Chapitre 12

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/Petit Rappel\

  "Cachées dans un endroit insoupçonné de sa maison, un endroit facile à atteindre en cas d'urgence, un endroit que je lui avais montré...Et qui lui avait beaucoup plu : le réservoir des chiottes. Parfait pour planquer deux ou trois couteaux de combat, voir même des flingues.   "

/Petit Rappel\


En voila une idée, en attendant il va  falloir trouver une solution pour y accéder. Et rapidement. 

Alors que le moment de flottement se prolonge,  je relève mes yeux pleins de réflexion vers Olivier. Celui-ci pose alors sur nous un regard démoniaque, nous regardant tout deux à tour de rôle, il lève un flingue,  rapidement , certainement pour nous montrer qu'il pouvait nous buter à n'importe quel moment avant de le coincer dans la poche avant de son jean de playboy.

Et c'est sans plus attendre, il nous prit chacun un bras avant de nous jeter au travers dans la chambre. 

Mon corps atterrit dans un grand fracas sur le lit d'Olivier, faisant craquer ses lattes au passage. Je me cogne violemment la tête contre le mur auquel il est accoté. Par automatisme, ma main  vient se plaquer à mon front, se retrouvant aussitôt couverte de sang.

Olivier, ferme la porte de la chambre à clef, alors que je peine à ne pas voir trouble le sang sur ma main.

Mes yeux se perdent quelques secondes dans le liquide carmin, affichant une expression presque éberluée. Une soudaine envie de meurtre bondit en moi comme la foudre qui s'abat alors que je m'apprête à me lever pour étriper le mec qui a un nom d'arbre.

Je suis bien entendu coupée dans mon élan par une idiotie plus grosse que le monde lancée par l'autre zouave pervers, prétentieux et stupide, enfin bref, Mendson.

"Oh mon dieux elle est tellement sexy en vrai Isis Taylor. lance t-il admiratif devant la photo d'une femme encore une fois beaucoup trop dénudée.( NDA : @andrea_phnx voilà pourquoi la recherche étrange)

- Carrément elle est bandante. " s'enthousiasme Olivier, content d'avoir trouvé un nouveau collègue.

Il se lance alors dans un débat sur les actrices "les mieux foutues" devant mon air outré. 

Je regarde Daryl, fronçant les sourcils. Depuis quand on fait ami-ami avec l'ennemi ? Surtout sur ce genre de sujet, c'est macho à un point...Mais alors que celui-ci continu de déblatérer sur le sujet avec Olivier, son regard se tourne une micro seconde vers moi et il me lance un clin d'œil furtif, si furtif que je doute même de ce signe.

Mine de rien, je décide de profiter de cette magnifique occasion et profite d'un moment où Olivier lui montre des posters qu'il a mis en tas dans un coin de sa chambre (sûrement par manque de place sur les murs) pour reculer lentement vers la porte.

Dos à celle-ci, je prends tout de même une petite seconde pour me retourner et constater qu'Olivier a laissé la clef dans la serrure. Il s'est sûrement dit si nous venions à essayer de nous échapper, qu'il arriverait à nous chopper avant que nous aillons eu le temps de tourner la clef. Il croit certainement que le flingue qu'il tient dans sa main va nous empêcher de nous barrer.

Malgré que je sois tournée vers les garçons, ma main parvient à saisir délicatement la clef et à la tourner avec une douceur et une discrétion que je ne me connaissais pas. 

Les toilettes se trouvent dans la salle de bain, donc une fois sortie, j'y cours et je m'y enferme.

Je prends une longue inspiration, que j'essaie de faire silencieuse alors que mon regard croise une dernière fois celui de Daryl, à qui j'offre à mon tour un clin d'œil. Il empêche un sourire de naître sur son visage et continu, toujours avec entrain sa conversation très....masculine, avec l'ennemi.

SecretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant