Chapitre 21

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– Mamie je t'ai déjà dit c'est pas une bonne idée ! déclara John agacé et inquiet. Il n'apprécie pas de se faire mener par le bout du nez et surtout pas par une vieille dame qui se trouve être sa grand-mère.

– Mais si mon chéri tu vas voir, tout va bien se passer. Vous allez vous réconcilier ! Ce sont des chamailleries idiotes, répond Norah.

– C'est bien plus que des « chamailleries idiotes », déclara John en baissant le ton. Il fallait demander à Drew !

– Oui, seulement, c'est la mère de Cassie qui m'a répondu en premier. On ne peut pas refuser une aide quand elle proposée et si gentiment en plus. La famille Hullans nous a même invité à diner je te rappelle. Ils sont adorables.

– Très bien. Reviens vite alors. Trois jours c'est long. Annonça froidement John, qui déteste l'idée de s'inviter chez Cassie en plein conflit. Mais bon, sa mère et elle, ont volontiers répondu « oui » à la demande de sa grand-mère, une trêve est donc proposée.

– Envoie un message à Maria s'il-te-plaît, dis-lui « We'll be there in five ».

En remontant Cassie entendu le téléphone de sa mère sonner. Elle enfila un jean, et un haut gris troué en bas. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Puis, elle fit son sac de cours pour le lendemain.

Pendant ce temps, la petite voiture de Norah se gara devant la maison. Maria se précipita pour leur ouvrir la porte d'entrée et accueillir ses invités.

– Bonsoir Norah, Bonsoir John, dis-t-elle d'une voix claire et calme.

– Bonsoir Maria répondirent tous deux. John attend patiemment l'arrivée de Cassie pour voir comment sont les choses. Ils entrèrent, Maria leur apporta le plateau avec les apéritifs : carottes, concombres, champignons et une sauce crème blanche avec des herbes. Ainsi que des minis-croques messieurs maintenus par des cure-dents.

Cassie entendit du bruit en bas, alors elle ouvrit ses rideaux pour apercevoir la voiture de son père. À la place elle vit la voiture de la grand-mère de John, placée exactement au même endroit que celle de son père. « Mais qu'est-ce qu'elle fait là ? » se demanda-t-elle, suivi de « Il a dû arriver quelque chose à John, mince. » Elle se précipita hors de sa chambre, stressée par les événements et animée par une multitude de questions.

L'année dernière se fût la même inquiétude qui avait parcourue le corps et l'esprit de Cassie. En effet, un soir durant l'échauffement du base-ball, John avait fait une chute : « fracture ouverte à la clavicule » ont dia-gnostiqué les médecins. C'est ainsi que durant quatre mois, il dû rentrer directement chez lui ou parfois accompagner son équipe durant les entrainements et les matchs pour les observer et les encourager uniquement.

À peine a-t-elle fait trois marches, que John entendit le bruit du bois craquer. Il ne reste à Cassie que quelques marches. Soudain, elle le voit, il s'est levé comme pour la saluer. Mais c'est alors que son pied rata la marche, et elle tomba, glissant sur les cinq marchent restantes. « Qu'elle idiote » pensa-t-elle.

John parti à son secours. Il la prit par les épaules pour l'aider à se relever.

– Aie... Marmonna-t-elle la tête baissée.


– Salut Cass'...


– Salut, répondit celle-ci. Elle sentit ses joues devenir légèrement rouge.


– Va mettre de la glace ma puce, tu vas encore avoir un joli bleu, annonça sa mère penchée sur sa chaise, un morceau de concombre à la main. Maria a l'habitude de la maladresse de Cassie.

Dream Remembers (En cours d'impression par Editeur)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant