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1- IN THE PIT OF H E L L

J A D A

J'ouvrais les yeux doucement. La lumière m'éblouissait et il fallut un certain temps à mes pupilles pour qu'elles s'habituent à cette lumière. Une fois que ce fut le cas, je ne reconnaissais pas l'endroit dans lequel je me trouvais. On aurait dit un vieux hangar ou une ancienne usine désinfectée, à choisir. J'étais allongée dans un lit qui n'était pas des plus confortables et à côté de moi, je pouvais discerné une silhouette. C'était une femme, blonde et plutôt petite. Elle portait un pantalon noir et un t-shirt de la même couleur, avec des botte de combat noires également au pieds.

Elle était dos à moi et semblait ranger quelque chose dans un placard. Je laissais doucement glissé ma main le long de ma jambe sans faire le moindre bruit jusqu'à arriver à ma botte & je pris mon petit canif. Ma respiration régulée, presque absente et totalement inaudible.

Je me lève doucement et une fois arrivée derrière elle, je passe brutalement mon bras autour de son cou tout en la menaçant avec le petit couteau.

J'étais comme ça, assez agressive, je me méfiais de tout le monde. Je serais incapable de la tuer, –je pense, mais je pourrais la blessée facilement si je le voulais. Et le meilleur c'est que je ne ressentirai pas le moindre regret.

Elle lâche un petit cris de surprise et essaye de se libérer de mon emprise, mais je suis plus grande et plus forte qu'elle, donc elle n'y arrive pas. J'avançais ma tête près de la sienne pour pouvoir y murmuré quelque chose.

"Qui es-tu? Pourquoi est-ce que je suis là ?"

Elle me répond difficilement, essayant de respirer.

"Je... je n'y suis pour rien. Je te le jure. Je suis comme toi... "

Je la lâche et elle tombe au sol, tenant son cou qui a rougi tellement j'ai été brutale. Sa respiration est saccadée et une fois qu'elle eut reprit ses esprits, elle se relève, méfiante.

«  Et bien... je vois pourquoi ils t'ont recruté. Je suis Stella. »

Elle me tend sa main pour que je la serre, mais je n'en fais rien. Je ne la connais pas, et puis quelle genre de tarée serre la main à quelqu'un qui a faillit l'étrangler? Je regarde sa main, puis la regarde elle. Elle paraît blasée et range sa main. Je la fixe, d'un œil méfiant.

"Est-ce que tu vas au moins me dire comme tu t'appelles ?"

Je l'observe de haut en bas avant de reprendre.

"Jada."

Elle hoche la tête.

"On est où là ? Et pourquoi est-ce que je me trouve ici?"

"Ils appellent ça la Cabeza. C'est ici qu'il y a les dortoirs, le réfectoire et les salles d'entrainements."

"Attends. Quoi ?"

"Tu sauras tout le moment voulu, en attendant, tes vêtements sont là." Elle me montra le lit sur lequel j'étais allongée un peu plus tôt. Des vêtements y étaient pliés. "Ils ne vont pas tardé à venir te chercher pour les règles et les tuteurs. Habille-toi vite. Ils détestent attendre."

J'étais perdue, de qui elle parlait, bordel ?

"Tu vas me dire de qui tu parles, à la fin ?"

" Tu le sauras le moment voulu." Elle répète.

Elle ne me donne pas plus de détails et s'en va.

J'étais complètement confuse, je comprenais plus rien.

Je me retourne et observe un peu mieux la pièce dans laquelle je me trouve: les murs sont gris, comme à peu près tout le reste des meubles qui trônent ici, il y a quelques lit de camps, rien de bien confortables, avec en plus de ça, des couvertures qui ont l'air de gratter, pliées & posées juste au-dessus de chaque lits. Il y a aussi une armoire, en fer, grise et une table où plein de matériel médical est entreposé. Ça m'avait tout l'air d'une sorte... d'infirmerie ?