Dream Remembers (En cours d'impression par Editeur)

Chapitre 19

Le lendemain, Cassie retrouva ses deux amis. John est enfin décidé à lui parler.

– Il faut qu'on parle Cassie, c'est important dit-il tandis qu'ils marchent tous les trois en direction du portail.

– Non ne fais pas ça Jo', tu ne peux pas, dit Drew soudain angoissée et paniquée. Elle tente de protéger son amie Cassie d'une menace qu'elle ne peut soup- çonner pour le moment.

– Il le faut bien, ça ne peut pas continuer comme ça, répondit John. Cassie regarda autour d'elle, elle ne veut pas interrompre la discussion de ses deux amis parlant d'elle à ses côtés.

– Tu as oublié ce que cela a provoqué la dernière fois, à ton avis pourquoi on en est là maintenant ? prononça Drew en chuchotant et en se retournant vers lui. Cette fois-ci Cassie ne peut faire semblant de ne rien enten-dre, elle arrêta sa marche et se retourna vers eux brusquement pour stopper net leur conversation.

– Quelle dernière fois ? Il faudrait me dire sur quoi porte la discussion là ! s'écria Cassie.

– Oui, justement je suis tout à fait d'accord avec toi... il faut t'informer ! dit John en fixant Drew.

– Tu sais, tu peux réagir de deux différentes manières, et c'est très difficile de savoir celle que tu vas choisir au final finit par lâcher Drew, afin d'apaiser leurs craintes et d'informer John un possible accord avec son opinion.

– Ne vous inquiétez pas, j'ai toujours été saine d'es-prit, promis je ne m'énerverai pas, dit Cassie afin de rassurer ses amis et de les inciter à dévoiler ce secret si précieux.

Soudain, une sonnerie retentit, Cassie se retourna pour regarder la grande horloge sur le mur du lycée. Quand elle se retourna, ses amis n'étaient plus là. Déjà partis en direction des salles de classe. Elle compris, elle n'en saura rien de plus aujourd'hui.

Sur le chemin pour rentrer chez elle, Cassie semble pensive. Elle parcourt doucement le chemin qui sépare sa maison de son lycée. Autour d'elle, quelques enfants de son quartier marchent en groupe, riant d'un rire enfantin et amusant. Cassie s'arrêta soudainement et sorti de la poche de son sac son IPod. Lui seul peut lui tenir compagnie à cet instant.

Arrivée dans l'allée bordée de maison, Cassie aperçut la voiture de fonction de son père la dépasser et se garer deux maisons plus loin : chez elle. Prise par l'excitation, elle courut à grandes foulées, lui ouvrit sa portière pendant qu'il prenait en main sa mallette de travail et les documents qui trainent autour.

– Oh bonjour ma puce ! dit-il tout haut, content d'être de nouveau chez lui. Fred a les traits tirés, mais cela se remarque à peine grâce au sourire qu'il arbore. Une semaine de travail a suffi pour le fatiguer. A son tour Maria arriva rapidement à la voiture. Elle embrassa son mari et sa fille et saisit les affaires de son mari pour l'accueillir chaleureuse- ment dans leur maison.

Ce soir quelque chose de spécial est à fêter : l'anniversaire de mariage de ses parents. Il y a main- tenant dix-sept ans. Cassie avait longtemps économisé pour leur offrir un week-end en amoureux dans un spa avec piscine et séance de massages. Heureusement d'autres membres de la famille avaient pris en charge ce cadeau avec elle. Ses tantes et oncles français lui avaient soigneusement réuni l'argent dans une enve- loppe arrivée en Angleterre il y a quelques jours.

Maria a opté pour un diner familial à la maison, malgré l'avis de Cassie qui lui avait conseillé d'aller au restaurant. Ici, ce n'était pas comme en France, on a plus de chance de tomber sur un mauvais repas, autant s'assurer de passer un bon moment et faire ça chez nous.

C'est ainsi qu'elle avait préparé une entrée composée d'un cake aux olives et d'une mousse à l'avocat et au saumon, le plat principale lui, se composait d'un gratin dauphinois et d'un magret de canard. Cassie avait choisi le dessert : un fraisier, pris dans la meilleure pâtisserie de Manchester.