Only Yesterday - Big Time Rush

"Dis-moi ton secret."

23 septembre 2013. Webley Avenue. Londres.

Quelques jours sont passés depuis que Kendall avait lu ce mystérieux SMS sur le portable de sa meilleure amie. Dustin et Jane sont retournés aux Etats-Unis. Kendall, lui, était restés chez Liberty. Ça faisait trois jours que le jeune homme ne lui parlait presque plus parce que d'un côté, il en voulait à sa confidente pour ne rien lui raconter alors qu'avant ils ne se cachaient rien, et d'un autre côté, il pensait que c'était de sa faute, parce qu'il avait été trop obnubilé par ses propres problèmes et qu'il avait été égoïste.

Il était allongé dans le canapé de sa meilleure amie quand cette dernière arriva et posa des tasses de thé sur un plateau et s'installa sur un fauteuil à côté de Kendall. Il leva les yeux vers elle deux secondes puis se concentra de nouveau sur l'écran de télévision qui diffusait une émission complètement débile. Liberty soupira bruyamment avant de demander :

« Tu m'expliques ce qu'il se passe depuis que tu es arrivé là ? »

Kendall leva une nouvelle fois les yeux vers sa meilleure amie et soupira avant de rediriger ses yeux vers la télévision. De colère, Liberty attrapa la télécommande de la main du jeune homme et éteignit l'écran.

« Hé ! Mais je regardais la télé là ! Hurla Kendall en se redressant du canapé. »

« Et moi, je te parle ! Hurla plus fort Liberty. Tu m'expliques pourquoi tu m'adresses à peine la parole depuis trois jours. Je sais que tu as des problèmes avec Lexie, mais j'y suis pour rien moi, je croyais qu'on s'était réconcilié. »

« Et moi, je croyais qu'on se disait tout ! »

« De quoi tu me parles Kendall, bien sûr qu'on se dit tout, qu'est-ce qu'il te prends ? »

« Non, je crois pas qu'on se dit tout, non ! »

« Mais qu'est-ce que tu racontes enfin ? »

« Quand tu es partie à ta réunion là, tu avais oublié ton portable, alors je me suis dépêche de te l'emmener, sauf que c'était trop tard, et au même moment, tu as reçu un message, je l'ai lu parce qu'il s'était affiché sur ton écran de verrouillage ! Je sais que tu fréquentes quelqu'un maintenant, et tu me l'as jamais dit ! »

Liberty, perturbée par l'annonce de son meilleur ami ouvrit la bouche. Elle ne savait pas quoi dire. Elle voyait bien que Kendall se sentait mal à l'aise face à tout ça. Elle allait dire quelque chose quand on frappa à la porte.

23 septembre 2013. Oxford Street. Londres.

Lexie était dans sa chambre, elle s'ennuyait légèrement et n'avait pas vraiment d'inspiration pour continuer l'écriture qu'elle avait commencée. Elle soupira et décida d'aller sur Twitter. Elle parcourut son fil d'actualité rapidement afin de s'informer des dernières nouvelles et se décida à poster quelques choses, elle le faisait assez rarement.

@LexDawkins : En manque d'inspiration aujourd'hui. Un remède ?

Les réponses ne se firent pas attendre très longtemps, elle alla donc dans ses notifications et commença sa lecture, elle fut surprise des réponses. Son cœur se serra. Elle lut des messages assez violents comme : « Va mourir, c'est une bonne solution pour l'inspiration. », « Inspire-toi du mal que tu fais à Kendall, ça devrait faire un joli roman satanique. »,« De toute façon, il va faire un flop ton nouveau roman, le premier c'est vendu juste parce que tu couchais avec un mec connu, mais vu que tu l'as largué comme une merde ... », « J'ai un bon titre pour ton nouveau roman : Comment larguer un mec comme une merde en dix leçons par Lexie Dawkins. », « Ah oui, et est-ce que ton roman il s'appelle : J'aime faire souffrir les gens qui le méritent pas ? », « J'ai un bon remède : Avale de l'acide, ça devrait bien fonctionner, tu m'en diras des nouvelles. ». Lexie laissa ses larmes couler sur ses joues et ferma l'application. Elle sentait la crise d'angoisse arriver. Et tous ses mots violents venaient des fans du groupe de son ex petit-ami. Elles étaient pourtant adorables avec elle avant. La brune avait même reconnu certains visages dans les profils des jeunes filles qui venaient de lui envoyer ce genre de message, elles avaient été si gentilles avec elle avant.