Chapitre 36

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Plusieurs semaines étaient passés depuis la rentrée des vacances. Hermione avait essayé maintes fois de parler à sa meilleure amie mais tout son courage semblait disparaître à chaque fois qu'elle se dirigeait vers elle. L'adolescente avait même eu le temps de préparer son discours d'excuses, tous ses regrets, d'assumer son énorme erreur et de l'apprendre par coeur. Cela devrait se passer la nuit, quand quasiment tous les Gryffondors seraient montés se coucher, la nuit. La brune savait que ses deux meilleurs amis veillaient tard le soir pour discuter librement et avoir du temps pour eux. Le couple n'était encore jamais monté en même temps, il y en avait toujours un qui partait avant l'autre. Alors. au moment où la rouquine serait seule ou quand elle ira se coucher, Hermione devrait aller lui dire tout ce qu'elle avait prévu. La brune s'était déjà rendue plusieurs fois à la séparation des deux dortoirs rouges et ors. Seulement, dès que des bruits de pas se faisaient entendre, elle courait se réfugier dans son lit. Et chaque soir, elle le regrettait.

Des choses avaient changé depuis la fin des vacances.
Son amie Luna était souvent venue lui raconter ses vacances : elle pensait avoir trouvé une piste sur les Ronflak Cornu en Norvège. À la base, ils ne se trouvaient pas normalement là-bas, mais selon elle, ces créatures ont besoin de changer d'habitat quand ils connaissent le leur trop bien. La Granger fut si heureuse d'avoir de la compagnie féminine qu'elle oublia que les animaux dont la blonde parlaient n'existaient pas. Enfin, d'après la Gryffondore. Retrouver Luna lui faisait du bien, c'était comme si elle retrouvait une chose perdue. La Lovegood lui avait comblé un vide rien qu'en discutant rapidement avec elle et jamais Hermione ne la remercierait assez pour ces moments de tranquillité qu'elle lui apportait. Sa voix rêveuse, ses projets fous, ses cheveux sales toujours emmêlés lui avaient manqué et pour rien au monde la brune n'échangerait leurs conversations passées. Parfois, Luna parlait de Ginny ou d'Harry et de ce qu'ils avaient récemment fait ensemble. Entendre leurs noms lui procurait un mal fou mais en savoir plus sur leur quotidien lui faisait le plus grand bien. La Gryffondore ignorait pourquoi la Lovegood était venue lui parler mais elle ne voulait pas le savoir : elle s'en fichait littéralement. Jamais la Serdaigle ne le ferait parce que Ginny ou Harry lui aurait demandé. D'ailleurs, le couple Weasley-Potter ne ferait pas ça ! Peut-être qu'elle voulait simplement avoir quelqu'un avec qui discuter, voilà tout.

Ensuite, sa relation avec Ron avait légèrement changé depuis l'arrivée du Thomas. Ce dernier s'était bien rendu compte que beaucoup de choses s'étaient passées lors de son absence et il essayait de reprendre un peu de place dans le coeur d'Hermione. Après tout, une semaine, ce n'était rien, ça se rattraperait facilement. Du moins, il le pensait. Dean tentait de parler à la Granger tous les jours et de la faire rire. Il glissait parfois quelques contacts physiques comme poser sa main sur son épaule tout en la regardant droit dans les yeux. Le métissé espérait l'atteindre, que quelque chose se déclenche chez elle et qu'elle se rende compte qu'elle l'aimait. Il en avait même rêvé, jamais il n'avait été si heureux. À l'heure du réveil, il fut bien déçu de se rendre compte que cela ne s'était jamais passé. Puis un autre jour, se maudissant d'avoir oublié son cadeau, il avait juré si fort qu'il était sûr qu'on aurait pu l'entendre jusque dans les salles communes de Serpentard. Ron s'était levé en sursaut et l'a insulté de tous les noms, plus qu'énervé d'avoir été réveillé pendant un jour de week-end. Dean l'avait royalement ignoré et fouillait dans sa valise où la lettre "P" était gravé au centre. Finalement, il prit sa baguette et marmonna le sortilège d'attraction. Le bijou qu'il avait acheté lors de la dernière sortie à Pré-au-Lard sauta dans ses mains. Comment avait-il pu oublié de lui envoyer pour Noël ? Le fin bracelet de couleur argent, un coeur de petite taille y était accroché, brillait aux premiers rayons de soleil. Étant doué en métamorphose, il décida d'écrire un mot sur le pendentif. Quoi écrire ? Il se le demandait bien. Il lui faudrait une phrase courte et simple qui signifisse quelque chose sans trop en dire. Et le plus important, il fallait que ça sonne bien. Après quelques instants d'hésitations, il opta pour "Pour toi" pour montrer sa présence auprès d'elle durant cette année. Ces deux mots, il les avait souvent prononcé quand elle était là. En général, c'était en fin de discussion, quand Hermione retrouvait son air mélancolique. La voir dans cet état lui faisait du mal mais il était sûrement trop tôt pour lui dévoiler les sentiments amoureux qu'il éprouvait à propos d'elle.

- Dis-moi, pourquoi prends-tu soin de moi comme ça ? Demanda-t-elle d'une voix hésitante. Nous n'avions pas vraiment été proches durant nos années à Poudlard. Je ne veux pas être méchante, pas du tout ! Tu as toujours été un très bon ami, ne t'inquiète pas ! C'est juste que je me demande souvent pourquoi...

- Pour toi, coupa-t-il. Tout simplement. Et ne t'en fais pas, je te comprends.

Par de simples phrases, il espérait qu'elle comprenne son amour pour elle, petit à petit. Il lançait souvent quelques indices discrets, des marques d'affection inhabituelles ou autre. Mais elle n'avait jamais rien remarqué, a son plus grande désespoir. Alors durant un moment, Dean avait enchaîné les sous-entends, les contacts physique, les compliments et là, la brune avait sûrement commencé à avoir des doutes sur ce brusque changement de comportements. La Gryffondore avait tendance à s'éloigner et le dévisageait souvent du regard à chaque parole hors-sujet. À la fin, le métissé comprit qu'il fallait se calmer et qu'il en avait trop fait. Mais maintenant qu'il risquait de perdre sa place dans le coeur de la Granger, fallait-il recommencer ?

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M

erci d'être toujours plus nombreux à lire ma fic, ça me fait tellement plaisiiiiir ❤

Ah oui, et aussi, les filles (à moins qu'il n'y ait des garçons qui lisent ma fic ?), je crois que je manque de... Vous savez, de... Comment on appelle ça déjà ?

Quand on l'a pas, on est triste.
Mais quand on l'a, on est heureux.
Non, c'est pas l'amour..

Attendez, je crois que je sais... L'INSPIRATION POUR ÉCRIRE LA SUITE, OÙ ES-TU BORDEL ?!

Ne me fuis pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant