Calice Pan Tome 2

Chapitre XI

-Mais qu'est-ce que tu fais avec lui?

-Je...

-Elle lisait, détends toi, je suis venu lui dire que si elle voulait la suite de son livre il y avait le reste dans ma chambre.

-Tu n'as pas intérêt!

-Mais calme toi sérieux, tu crois que c'est toi qui va me dicter ma conduite?! Je te rappel au passage que de nous deux c'est moi le plus vieux donc redescends d'un cran s'te plait!

-Tu vas trop loin Parker, viens Calice, on y va, ce pauvre mec est ridicule...

-Je... Je veux rester ici, il ne m'a rien fait, tu dérailles complétement, pourquoi tu lui parles mal je te suis plus du tout là....

-Mais Calice, c'est Parker le fautif pas moi, aller viens.

Il me saisit le poignet avec une force qu'il n'avait pas mesuré.

-Mais lâche-moi! Tu es malade ou quoi?

Il resserrait sa main encore plus fort.

-Je t'ai dit de venir.

Parker se leva du canapé, mis une droite à Peter qui le fit tomber à terre, Parker me prit la main.

-Maintenant, c'est moi qui m'occupe d'elle, tu n'es pas capable de prendre soin d'elle à ce que je vois. Il serait préférable que tu ne la touche plus, je pourrai malencontreusement te frapper plus fort encore.

-Tu ne t'en tireras pas comme ça, Calice est toujours ma copine, et ce n'est pas à toi de décider avec qui elle restera mais elle seule. Calice, tu viens avec moi, on est d'accord?

Il me souriait, mais il paressait faux. Parker m'avait lâché la main pour me laisser vraiment le choix. Je ne voulais pas aller avec Peter, ça personnalité était pire que détestable, d'ailleurs, j'avais toujours mal au poignet, il était tout rouge et virait au violet foncé. Je le cachais de ma seconde main.

-Je pense que je vais aller avec Parker, désolé, je ne veux pas aller avec toi je ne sais où, je veux juste lire tranquillement.

-Mais tu peux très bien lire avec moi dans ma chambre, enfin notre chambre désormais, hein! Tu veux?

-Non Peter, c'est terminé tous les deux. Je ne ressens plus rien...

-Non! Non, je refuse, tu ne te sens pas bien encore, c'est ça, tu as toujours mal à la tête, tu n'as pas les idées claires.

Il m'agrippa une seconde fois le poignet, mais cette fois pas aussi fort, Parker ne lui en avait pas laissé le temps, il me positionna derrière lui qui faisait maintenant face à son frère.

-Passes ton chemin Peter, ne m'oblige pas à ...

Trop tard, Peter fonçait déjà droit sur lui, il l'arrêta d'un coup sec et Peter tomba raide parterre. Parker se baissa pour voir si Peter respirait toujours. Il se tourna ensuite vers moi avec un air crispé.

-Il s'en remettra ne t'inquiète pas. On va s'occuper de ton poignet avant que tu retournes à ta lecture ok?

-Ok.

Nous étions tous les deux partis dans la cuisine laissant Peter à terre. Parker me donna de la glace pour soulager la douleur. J'avais horriblement mal.

-Ça va? Fais-moi voir.

Je lui ai tendu mon bras pour qu'il observe mon poignet.

-Tu n'as rien de cassé, c'est déjà ça, quel abruti, on aurait été dans un sacré pétrin si tu aurais eu le poignet cassé. Les hôpitaux sont sous la direction de Jack...

-Oui, mais ça va, je n'ai rien...

-Oui ça va tu n'as rien...

Il s'était approché de moi, nos deux visages étaient maintenant qu'à quelques centimètres.

-Calice, je voulais te dire...

-Oui?

-Merci, d'avoir pris ma défense...

-C'est normal je... Tu n'avais rien fait, Peter n'avait pas à te parler comme ça.

Nous nous rapprochions encore et encore, et, au moment où nous allions nous embrasser, nous entendîmes des hurlements dans le salon. Quand nous sommes arrivés, une fille qui devait avoir à peu près mon âge était penchée sur Peter, cherchant s'il respirait encore.

-Sab, ça va, il va bien.

-Mais qu'est-ce que tu lui as fait?! Sal petit...

-Non, il n'y est pour rien, Peter a eu une attitude déplacée à mon égard et en voulait à Parker et...

-Je ne t'ai rien demandé à toi sale cruche!

-Pardon?!

-Tu as bien entendu! Ici, personne ne veut de toi, tu te donnes en spectacle, tu t'exhibes à moitié nue devant tout le monde et tu joues avec le cœur de Peter. Tu crois que tu es unique et tout le tralala? Et bien figures-toi que tu n'es pas si exceptionnelle que ça.

-Ferme-la Sab! Tu ne sais pas ce que tu racontes, Calice est une chouette fille, tu n'entends que des bribes de paroles, tu n'es qu'une sale gamine sans cerveau. Tu mériterais exactement la même chose que ce qui est arrivé à Rosie puisque c'est de ta faute.

-Tu n'as pas le droit de me parler comme ça! Ce qui est arrivé à Rosie est regrettable mais se n'est pas de faute...

-Tu l'as livré, tu n'en avais pas le droit. C'est de ta faute, maintenant tu t'excuses tout de suite auprès de Calice. Elle n'a rien fait de tout ce que tu l'accuse.

-Je suis désolé.

-Bien, maintenant tu as intérêt d'être sympas avec Calice, c'est très compliqué pour elle, et tout ça, elle n'est pas au courant de tout. Tu devras être présente pour elle si elle en a besoin. Peter n'a plus aucun droit ici. Il est violent, tu devras faire attention à toi aussi.

-Je... Qu'est-ce qu'il ta fait exactement?

Elle me posait cette question à moi, elle s'était relevée et avait un air bien plus sympathique, elle avait de très beaux yeux bleu, une chevelure blonde qui lui retombait dans le dos.

-Il m'a serré le poignet car je ne voulais pas le suivre.

-Calice, il ne t'a pas juste serré le poignet, regarde sa couleur.

-Putin, mais quel barge! Mon Dieu! Il est violet!

-Oui...

Je m'empressais de remettre la poche de glace sur mon poignet. J'avais très mal quand même... La pression a dû être plus forte que je ne le pensais.

-Nous allons aller chez Marcus. Il doit surement avoir des antidouleurs à nous passer.

-D'accord, je m'occupe de Peter si il se réveil, je l'assomme. Je ne veux pas avoir affaire à lui sans aucune aide.

-On ne sera pas long ne t'inquiète pas.

Nous avions quitté le salon, repassant dans la chambre de Parker où il me prêta une ceinture pour mon pantalon.

-C'est l'un des mien. Désolé, nous n'avions que ça à portée de main, mais ne t'inquiète pas, une fois revenue, Sab te prêtera des fringue.

-Merci.

-Mais de rien princesse.

Nous sommes alors sortis de la maison en direction d'une petite ruelle qui avait l'air abandonné.