La Renaissance [TVD]

VINGT-TROIS || JOUER AVEC LE FEU

Tout d'abord, je voulais m'excuser pour le retard de ce chapitre. Je ne trouvais plus assez d'inspiration et je manquais de temps.

Heureusement Newtmas-Delena-4ever était là pour me forcer à écrire sinon vous n'auriez pas pu le lire <3

Je t'aime fort ma belle <3 

Bref, j'espère qu'il vous plaira ^^

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Je me retournai pour la énième fois, froissant les draps du lit. Par la fenêtre, le faible éclat de lune projetait des ombres fantomatiques sur les murs blancs. J'avais trop chaud et mon front suait. D'un coup de pied, je rejetai la couverture en arrière et plongeai mon regard sur la ville illuminée de New-York.

Je ne pensais qu'à une chose. Lui.

Son visage pâle qui me fixait. Les rides aux coins de ses yeux bleus. Ses doigts légers qui me frôlaient. Je lâchait un soupir et me redressai.

Les vampires ne dorment pas de toutes façons.

Je posai alors mes pieds nus sur la moquette de la chambre du motel et m'approchai de la baie vitrée. J'écartai les rideaux pour mieux contempler la ville. Un silence pesait dans la chambre et je tentai vainement de chasser son image de mon esprit.

Finalement je tournai le dos à la fenêtre et m'approchai de la porte en face de la mienne. Dans le couloir, un courant d'air frais vient caresser ma peau brûlante. Je posai une main sur la poignée de l'autre porte et l'ouvrit sans un bruit. Je fis un pas en direction du lit lorsque mes pieds butèrent contre une masse à terre. Je me penchai alors et le goût du sang s'infiltra dans mes narines. Aussitôt, les veines sous mes yeux apparurent et je me forçai à fermer les paupières, résistant à cette pulsion qui agonisait, voulant toujours plus.

Dans l'ombre de la chambre, le visage pâle de Rebekah me fixait, le sourire aux lèvres.

- Je vois qu'on ne se refuse rien, ironisai-je.

- Il en reste un peu pour toi, articula-t-elle.

Elle fit un vague mouvement de bras et la silhouette qu'elle tenait dans son bras remua. Rebekah approcha sa bouche de la gorge de la victime et se mit à boire avidement. J'arrivais à percevoir chaque goutte qui coulait le long de sa bouche.

Puis, d'un mouvement sec, elle arracha la tête, qui roula jusqu'à mes pieds. Je déglutis, résistant de toutes mes forces. Les yeux vides de la victimes fixaient un point invisible au plafond et sa bouche semblait encore déformée par la peur.

- Dépêche-toi, où je vais tout manger, chantonna Rebekah.

Les veines sous mes yeux insistaient et mes canines s'étaient complètement allongées. Mon corps avait besoin de ce sang. D'une main assurée, j'empoignai la tête et la posai sur la cheminée, près d'un vase. Mon visage se fendit en un sourire et je penchai la tête sur le côté. Le sang qui coulait de la tête arrachée me donnait terriblement envie et mon sourire s'élargit.

Après tout, j'étais un vampire sans humanité.

Je ne pus m'empêcher de sourire lorsque la fléchette atteint le centre de la cible, sans dévier une seule fois. Rebekah avala d'une traite son verre d'alcool et visa grossièrement la cible à son tour. Sa fléchette vint atterrir sur la mienne, la fendant en deux.