Chapitre 10

167 11 0
                                    

Après avoir encore descendu une série de marches, je me retrouvai dans une salle. Mais, cette fois-ci, elle n'était pas vide; il y avait en face de moi une table où était posée une coupe. Plus loin, il y avait une grille fermée derrière laquelle il y en avait une autre, ainsi que la porte de sortie.

Je m'avançai jusqu'à la table, tout en étant sur mes gardes. Une fois arrivé devant celle-ci, j'avais vu un parchemin posé au pied de la coupe. Je le ramassai et le déplia. Il était écrit: "buvez-moi et la grille s'ouvrira."

Je pris donc la coupe dans mes mains et, bien que l'odeur qui s'échappait du liquide ne fût pas  très attirante,  je bus la totalité du liquide. Avec beaucoup de difficultés je dois l'admettre. Une fois que j'eus vidé la coupe, un cliqueti se fit entendre et la grille s'ouvrit.

Je commençai à me diriger vers l'autre table, quand tout à coup je m'effondrai, mes genoux heurtant durement le sol, et me tenant la tête entre les mains. Que m'arrivait-il? Pourquoi ma tête me faisait aussi mal? C'était une douleur des plus atroces; je n'avais jamais eu aussi mal. Puis, tout à coup, ça allait mieux. Mais que se passait-il?

Je repris mon chemin et au moment de passer la grille, je me retrouvai de nouveau au sol. Mais cette fois-ci, j'étais allongé sur le ventre et je bougeais dans tous les sens. Ça avait recommencé, mais en pire ce coup-ci. Je venais de comprendre ce qui se produisait. C'était à cause de la potion que je venais de boire, elle était en train de me tuer à petit feu.

C'était de nouveau passé. Je me relevai et avançai jusqu'à la table, où il y avait deux coupes et un parchemin. J'avais pris le parchemin et lu ce qui y était écrit. Ça disait ceci:

" Voici deux coupes. L'une aura raison de toi et l'autre te sauvera la vie. Tu dois en choisir une et la boire, sinon, celle que tu as bu précédemment finira par te tuer dans d'affreuses souffrances. Maintenant, choisi bien. L'une est la vie et l'autre la mort. L'une est éternelle et l'autre peut être de courte durée. Bonne chance."

C'était vraiment génial, c'était soit je meurs en souffrant,  soit je vis, soit je meurs sur le coup et donc si je tentais ma chance, j'avais deux chances sur trois d'y passer. Enfin bref, je me mis à réfléchir à l'énigme.

La douleur venait de refaire son apparition, pire que la fois précédente. Je devais me dépêcher de trouver la réponse, car je n'avais plus beaucoup de temps. Une des coupes avait le symbole de l'infini de dessiné et l'autre celui d'un sablier. J'avais réfléchi,  réfléchi et encore réfléchi, quand, tout à coup je décidai enfin d'en prendre une. Je pris celle avec le sablier, car le temps peut être long comme court, comme ma vie. Alors que la mort est aussi longue que l'infini. Je l'avais donc vidé d'une traite et là, je me sentis tout de suite mieux. Je n'avais plus mal nul part.

Je me relevai et me dirigeai vers la porte derrière laquelle se trouvaient les escaliers  menant vers la troisième épreuve. C'était reparti pour de la descente.

John et le monde des 4 éléments Où les histoires vivent. Découvrez maintenant