Chapitre X

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Je me suis réveillée dans la nuit et Parker était là, j'étais prête à lui parler mai il me fit signe de ne pas dire un mot et me montra que Peter dormait juste à côté parterre. La lumière de la lune éclairait la chambre et j'apercevais le merveilleux sourire de Parker. Il était d'une beauté renversante. Il baissa la tête sur ses genoux et leva sa feuille de papier. Il s'approcha de moi pour me la montrer. C'était moi, en train de dormir. Il avait un réel talent. Il me souriait une nouvelle fois. Je fondais. Il me faisait perdre pied, à chaque fois que nous étions réunis en ce moment, je me laissais aller, comme si plus rien ne comptait. Il m'embrassa sur le front et je sentais encore son baiser après qu'il se soit détaché de moi. Il sortit de la chambre de Peter sans même se retourner, me laissant de nouveau seul avec Peter endormi, je me sentais comme abandonnée, je ne devrais pas ressentir tout ça pour Parker, mais cela m'en étais impossible, j'étais sous son charme, il avait réussi à m'hypnotiser avec ses yeux, sa bouche, son sourire, son visage, son corps... J'ai eu beaucoup de mal à retrouver le sommeil après cela. Je savais que je ne risquais rien mais Parker me faisait toujours un peu peur, je me souvenais maintenant de certain moments passés, comme celui du square où il m'avait emmené en me menaçant...

Quand j'avais rouvert les yeux, Peter n'était plus là. Je m'étais alors dépêchée d'enfiler mon pantalon qui était bien trop grand comme me l'avait dit Peter la veille. Il me tombait tout juste sur les hanches. Je suis allée dans le salon où se trouvait que Parker assis à table avec une feuille et des crayons. Je suis allée m'asseoir à côté de lui sans un mot, il continuait son dessin me représentant.

-Salut Plume.

-Tu as du talent, vraiment, je ne serai jamais capable de faire ça!

-Bien sûr que si tu en seras capable, je vais t'apprendre les bases d'acc?

-Hum, j'espère pour toi que tu n'as pas peur d'y passer du temps.

-J'ai tout le temps devant moi, simplement pour m'occuper de toi.

Je me sentais déjà rougir, ces paroles me rendaient toute bizarre en très peu de temps.

-Allons-y alors, tout d'abord, il faut que tu prennes ta feuille dans ce sens, non l'autre, voilà comme ça.

Nos mains se touchèrent et un courant électrique passait entre nous, nos regards se sont rencontrés, nous nous regardions comme si c'était la première fois que nous nous voyons vraiment. Parker s'était rapproché de moi, nous étions de plus en plus proche l'un de l'autre, je pouvais sentir son souffle et entendre les battements de son cœur. Nous nous regardions toujours droit dans les yeux. Il s'approcha encore de moi, plus près encore, jusqu'à se qu'il pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Cet instant fut magique, remplis d'un bonheur intense et partagé. Il se décolla de moi, et me souris.

-C'est bien ce qui me semblait.

Avant même que je rouvre la bouche pour parler, Peter entra dans la pièce m'enlevant à mes rêveries et à Parker.

-Je t'ai déjà dit de ne pas l'approcher!

-Non, arrêtes Peter, c'est moi qui suis allée vers lui, j'étais toute seule et je voulais discuter...

-Discuter?

Peter se tourna dans la direction de Parker et lui reposant exactement la même question, dans l'attente d'une réponse de sa part.

-Oui.

-Comme ça, boum! Aller on va discuter avec Parker?

- Frèro, ta copine je n'y toucherai pas ok! Elle ne m'intéresse pas, tu le sais très bien que maintenant je me laisse vivre, toutes ces gamineries ne m'intéressent plus.

-Oui, c'est ce qu'on verra.

Parker prit son dessin qui l'avait bien dissimulé sous ses coudes à l'arrivée de Peter, il se leva et parti dans sa chambre sans nous avoir reparlé. Peter se tourna sans ma direction, un sourire aux lèvres.

-On va se promener ça te dis?

-Ce n'est pas risqué?

-Pas tellement, nous avons un périmètre à ne pas dépasser. Ne t'inquiète pas.

-Je préférerai rester ici, je me sens pas très bien...

-Très bien, pas de problème on reste là aujourd'hui.

-Rien ne t'empêche de sortir si tu veux tu sais.

-Oui, mais je veux rester avec toi mon cœur.

Ses dernières paroles me donnaient comme un coup de poing dans le ventre, il ne m'avait plus appelé comme ça depuis très longtemps, avant que je me fasse enfermer. Ses mots m'étaient tellement peu familiers dans sa bouche que je lui avais demandé plusieurs fois de me les répéter pour être sûr de ce que j'avais entendu. Il avait bien rit par ma requête mais n'avait pas hésité une seconde à me les répéter une dizaine de fois au moins. Il m'avait pris dans ses bras et nous étions repartis pour de très long moment à nous ressasser le passé, mais aucune allusion à notre passé ensemble étrangement. Il me parlait de Constance, de quelques moments passés chez lui avec sa mère et quelques mots sur Rosie. Je n'avais pas eu plus de détails sur son état de santé, j'hésitais à demander à Peter des informations mais j'ai préféré garder le silence dans la peur de ressasser de mauvais souvenir à Peter.

Dans l'après-midi, Peter avait dû partir pour la ville, il avait été demandé au groupe de secourisme. J'étais donc de nouveau seule dans l'immense maison de Peter avec Parker dans sa chambre. Je me suis installée dans le salon avec le tome d'Harry Potter que Parker m'avait prêté. J'étais bien avancée dans ma lecture quand Parker apparu à mes côtés.

-Alors, c'est pour quand le bébé avec Peter?

-Quoi?! Mais tu es fou?!

-Non, simplement réaliste "Mon cœur" j'avoue que ta petite comédie m'a bien fait douter à mon égard.

-Quoi?! Mais qu'est-ce que tu racontes?!

-Je commençais à croire que je te plaisais, très bonne joueuse j'y ai pratiquement cru.

-Mais je ne jouais à rien Parker... Je suis complètement perdu en ce moment, et je ne sais plus où j'en suis avec Peter...

-Quand tu sauras, tu me le diras hein! Parce que là je suis sur le point d'en parler avec Peter, car Calice...

Il s'approcha de moi et me pris les mains.

-... Je suis prêt à tout pour toi. J'aurai pu aller dans cet institut de malheur et venir te chercher bien plus rapidement en tuant ce timbré de Jack! J'aurai pu parcourir le monde entier pour toi, pour te retrouver... J'aurai pu mourir pour toi.

-Parker je...

-Ne dis rien, t'en que tu ne sais pas, ne dis rien, je me bâterai pour toi jusqu'à la fin quitte à en mourir.

Sur ses mots, il m'embrassa pour la deuxième fois dans la même journée. Je ressentais exactement les mêmes sentiments que la première fois. Il se jeta à l'opposé du canapé où j'étais assise car, il avait entendu bien avant moi, les pas de Peter qui rentrait dans la maison.

-Calice?

Calice Pan Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant