Chapitre 13

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/Petit Rappel\

Je saisis deux flingues, un pour chaque main et ouvre la porte de la salle de bain, prête à tirée. Et cela ne loupe pas, je me trouve face à Olivier, son pistolet pointé pour me tirer une balle en pleine tête.

  Tout deux à position égale, face à face, un silence électrique règne au sein de la maison. Daryl arrive, visiblement affolé et reste figé devant la scène qui à prit pause devant lui. 

 "Mendson tire toi ou je te fais bouffer tes godasses. j'ordonne.

  - Tant de violence, mademoiselle Sweetbel. " sourit Olivier.  

(Puis il y avait eu le flash back de leur rencontre)

/Fin du Petit Rappel\

Alors que nous nous acharnons dans un combat visuel, Olivier et moi ; Daryl, lui reste statique. La précédente phrase, prononcée par l'arbre, a fait remonter en moi, les souvenirs d'une amitié morte et enterrée récemment, quand on y réfléchit bien. C'est Mendson qui m'empêche de plonger dans la nostalgie.

"Je ne peux pas te laisser dans cette situation là ! Je suis pas cruel et égoïste à ce point. se réveille Daryl.

- Putain t'es chiant toi, j'ai vu bien pire, okey. Alors tu vas bouger ton cul de cette maison si tu veux pas être la deuxième personne ici à ce manger une balle dans la gueule. Pigé ? Et j'ai un pistolet dans chaque mains donc c'est tout à fait dans mes capacités. " je menace, tout en chargeant en deux mouvements express, les deux pistolets.

Olivier fronce les sourcils, il devait penser que je l'avais déjà fait avant. J'avais oublié. Et ouais mon petit, t'aurais pu me buter sans réfléchir. Je lui souris grandement alors que son regard se durcit d'autant plus.

Soudain, son regard se pose sur Daryl et un sourire vicieux. Cet homme a une idée par la tête.

"Arrête de me regarder comme ça et agis, qu'on en finisse. " je lui intime.

Il me répond d'un sourire des plus joviales, avant de pointer son arme sur Mendson. Qui fait à présent un tête de trois mètres de long, parfait, ça lui apprendra à ne pas obéir. Il n'empêche que je ne connais pas l'intérêt de faire ça mais je suppose que Olivier va m'éclairer à ce propos.

"Tu tiens à lui, Alizée, je me trompe ? Alors si tu veux pas que je le descende tu vas gentillement poser ton arme.

- Carrément, j'en ai rien à faire de lui, fais ce que tu veux. " je réponds.

Mendson fronce les sourcils, et ouais mon gars. Ca, c'est pour m'avoir abandonnée sur la route en pleine nuit. Moi, pauvre jeune fille sans défense.

Je ressers mes doigts sur mes guns, prête à tirer. 

"Alizée, là, normalement dans l'histoire c'est le moment où tu es censée te rendre compte que tu tiens à moi et que tu dois me sauver au prix de ta vie. me chuchote Daryl, peinant à faire abstraction de la menace qui plane sur lui.

- Mendson, normalement c'est l'inverse. La fille est en détresse, pas le mec. Alors arrête de raconter de la merde je t'en pris. "

Et je me garde de le dire, mais de toute manière, Olivier est incapable de tirer sur un innocent.

Un silence à le temps de s'immiscer dans mon esprit, avant qu'un bruit déchirant ne retentisse dans la pièce.

Le corps de Daryl s'écrase sur le sol, violemment, sans aucune retenue. Comme si la balle l'avait tué sur le coup. Le fracas de sa masse à son arrivée sur le parquet du couloir fait comme un écho au tir d'Olivier. 

Bien visé, cela dit. Un gémissement plaintif fait vibrer mes tympans alors que je roule des yeux. 

Tout ça pour une balle dans la jambe, s'il vous plaît.

"Je ne pensais pas sans coeur à ce point là, Denny (NDA : Nom de famille d'Olivier). Depuis quand tires-tu sur des innocents ? je le questionne.

- Depuis toujours chérie, seulement tu m'as toujours vu comme un enfant de coeur, alors tu ne t'en étais pas rendu compte. Idiote. "

Aïe, ce type est doué pour me rappeler à quel point j'ai été naïve. Il se délecte de mes erreurs comme un vampire du sang de sa dernière victime. Un vrai psychopathe.

Bon, il est temps de faire bouger les choses. Même si je ne porte pas Mendson dans mon coeur j'imagine que je vais passer pour quelqu'un de cruel si je ne le "sauve" pas. De toute manière il n'a rien à faire dans nos histoires à l'origine. A le voir par terre essayant de se redresser pour voir sa jambe, on dirait un chaton que l'on a lancé sans vergogne sur une autoroute (Olivier, moi et nos conflits, en l'occurence).

Dans un craquement puissant, deux balles viennent se loger dans le corps de ce stupide Olivier. Une dans sa main, lui fait lâcher son arme, et l'autre un tout petit peu plus tard, lui transperce la jambe. Oups, j'espère qu'on ne s'est pas trop fait remarquer par le voisinage. Au pire, tant pis.

Denny tourne un regard de douleur sur moi, qu'il essaie tant bien que mal de cacher. 

"T'as de la chance mon vieux, il y a une âme sensible ici, et en l'occurrence il est blessé, donc je te laisse la vie sauve...A une condition.

- Bouge, donne ta condition qu'on se barre. J'ai trop mal. s'énerve Mendson, à qui je lance un regard noir.

- Dis moi où est mon arc, Olivier.

- Désolé Mademoiselle Sweetbel, mais il est déjà loin, ton arc.

- Déjà loin ? Qu'en as tu fais ?

- Voyons, ma grande, un tel arc ou plutôt ton arc, vaut une fortune. Je l'ai vendu. Il doit être en route pour la Russie...Ou le Canada...Peut-être. J'en ai tiré un bon prix, aux en..."

Je le coupe en lui envoyant une balle dans l'épaule. Il pousse un petit cris extrêmement viril (cela est ironique) avant de s'affaler contre le mur, tentant de faire bonne figure, de faire le dur, de rester debout. Mais tu apprendras, mon cher Olivier, que quand ça fait trop mal, on finit par s'effondrer.

Pas besoin de le penser deux fois. Il finit par s'écrouler sur le sol de sa jolie maison.

Sans plus attendre, je m'avance et attrape le bras de Daryl, le passant sur mes épaule afin de le soutenir.

Il lâche un petit gémissement, me regardant d'un air infiniment reconnaissant, soufflant un faible "merci". Je me contente de sortir de cette baraque, essayant moi aussi de ne pas hurler de douleur. Mon frère et mes regrets vont me tuer.

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Chapitre 13 enfin posté ! Je suis tellement contente ! Je vais pouvoir dormir *-*

Je tenais à vous dire qu'à partir de demain jusqu'au 11 août, je ne pourrais pas poster car je pars en vacances ! D'abord à Bordeaux puis en Bretagne ( et je ne repasse pas chez moi entre les deux ) donc voilà voilà. Je pourrais tout de même voir et réagir à vos commentaires mais écrire un chapitre au téléphone, j'ai clairement la flemme.

Chapitre fini vers minuit trente alors que je me lève tôt demain. Qui c'est la championne ? 

Gros biisssouuus et j'espère que vous passez de bonnes vacances et que vous mangez des glaces tous les jours parce que les glaces c'est clairement génial et..Et...Et...Bonne nuit !

Ps : J'essaierais quand même de faire un peu de correction sur les chapitres déjà postés mais je ne promets rien. En attendant, souffrez en silence devant mes atrocités orthographiques.

























SecretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant