La suite des aventures de Arthur et Aria.
Il est important d'avoir lu le Tome 1 avant de commencer celui-là, tout simplement pour une meilleure compréhension de l'histoire.
Je sursaute dans mon sommeil, réveillée par un bruit sourd. Un peu perdue, je m'assieds en tailleur sur le lit, en me frottant vigoureusement le visage.
Je jette un coup d'œil à mon réveil en pestant : il n'est que 8h37. On est Samedi et je dois avouer que j'aurais bien aimé faire une grasse matinée avant le rush de ce soir. Deux semaines que je travaille pour Ellian, et pour la première fois je vais être au service du soir, jusqu'à ce que le bar ferme vers 2h. Alors deux ou trois heures de sommeil en plus n'auraient pas été de refus.
Je m'assois sur le bord du lit avant de me lever en baillant. J'enfile un tee-shirt sur mes sous-vêtement avant de sortir dans le couloir.
Je fronce les sourcils, aussi décontenancée que surprise.
- Arthur.. ?
Le jeune homme, toujours accroupis, lève les yeux vers moi.
- Oh.. bébé.., il bafouille, je t'ai réveillée ?
Il parle excessivement fort et je me demande bien ce qu'il mijote. Comme seule réponse, je lui souris, pendant qu'il ramasse la dernière rose rouge au sol, couvert de pétales, avant de se relever pour me faire face.
- J'ai.. trébuché.
Je ne l'écoute pas vraiment, trop absorbé par le bouquet qui contient une vingtaine de roses rouge semblable à du velours.
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Je croise les bras sous ma poitrine pour me donner de la contenance, qu'est-ce qu'il est en train de se passer ? Est-ce que ces fleurs sont pour moi ? En réfléchissant à cette dernière question, je l'espère, parce que c'est pas que je serai jalouse mais un peu.
Il m'offre un énième sourire, en me le tendant :
- Joyeux Anniversaire mon amour.
J'ai un mouvement de recul. C'est mon anniversaire. Je l'avais complètement oublié, j'ai un rapport au temps un peu compliqué depuis ma sortie du coma.
22 ans. Putain, 22 piges quoi.
- Aria ?
J'attrape rapidement le bouquet pour ne pas qu'il s'inquiète d'avantage. Je ne veux pas qu'il lise la panique qui est en train de grandir en moi. Bizarrement, il me tarde de revoir ma psy pour lui en parler.
- Merci.
Je réduis la distance et l'embrasse en faisant attention de ne pas écraser ces roses qu'il a du payer une blinde. Je ne me rend compte que maintenant qu'il est torse-nu et terriblement craquant.
- Je t'aime.
- Ouais, je répond, moi aussi.
J'espère qu'il ne sent pas trop le malaise qui est en train de s'installer.
- Tu devrais descendre..
Son sourire en coin et son clin d'œil me font soupirer. Une surprise, je déteste ça.
