Médicaments et musique..

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  Nos blessures saignaient encore, laissant de longues traînés de sang derrière nous. Je pris mon pull et pris le couteau pour le déchirer.
- Essayer de panser vos blessures avec les bouts. En allant à l'infirmerie, le groupe d'Ewan nous filera sûrement des bandages mais en attendant...
  Salomé soupira, tout en continuant de marcher discrètement.
- Et tu es sûre qu'ils ne vont pas nous tendre un piège? Ou bien essayer de nous tuer?
- Samy à raison! Il y a pas de risque zéro maintenant...!!
  Je regardai Salomé et Maureen puis haussai les épaules.
- Qu'est ce que j'en sais? Peut être qu'en se rendant là-bas on fait une erreur qui peut nous être fatale.. mais en attendant, on ne peut faire que cela!
  Pendant que nous étions toutes les trois en train de débattre sur le problème de l'infirmerie, Noémie se baissa soudainement et elle nous fit signe de nous baisser.
- Vos gueules...! Vous voulez être tuez ou bien?! Fermez là et regardez plutôt au centre de la cour!
  Un gars courait comme un fou dans la cour vide du lycée, saignant de toutes parts. Soudain, une dizaine de personnes arrivèrent, courant après lui, des couteaux, des lances-pierres et des lances à la main.
- Comme quoi... les gens sont prêt à tous pour survivre n'est ce pas?
  Une voix nous surpris alors qu'on regardait la scène de poursuite. Hélas, on ne connaissait que trop bien cette voix. Salomé serra ses deux armes.
- Arthur...
- En chair et en os!!! Et surtout avec un groupe près à vous latter!
  Je chargea mon pistolet et Noémie arqua son arbalète. Arthur recula un peu, levant les mains en l'air.
- Laisse nous tranquille ou bien tu te feras percer ton corps en entier..!
- Je ne prévois pas de vous tuer tous de suite... j'attends que la partie se corse un peu pour revenir vous affaiblir puis vous tuer tranquillement!
  Maureen leva son râteau et lui asséna un coup au niveau de l'épaule, le regardant avec un regard noir.
- Tu ne touche pas à un seul cheveux de ma imoto-chan, de ma oka-san ou bien de ma oba-san!!! Sinon... tu te prends le râteau là où je pense..!
  Arthur faiblit et tomba au sol. Son épaule devenait rouge de seconde en seconde, jusqu'à ce que son T-shirt laisse couler le liquide rouge/rubis sur son bras. Il rigola dans un souffle.
- Moi qui venait là amicalement...
  Son groupe le porta par les épaules et ils repartirent dont ne sait où. Je soupira et decharga mon pistolet, Noémie fit de même de son côté. En revanche, nos deux coéquipières étaient encore sur les nerfs.
- Bon... on a eu de la chance... maintenant, on essaye d'aller au plus vite à l' infirmerie! Sans s'arrêter!
  Avant de reprendre notre route, j'envoya un sms à Ewan. "On es bientôt à l'entrée de l'infirmerie. Si on frappe 2 fois à la porte, ouvre nous stp! Et on n'attaquera pas t'inquiètes... j'espère que tu fera pas une connerie de ton côté!" C'est alors qu'on continua notre route jusqu'à ce qu'on voit l'anneau avec les terrains de basket... tous remplis de cadavres. On pouvait voir au loin des profs, des pions, ou bien encore des élèves. Il y en avait tellement que l'on se demandait comment autant de personnes pouvaient être mortes ici, au même endroit. A vue de nez, il devait y avoir une centaine de personnes, voir plus éparpillées un peu partout. On détournait le regard et on continuait notre chemin jusqu'à arriver aux bancs devant l'infirmerie. Je passa devant et fit signe aux filles de venir. J'avanca encore jusqu'à la porte de l'infirmerie et frappa rapidement deux coups à la porte. Ewan ouvrit, armé d'une vieille carabine à plomb. Je fis signe aux filles que la zone était safe et qu'elles pouvaient venir. On se réfugia à l'intérieur et Mathis ferma la porte derrière Ewan.
- Merci de nous avoir ouvert.. je t'avoue qu'on était pas sûre.
- Euh... Mel, t'exagere là! C'est Maureen et moi qui avons douter d'Ewan!
  Chloé rigola.
- J'avoue que sa m'étonne qu'Ewan vous est ouvert. Mais vous êtes blesser, donc j'imagine que vous profitez juste de nous pour avoir des bandages et des médicaments gratuits.
  Maureen vit rouge.
- Oh putain la ferme! Si ca ne tenait qu'à moi, et sûrement au groupe entier, tu serait déjà éventrée, ou bien écartelée!!
- Maureen à pas tort là...! On vient pour être guéris, c'est vrai. Mais si vous voulez quelque chose... on peut vous donner un peu de nourriture parce que bon... manger des médicaments, c'est pas très très bon.
  On essaya de ne pas rigoler, suite à la phrase qu'avait sortie Noémie.
- Je vois... et bien aller vous servir en bandages et médicaments si vous voulez. Mais ne prenez pas tous...
- Bien..!
  Je partis dans la réserve prendre des anti-douleurs, des bandages et des vitamines. Mathis me surveillait tandis que les autres parlaient avec Salomé, Maureen et Noémie. Ewan commença à parler.
- Au fait, vous n'auriez pas vu Joris? Il était parti avec sa bombe fumigène pour trouver Mary... mais il ne répond pas à son portable.
  Salomé le regarda et prit la parole.
- Eh bien... a vrai dire, on les a trouver tous les deux.
- C'EST VRAI?! OÙ?!
  Les filles se regardèrent, mais Salomé continua.
- Dans la cantine.
- D'accord merci, je vais les chercher!
- Pas la peine...
  Ewan se retourna et dévisagea Noémie.
- Ils sont déjà morts tous les deux. On les a retrouvés après avoir tuer leurs meurtriers... du moins, on suppose que c'était eux!
  Ewan resta sur place, ne bougeant plus. Le seul bruit que l'on entendait était le bruit du portable de Chloé qui tombait au sol. Je revins vers eux, après avoir poser de la nourriture et de l'eau sur les tables de la petite pièce où j'étais précédemment. Ewan serra sa carabine et la pointa vers nous.
- SORTEZ!!!! MAINTENANT!! VOUS MENTEZ! C'EST VOUS QUI LES AVEZ TUER!!!
  Je chargea pour la dixième fois de la journée mon pistolet.
- Okay!! On sort! Calme toi!! Et je te promet que l'on ne les a pas tuer! Après... libre à toi de ne pas nous croire..!
  On sortis alors de l'infirmerie et comme par miracle, il n'y avait toujours personne dans la cour. Pourtant, malgré le nombre de survivants qui diminuait, on aurait dû en croiser! "1694/2000".. on couraient alors vers le foyer. C'était un endroit fermer. Donc c'était quite ou double: soit il y avait des lycéens armés prêts à une embuscade et on courrait le risque d'y laisser notre peau; soit il n'y avait que quelques personnes et donc dans ce cas-là, nos chances de survies grossiraient.
- C'est bon..! Il n'y a personne apparement...!
  Salomé entra la première dans le foyer calme... du moins presque. On pouvait encore entendre une musique.
- Mais bordel... ils ont quoi les gens avec leurs musiques pour crever?!
  On manqua de s'étouffer lorsque Noémie avait sortie cette phrase. Notre groupe se sépara de nouveau en deux. Les mêmes groupes étaient formés. Maureen et Noémie étaient parties vers le coin des canapés et Salomé et moi étions parties vers l'accueil du foyer. Rendues prêt de la salle de musique, on entendait bien des bruits. J'haussa un sourcil, baissant mon pistolet.
- Me dit pas qu'ils sont là même quand il y a une tuerie au lycée quand même...?
- Tu raconte quoi Mél?
- Attends deux secondes...
  Je fit signe à Maureen et à Noémie de venir. Je savais pertinemment qui squattait la salle de musique... mais le timing était assez bizarre pour jouer Hurt de Johnny Cash. Et je ne connaissais qu'un groupe de fou pour faire ca...
- Aëla?
  Soudain la musique s'arrêta et la porte s'ouvrit. Un visage familier apparut.
- Oh bordel!!! Méli!!! Samy!! Nono!! Maureen!!
  On manqua toutes les quatre de s'écrouler tellement la situation était étrange...

Ryuketsu no GakkoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant