry Potter. Alors pendant cet été, j'ai commencé à t'écrire cette lettre. Il fallait qu'il te reste quelque chose de moi si la fin de mes jours approchaient.

Normalement, tu ne tomberas jamais dessus, en tout cas, je l'espère. Je ne la mettrais dans ta valise seulement si je me sens en danger. Si tu lis cela, ma chérie, c'est que j'ai vraiment peur ou que je ne suis plus de ce monde. 

Ne t'inquiète pas, Hermione, nous serons toujours là avec toi. C'est juste que tu ne pourras pas le voir. Ne t'éloigne surtout pas de tes amis car c'est ce qu'il te reste de plus précieux, ne les perds jamais. Reste accrochée à eux, parce qu'ils t'aideront et te supporterons dans tout ce que tu fais.

Vis ta vie le plus passionnément possible, parce que tu n'en as qu'une. Elle est trop courte, alors fais tout ce dont tu as envie de faire sans te soucier du reste.

Sache que je t'aime, de partout où je me trouve. L'amour d'une mère pour sa fille est infini.

Je t'embrasse,
Ta mère."

Hermione ne put retenir ses larmes qui coulaient. Elle ne saurait décrire toutes ses émotions. Tenir quelque chose que sa mère avait tenu lui semblait magique. C'était la seule chose qui lui restait d'elle et la brune comptait bien la garder pour toujours. À l'aide d'un sortilège récemment appris en cours de sortilège, elle enveloppa la feuille dans une couche transparente. Grâce à cela, rien ne tâcherait ou déchirerait le papier. Les membres du corps toujours légèrement tremblants, la Granger la reposa sur sa table de nuit et perdue dans ses pensées, elle s'allongea dans son lit. Sa respiration se calma doucement et elle tomba dans les bras de Morphée. Elle ne se réveilla pas avant tard le lendemain, plongée dans son sommeil reposant. Qu'est ce que ses parents lui manquaient... Mais maintenant, c'était un peu moins douloureux quand elle y pensait.

Le soir, Ginny espérait pouvoir parler à sa meilleure amie mais quand elle la vit en train de dormir, elle ne put s'empêcher de sourir et lui glisser un "Dors-bien" qu'elle n'entendit - évidemment - pas. La rouquine quitta le dortoir des sixièmes année pour rejoindre le sien et se changea en pyjama avant de s'enrouler dans ses draps. Peut-être que tout s'arrangera bientôt, en tout cas elle l'espérait. Son frère était revenu, Hermione le fera sûrement. D'ailleurs, Ron n'avait pas voulu lui dire ce que la brunette avait car d'après lui "il faut qu'elle vous le dise par elle-même".

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Le Weasley et le Potter étaient toujours assis dans la salle commune, sur une des tables, les places près de la cheminée étant prises. Ils reprenaient leurs mauvaises habitudes de se coucher à des heures tardives. Une tonne de parchemins étaient disposés un peu partout sur la table, ainsi que des livres et des plumes. Ils finissaient rapidement leurs devoirs pour le lendemain, n'ayant pas été prévoyant au travail que le professeur Rogue leur demanderait. Les deux meilleurs amis se concertaient toujours avant d'écrire quelque chose, mais formulaient toujours leur phrase différemment pour que les autres ne puissent croire qu'ils s'étaient mutuellement aidés.

- Je crois que Ginny a oublié son devoir de Divination, marmonna Ron en montrant un parchemin.

- Oh ne me parle pas de divination, maintenant que je n'en fais plus ! S'écria Harry.

- Elle travaille sur les rêves, poursuiva le rouquin en ignorant son meilleur ami.

- Avec les planètes ?

- Un truc du genre, ouais, je pense.

- Tu m'exaspères...

- Regarde ça, "Lundi, comme l'écart entre Saturne et Jupiter sera de trente milles kilomètres, j'aurais une énorme toux avec des maux de ventre".

- Ça me dit quelque chose ! Dit-il, pensif.

- C'était un de mes devoirs de divination, ria le Weasley.

Sur ce, ils éclatèrent de rire. De bons souvenirs leur revenaient en tête et cela les amusaient. Ils retrouvaient vraiment leur complicité.


Ne me fuis pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant