Ryuketsu no Gakko

Premiers départs

On était rester pétrifiées devant les numéros affichés en haut de la sphère.
- 101 sur 2000.
Le décompte baissa soudainement à 99. Et tout à coup, la même voix que celle du début résonna. "Eh bien... Je peux voir que vous avez ralenti la cadence sur les morts. C'est pour cela qu'un gage vous a été imposer. Maintenant que vous avez atteints un niveau inférieur à 100 survivants, vous pourrez invoquer de vraies armes. Celle de votre choix. Il vous suffit de dire le nom de l'arme et elle apparaîtra. Bon jeu à tous." Encore un choix... Les filles commencèrent alors.
- Glock 19 calibre 9.
- Eh ben.. Tu t'y connais Samy!
Salomé hocha la tête et le pistolet apparu dans sa main. C'était au tour de Maureen.
- Un fusil à pompe TAURUS... Même si je préfère me battre au katana pour le coup. À ton tour Nono!
- Euh.... encore une arbalète?
- Encore?
- Et oui! C'est mon arme de prédilection!!
On rigola puis c'était à mon tour de venir.
- Que va dire la folle des armes à feu?
Je pris quelques minutes pour réfléchir.
- Une m16a4.
- A tes souhaits!
Les filles le dirent en coeur et cela me fit sourire. La tension retombait peu à peu dans la petite pièce. Alors que le temps passait, les morts baissaient. Alors que l'on croyait que les secousses avaient pris fin, elles reprirent. Cette fois la sphère s'était un peu agrandie. On sortit dehors, nos nouvelles armes à la main lorsqu'on entendit un gros boum. Notre ancienne base avait complètement exploser, heureusement qu'on était parties..
- Mais comment...?
Je pointa du doigt un tank au fond de la cour.
- Euh... On court?
- Bonne idée...!
On se mit alors à courir comme des folles vers le bâtiment A, celui qui était le plus proche. On rentra dans la salle des pions et on s'explosa contre le mur de la pièce. Lorsque l'on reprit notre souffle, des bruits de pas venait des couloirs adjacents. On se cacha alors, malgré les difficultés dû au plaquage contre le mur. Je m'étais mise sous une table puis vit un visage que je ne connaissais que trop bien: Arthur.
- Mais qu'est-ce que..-
Je plaqua ma main sur ma bouche lorsque lui et son groupe arrivèrent dans notre salle. Ils ne devaient rien entendre. Leurs armes étaient des armes à feu, original pendant les temps qui court...
- Bon les gars... On s'installe ici?
- Okay!!
Ils déposaient alors leur sac un par un au sol. Je regardais alors si ils se dirigeaient vers mes amies. Aucun mouvement vers elles ne fut fait. On resta alors dans nos cachettes pendant une bonne heure, jusqu'à ce qu'un gars s'allonge au sol. Deux lycéens me prirent par les pieds.
- Bah alors? On espionne?
- Que... quoi? Mais non!
  Ils se mirent à rire, me balançant contre le mur. Mon dos reçu l'impact contre le sol. Je resta alors pendant quelques minutes au sol pendant qu'Arthur me posait des questions.
- Au fait... ton groupe est où?
- ... elles...
- Oui?
  Je baissa la tête, regardant vite fait là où elles sont.
- Elles ont été tuées par des insanes.
  Il rigola alors suite à la "bonne" nouvelle. Je lui lança un regard noir. Oui c'était un mensonge, mais si ils apprennent qu'elles sont vivantes.. Ça sera pire.
- Merde... Ça fait moins de personnes à tuer.
  Il chargea alors son revolver et visa ma tête. Je vis soudainement l'armoire s'ouvrir et Noémie sauter hors de sa cachette, tirant un carreau d'arbalete à vue. Elle parvint à blesser l'un des grands lycéens. Les filles sortirent également de leur cachette, tranchant l'air et la chair.
- Eh bien elles ne sont pas mortes en fait!
  Arthur me shoota les côtes ce qui me fit cracher du sang. Salomé tira dans son bras par réflexe. Maureen me releva malgré son équipement. Je chercha mes armes du regard. Mon fusil était encore sous la table. Je me tenait encore mes cotes, essuyant mon sang de mon visage. L'un des gars d'Arthur
- Bon.. Un petit combat s'impose.
- J'aime bien ce gars!
  On regarda Maureen et on se posa pas mal de questions quand une balle vola entre nos têtes... le combat commença alors. Je glissa tant bien que mal jusqu'à mon arme. Tout d'un coup deux gars encore plus grand que tout à l'heure se ramenerent avec 5 tuyaux pointus chacun. Alors que l'on se battait de notre côté, Noémie se battait avec Arthur qui la poussa au mur. On resta concentrer sur nos combats, qui était presque gagner malgré les entailles et le sang qui coulait sur toute la longueur de nos corps. Quant tout à coup... une gerbe de sang arriva dans mon cou. Je tua mes adversaires à coup de couteaux dans le ventre puis me retourna.
- N...Nono...?
  Lorsque Maureen entendit ce nom, elle se retourna et vit Noémie, 10 bouts en métal dans le corps qui la suspendait au mur. Elle avait un sourire au visage, c'était étrange. 5 personnes partirent de la salle, mais Arthur et les deux grands restaient.
- Oups... désolé maureen!
  Ils se mirent à rigoler. De notre côté, Salomé m'avait accompagner pour tuer les lâches qui étaient partis. Elle fit 2 headshots et tira ses dernières balles dans les jambes d'un survivant. Quant à moi, je tira en rafale, créant une pluie de balle en direction des survivants. Ils tombèrent au sol, la totalité de leur sang commençait à se rependre au sol. On entrepris de prendre leurs armes quand on entendit une première rafale de balle, puis une seconde. Je regarda Salomé et elle comprit que l'on devait courir jusque dans la salle précédente. On entra dans la salle et on trébucha sur les deux géants qui étaient devenus des passoirs grâce au fusil à pompe de Maureen. Désormais, elle se tenait derrière Arthur, près du corps de Noémie qui était encore accroché au mur. Un couteau sous la gorge, elle nous regarda et rigola.
- Je vais pouvoir devenir une insane!!!
  Elle trancha la gorge de Arthur qui essayait de se débattre puis croqua son épaule. On resta bouche bée sur cette scène, on ne pouvait plus bouger, comme bloquer par je ne sais quoi.
- Mais...
  À la minute suivante, elle fit un "au revoir" de la main.
- On vous attendra avec imoto-chan. Mais venez pas trop tôt!
  On ne comprit pas sur le moment puis elle se planta le couteau dans le cou. Quelques secondes plus tard, elle s'écroula au sol alors qu'elle commençait à devenir une insane. Salomé et moi restions alors dans cette salle, debout. On n'avait pas encore compris ce qui venait de se passer.