Chapitre 18

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 L'image ne correspond absolument pas au chapitre, mais elle m'a fait rire. Vous avez de la chance que je n'étais pas hyper motivée pour faire mon exercice de physique, mais plus pour vous écrire un petit chapitre. En tous cas, merci beaucoup de ne pas avoir abandonnée ma fanfiction, ça me fait super plaisir, donc, voici mon cadeau ! Bonne lecture !

 Peut-on créer un idéal sans enlever complètement les libertés fondamentales ? C'est ce que l'on pourrait se dire en lisant les nouveaux mondes qu'ont créés certains philosophes. Mais si vous leur demander, ils vous répondront sûrement qu'ils n'en savent rien. Que ce ne sont que des livres comme les autres et que seul le peuple est vraiment libre de donner à leurs cités utopiques l'apparence qu'ils souhaitent, et que finalement, si leur utopie devient de faire d'eux des objets qui vivent pour la joie d'obéir à la Société, c'est qu'ils pensaient que c'était l'unique façon d'échapper à tout ce qui fait de notre monde un terrain de Guerre.

 Alors, quand j'ai appris que j'allais intégrer un nouveau monde que je ne connaissais pas, je ne m'attendais vraiment pas à jeter des sorts sur des petits idiots blonds.

 Je cours à travers les couloirs, et même tout le long du chemin jusqu'au terrain de Quidditch. Cela me paraît interminable, alors, quand j'aperçois une tente en toile marron dressée, je pique un sprint et m'y écroule, en lâchant un "Harry !" essoufflée.

 Heureusement, je n'ai pas besoin d'en faire plus, car il m'entend et nous échangeons quelques mots à travers l'unique tissu qui nous sépare, jusqu'à ce que je ne puis plus résister à l'envie de le franchir et de le prendre dans mes bras.

 Nous venons à peine de profiter de notre proximité, que déjà, Rita Skeeter nous brûle les yeux avec son flash et les oreilles avec son insupportable voix de journalistes qui ne cherchent qu'à colporter des ragots, tout en croyant dur comme fer que c'est vrai. Elle s'exclame alors que nous formons le couple le plus mignon de l'histoire... A vrai dire, je ne saurais jamais de quelle histoire farfelue nous sommes les héros, - sûrement, l'histoire de sa vie qui à l'air d'être extrêmement palpitante. Je suis prise de culpabilité pour elle : l'unique chose qui fait qu'elle doit adorer et idolâtrer sa vie, c'est elle-même. Elle ne vit pour personne. A moins que cela compte de dire qu'elle vive pour son équipe de journal et ses potentiels acheteurs - car Viktor Krum la coupe dans son élan, en lui priant de respecter l'intimité d'Harry et des autres participants à cette folie de Tournoi ! 

 Viktor me lance un regard plein de sous-entendus, et je ne sais si je rougis ou fais la grimace. Quel pot de colle ! Par la barbe de Merlin, qu'est-ce qui m'a attiré à ce point chez lui ?

 Rita Skeeter s'écarte un peu en maugréant, mais ne cesse de chuchoter des instructions à son photographe qui hoche la tête d'un air professionnel. Il ne m'aspire pas plus confiance qu'elle, celui-là, avec son énorme gilet en peau de renard et son fond de teint un peu trop perceptible. Il tourne une pub ou quoi ?

 La tente est bien plus grande que ce à quoi je m'attendais : il y est disposé quatre lits simples, avec l'inscription du nom de chaque participant au-dessus et une lampe comme seule chevet. Hé bien, je crois que je viens de découvrir la version sorciers des tentes !

 Soudain, Barty Croupton suivit d'Albus Dumbledore entrent dans la tête. Ils nous positionnent en cercle autour de notre bourreau, et le directeur s'étonne :

 - Hé, bien, Miss Granger, que faîtes-vous là ?

 Que dire ? Que je suis venue faire mes adieux à Harry ?

 Je tente de dire quelque chose, mais que des bribes de mots sortent de ma bouche.

 Bon, ça ne sert à rien de rester ici puisque je ne suis manifestement pas la bienvenue. Je me retire en lançant un regard noir à cette pouf de Rita Skeeter qui a le droit de rester, elle, au moins.

 Je me dirige vers les gradins, et le professeur MacGonagal me lance un regard plein de reproches en m'ouvrant les gradins, car elle est obligée de se relever, du fait que tout le monde est déjà installé depuis bien longtemps. Je monte quelques marches avec difficultés, me faisant bousculer de tous côtés.

 Je dois batailler depuis au moins vingt minutes, avant de tomber par hasard sur Ronald.

 - Aaaah ! hurle-t-il. Fais gaffe !

 Il veut avoir l'air mécontent, mais je le vois rougir jusqu'aux oreilles.

 - Rhôôô... Ron arrête un peu de te plaindre...

 - Malefoy ?

 Cette fois, il ne rougit plus du tout, mais semble éprit de dégoût.

 - Quoi Malefoy ?

 Je regarde autours de moi en me relevant. Ce qui est stupide, puisque Malefoy a actuellement l'apparence d'Harry et va sûrement rester cloîtrer au château pendant les prochaines vingt-quatre heures.

 - Tu m'as appelé Malefoy ! s'exclame-t-il horrifié.

 - Hein ? je crie. Tu dois avoir mal entendu avec tout le bruit !

 - C'est toi qui fait plein de bruit ! Arrête de crier, j'entends très bien ! se met-il à crier.

 Je forme alors avec les lèvres les mots "Très bien.".

 - Quoi ?

 Je recommence.

  - Hermione, arrête, je sais que tu ne parles pas.

 Mais je continue pour l'embêter, en formulant des phrases qui n'ont aucun sens et il devient rouge de colère.

 - Mais arrête !

 Je reprends, avec l'attitude de quelqu'un qui essaye vraiment de lui faire comprendre quelque chose.

 Ça le rend complètement fou.

 - Mais qu'est-ce que tu dis ? Hermione, parle plus fort, je comprends rien !

 - Ah, bah tu vois ! je hurle.

 Il m'envoie un regard noir, et je ne peux m'empêcher d'éclater de rire.

 Soudain, il blêmit. Ce n'est plus moi qu'il regarde, mais bien plus loin, au-delà des tribunes. Je me retourne pour suivre son regard. Mais que regarde-t-il donc ? Je plisse les yeux, et mon sang ne fait qu'un tour.

 - Est-ce... Est-ce que... Est-ce que toi aussi tu vois Harry courir ?

 - C'est vrai ça, je fais d'une voix glaçante, que fait Harry à courir vers les tribunes ?

 Harry trébuche tous les six pas, en se prenant dans sa robe, ou dans ses pieds.

 - Pourquoi est-ce qu'il marche comme ça ?

 - C'est le stress, je tranche d'une voix qui n'appelle pas à continuer la conversation. Excuse-moi, mais je reviens.

Bien évidemment, ce n'est pas Harry, mais ce crétin de Malefoy.

 Alors, verdict ? Que va faire Hermione avec Drago alias Malefoy alias Harry à votre avis? Des idioties sûrement. Et vous avez peut-être pas tord.

 Bon, par contre, demain soir, c'est mort pour un nouveau chapitre, même si j'aimerais beaucoup ! Bisous, Sarah.

Ce serait plus simple si je ne te détestais pas /Dramione/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant