Chapitre 5

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Pensez à lire la note à la fin du chapitre, c'est important et cela concerne l'avenir de cette fiction ! 

  PDV DARYL :


Elle se calme, voyant que je reste totalement neutre, les bras croisés et le visage dur.
Je la regarde attentivement, en effet cette "sudiste" comme j'aime l'appeler est plutôt jolie : Des yeux turquoises hypnotisants, et de longs cheveux noir corbeau qui ont l'air plutôt soyeux au touché.


Alizé : Tu continus de me mater ou tu réponds à ma question? 


Jolie, peut-être mais c'est aussi une connasse. Jamais une fille n'a osé parler comme ça, quelque chose me dit que je vais pas tarder à la calmer.
Mine de rien, elle m'a posé une question et j'ignore totalement laquelle.


Moi : Euuuh...


Elle souffle bruyamment, roule des yeux et reprend.


Alizé : Je sais toujours pas où on est, ni qu'elle heure il est...Aurais-tu l'amabilité de répondre?


Moi : Gnagna. Là, t'es chez moi dans mon lit et il est une heure du matin.


Elle semble réfléchir quelques instants : une première, puis redresse lentement sa tête vers moi.


Alizé : Il va me tuer.


Moi : T'es vraiment atteinte, j'l'ai traumatisé.


Alizé : Je parlais pas d'Olivier, bouffon. M'en balek de lui!


Moi : Tu causes meilleur, je te rappelle que tu es ici chez moi et en l'occurrence, à moitié nue.


Alizé : Tss. Je parlais de mon frère, j'étais pas censée sortir de ma chambre...Il va me défoncer!


Elle réfléchit à nouveau, se donnant une tête concentrée assé comique je dois l'avouer.
Elle est assise en tailleurs dans mon lit, le couverture recouvrant son corps; ça ne semble pas la gênée plus que ça.


Alizé : Hey ! Je ne t'ai pas dis d'arrêter de me mater. Et il est où mon arc?


Moi : Euuuh....


Alizé : Daryl?


Moi : Alizé....


Alizé : Daryl, il est où?


Je vois dans ses yeux qu'elle commence à paniquer. Sauf que moi, quand j'ai fais partir Olivier, je n'ai pas vu qu'elle avait un arc, son arc...A vrai dire, quand l'autre con s'est barré en courant j'étais déjà entrain d'aider la pauvre cruche ensanglantée.


Alizé : Putain Daryl il est où?!


Elle m'attrape par les épaules et me secoue avec une force assé incroyable pour le petit bout de femme qu'elle laisse paraître.


Moi : Euh...Comment dire...Hum. Je-je...J'en sais rien.


Alizé : What? MAIS COMMENT CA T'EN SAIS RIEN. PUTAIN DE MENDSON DE MES....


Moi : WOWOWO. Tu t'calmes et tu m'écoutes.


Ses épaules s'affaissent mais son regard turquoise est plus sombre que d'habitude. Elle est littéralement entrain de me tuer du regard alors que le mien descend un peu plus bas...Encore un peu plus bas...Et en...*SLATCH*


Voilà ce que j'appelle une grosse tarte. Je remonte mes yeux qui étaient restés bloqués sur sa petite poitrine.


Alizé : Putain mais t'es un pervers en fait!


Moi : Le pervers t'aurais violé, moi je regarde parce que je suis un homme. Ce sont deux choses différentes.


Je me lève et me dirige vers mon armoire. Je l'ouvre en grand et regarde dans mes tee-shirts pour voir s'il n'y en a pas un que je pourrais lui filer. Elle me fait pitié.

Son regard me transperce le dos, alors que je saisis un tee-shirt tout simple, bleu qui va sûrement lui être trois fois trop grand.
Je me tourne et lui lance au visage. Elle le rattrape en plein vol et me regarde en haussant un sourcil. Je comprends que je ferais mieux de me tourner. Ce que je fais, j'en profite pour refermer ma penderie. Quand je me retourne vers elle, elle a enfilé mon tee-shirt qui lui est vraiment grand. Elle y nage dedans et je ne peux empêcher le petit sourire en coin qui se place sur mes lèvres. 


Moi : Bon, ton arc, je l'ai pas vu. Quand je suis arrivé j'étais trop concentré sur Olivier pour m'occuper de ça....Je ne saurais donc pas te dire si Olivier l'a prit ou s'il est toujours dans la forêt. Je préfère te sauver toi que ton arc si tu veux savoir.


Alizé : Aaanww c'est trop chouuu....


Elle m'assassine du regard.


Alizé : Mais tu m'as foutu dans une méga merde...


Moi : Pourquoi?


Alizé : L'arc est une preuve, s'il l'a, je suis finie; mon frère aussi d'ailleurs.


Moi : Je comprends rien.


Alizé : Tant mieux.


Elle se relève et se met face à moi. J'ai l'impression qu'elle attend quelque chose de moi mais je comprend pas, alors je fronce les sourcils.


Alizé : Genre t'as perdu ton intelligence en forêt?


Moi : Qu...


Alizé : Ah merde déso, tu connais pas. Pauvre chéri ! Bref, sérieux, on fait quoi?

Moi : J'en sais rien moi !

Alors qu'elle stress, tournant en rond, moi, je me contente de la mater ouvertement si bien que même un aveugle le verrait. La seule qui ne le voit pas, c'est elle. Et c'est pas plus mal, elle n'a pas l'air de très bonne humeur au réveil.

PDV ALIZE :

Je fais quoi? Je dois rentrée? L'appeler? Il s'inquiète? Il a vu que j'étais partis? Et mon arc? Il peut être qu'à deux endroits différents...La forêt? Entre les mains d'Olivier? J'en sais rien, je sais plus.
Et putain l'autre connard qui ne cesse de me mater, il croit sérieusement que je ne l'ai pas vu? MAIS CE N'EST PAS LE MOMENT...Trouve une solution...

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Je suis navré pour ce chapitre très court, mais même si je tiens vraiment à continuer l'histoire et que j'ai pas mal d'inspiration, nous avons comme un léger soucis :

J'ai commencé cette histoire il y a de cela presque un an et donc j'avais écrit tous les chapitres que vous avez pu lire sur plusieurs mois avant de mettre pause sur cette fiction. Le problème étant qu'à présent, mon écriture à énormément évoluée (vraiment beaucoup) et elle est totalement différente de celle des premier chapitres. Trois solutions se posent donc face à moi :

- La première étant d'essayer de continuer l'histoire avec mon ancienne écriture, avec laquelle je ne suis plus trop amie.

- La deuxième est donc de continuer l'histoire avec mon nouveau "style" d'écriture, mais cela ferait sûrement un peu étrange, non ?

Il reste aussi l'option de tout corriger, mais vous ne verrez pas apparaître de nouveau chapitre avant un certain temps puisque c'est plutôt long...

Voilà, voilà, conseillez-moi en commentaire, j'ai besoin de vous ! 

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