Chapitre 33

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Désolée si c'est pas parfait, mais j'ai écris ça parce que réviser mon éva de maths me tentait pas trop. C'est très long, alors la relecture aura peut-être lieu demain :) Je chercherais également une image plus tard, parce qu'il faut vraiment que je révise là :(

L'histoire commence dans de temps très anciens. Aussi anciens que la pierre elle-même. Les humains ne peuplaient pas encore la terre et les sorciers n'avaient pas encore connus leur essor culturel. Un temps où, pour s'aimer, il fallait se l'écrire dans l'âme. Mais commençons bien avant, par la naissance de cet Amour même. Encore inconnu de tous - le ciel se créait, l'espace se constituait son univers - la Passion se cachait, attendant son heure de gloire.

Les premiers Dieux apparurent et décidèrent de créer des minis versions d'eux-mêmes pour se divertir. Ils attendaient d'eux qu'ils apportent l'idée qui manquait pour rendre le monde qui se créait un peu moins morne et monotone. Ils créèrent donc des mages. De grands mages, aux plus grands pouvoirs, aux plus grands savoirs, aux plus grands talents ; et pourtant, ces dons ne leur permirent pas ni d'être inventifs, ni imaginatifs, ni créatifs. Les temps passaient et les mages créés étaient tous plus merveilleux les uns que les autres. Les plus anciens se retrouvaient donc premiers, mais moindres en comparaison de la jeunesse. Ils souhaitèrent recevoir les mêmes gracieusetés. Les plus téméraires en firent part aux Dieux et ces derniers en parlèrent à leur dernière création. Celui-ci suggéra :

- Et s'il ne nous manquait rien ? Et si pour qu'il nous manque quelque chose, il suffisait surtout de nous enlever ce que nous avions acquis ? Nos différences nous divisent. J'ai sentis, à ma naissance, une forte énergie. Je ne saurais mettre un mot dessus, mais il me semblait que l'air n'était pas calme comme il devrait l'être.

Les Dieux réfléchirent à ses paroles et décidèrent d'arrêter de créer le savoir, mais d'innover dans la simplicité.

Et ainsi naquit Ignorance.

Mais Ignorance s'avéra plus impétueux, plus impulsif, plus avide, que jamais les Dieux n'avaient été. Captivés, ceux-ci l'observaient découvrir le monde à sa façon, décennies après décennies. Il s'arrêtait souvent pour se nourrir, tandis que d'autres fois parce qu'il était épuisé, mais jamais, il ne fléchissait, jamais il ne s'arrêtait pour abandonner. Il s'émerveillait sur chaque fleur, sur chaque montagne, dans un langage uniquement composé de "oh !" et de "ah !". Il avait une voix forte, et des fois, il la portait à travers les montagnes en espérant que quelqu'un l'entende. Mais seule la solitude répondait en écho. Après plusieurs décennies, ses créateurs observèrent une différence chez l'individu. Il montrait un certain avilissement dans ses chants de promenade, qui se formaient en complaintes et devinrent bientôt des cris de désespoir.

Les Dieux, n'ayant jamais eu affaire à ce genre de phénomène, se référèrent à leur mage conseillé. Celui-ci ressentait dans ses émotions un énorme malheur qui se transformait en torture mental sur lui-même. Celui-ci décrivit ses symptômes aux Divinités qui se regroupèrent de nouveau pour débattre de ce qu'ils devaient faire. Ils en vinrent tous à la même conclusion. Ignorance devait croire qu'il savait. Aussi pour se faire, ils créèrent un deuxième individu qui ne savait rien et le firent rencontrer Ignorance.

Ce ne fut pas si simple, mais ces deux êtres finirent par arriver à communiquer, mais l'immense douleur qui séjournait depuis longtemps dans le cœur de Ignorance s'était levé depuis qu'il avait aperçu son nouvel ami, et le mage conseillé ne manqua pas de lui faire remarquer.

Pourtant, de toutes ses expériences, les Dieux avaient commis une énorme erreur. Trop préoccupés par ces nouvelles formes de vie, ils avaient négligé les anciens mages qui les jalousaient dans l'ombre, guettant un mouvement de leurs Créateurs à leur égare. Ils finirent par se rendre compte que cela n'arriveraient jamais ; qu'ils pouvaient agir et qu'il serait trop tard pour les arrêter quand leurs Démiurges réaliseraient leur écart.

Ce serait plus simple si je ne te détestais pas /Dramione/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant