Mission à hauts risques

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L'avion atterrit enfin Palestine. Comme souvent, j'étais dans mon coin lors du vol. Je n'aimais pas vraiment discuter avec les gens, j'étais plutôt dur lors des missions. Pas de distraction, mais de la concentration. C'était l'une des principales raison de pourquoi j'étais toujours en vie après toutes ses missions suicides.

Arrivé au camp, nous déposâmes rapidement nos affaires et je me dépêchai de rejoindre la cahute informatique. Là bas, je retrouvais Malika qui me sourit avant de reposer les yeux sur l'écran de nos satellites aériens.

«Killer, présent.

- Les hommes de Daesh ont attaqué un village de Bosnie, commença l'agent Queeper, vous allez vous déplacer là bas vous et votre équipe. Le général compte sur vous, c'est un gros coup. Si vous arrivez à éliminer les cibles et à ramener cet homme ici, nous aurons gagné le gros lot. Voici Frédérique Bentala, franco-algérien de trente neuf ans, l'un des nombreux sous chef de Ben Ladden. Il continue les crimes en mémoire à son formateur, enfin bref. Une cible à questionner avant de l'éliminer.

- Reçu.

- Les dossiers sont ici. Vous partez ce soir à vingt heures.»

J'attrapais rapidement le dossier et partis dans armurerie afin de préparer mes armes de fonctions et mon sniper. Alors que j'étudiais le dossier de Bentala, la porte s'ouvrit et un vent d'air chaud envahit la pièce avant de retrouver la fraîcheur de la climatisation. Je ne levais pas les yeux et continuai mon apprentissage sur le dossier.

« Salut.

- Malika, constatai-je.

- J'ai appris que tu fréquentais une fille. C'est vrai? demanda-t-elle d'une voix étrangement basse.

- Non, c'est faux. Elle n'est rien de plus que toutes les autres.

- Rider raconte le contraire à tout le monde.

- Écoute Malika, elle n'est rien de plus ok?

- Ok.

- T'es jalouse?

- Non, c'est juste que si c'était vrai, j'aimerai que tu me le dises franchement, que l'on arrête.

- C'est faux Malika. Tu es la seule minette qui a le plus d'importance à mes yeux au jour d'aujourd'hui, souris-je.

- Je ne suis pas une minette, petite bite.

- Celle qui te fait hurler de plaisir tu veux dire?

- Je ne peux même pas crier! s'exclama-t-elle.

- C'est vrai, ris-je.

- Trop petite ou contrainte professionnelle? Telle est la question, me provoqua-t-elle.

- Tu me cherches.

- Peut-être bien. Mais pas maintenant, bosse sur ce dossier. Je compte rentrer chez moi dans un mois.

Je lui souris et lui tapai les fesses quand elle se retourna. Elle s'arrêta et se tourna face à moi, le regard sombre et fiévreux.

« Tu bosseras plus tard sur ce dossier, chuchota-t-elle.»

Elle ferma la porte à double tour et se jeta sur moi en me plaquant au mur. Je faillis faire tomber quelques armes à cause de la pression de nos deux corps et j'attrapai ses fesses fortement. Cette femme était une femme que j'aurai aimé si elle n'était pas dans l'armée et dans mon équipe. Aucune relation amoureuse permise dans les équipes.

Elle quitta rapidement ses vêtements et je pus profiter de la vue dans elle attrapa son Beretta 92 puis s'amusa avec en s'approchant de moi sensuellement. Malika adorait, tout comme moi, les armes à feu. Elle plaqua contre mon torse le pistolet et la froideur du métal collé ma peau me fit frissonner. Elle attaqua mon cou et elle me mordit telle une lionne sauvage. Dieu que j'aimais ça. Rapidement, j'envoyai son arme au sol et je la plaquai contre la porte en béton armé. Elle gémit bruyamment alors qu'elle me regardait intensément. Mes mains se baladèrent sur son corps généreusement courbé et je trouvais son poing faible. Ses joues s'empourprèrent et je la déposai au sol. Mes caresses n'étaient désormais que des mouvements brutes, violents, ce qu'elle aimait. Elle gémissait et se tordait dans tous les sens puis lorsqu'elle faillit atteindre la jouissance, je m'arrêtais. Elle me connaissait et malgré tout, elle râlait à chaque fois que je lui faisais ce coup là. Je lui souris et m'enfonçai en elle plus facilement. Sentant la chaleur monter en moi très rapidement, je posais mes lèvres sur les siennes pour masquer le bruit de mes coups de plus en plus sauvages et hargneux.

AGAINST MY DEMONSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant