Secret

Chapitre 19

/Petit Rappel\

  Devant moi apparaît une jolie femme, une vingtaine d'années, blondes aux yeux d'azur. Vraiment magnifique.   Celle-ci porte une simple robe surmontée d'un tablier.

  "Co mogę dla ciebie zrobić?" semble t-elle demander.   

  Ah.  

/Petit Rappel\

"Vous parlez français ? je demande. "

Aucune réponse, à sa tête, elle a compris que la communication risque d'être compliquée.

"English ? Do you speak english ? je propose. "

Toujours aucune réponse. Elle me regarde bizarrement.

Et c'est à cet instant précis que j'ai envie de me poignarder à coups de couteaux pour toutes les fois où mon seul intérêt pour les cours de langues a été ces heures de plus pour dormir.

Que de regrets.

Alors je tente autre chose :

"Boris Collard est ici ? dis-je en prenant une tête interrogative"

A cette question, ces yeux s'ouvrent en grand et un épais sourire vient s'étendre sur son visage, elle me fait signe d'entrer. Et j'obéis, sans un regard vers Daryl qui, je m'en doute, n'a pas loupé une miette de la scène, malgré qu'il ne puisse pas nous entendre.

PDV Daryl :

La connasse vient de rentrer dans la maison. L'espèce de femme de ménage me lance un regard furtif, un sourire machiavélique collé au visage. D'où elle sort celle-là encore ?

Je soupire. Je suis certain que la pétasse sait parfaitement se défendre contre ce genre d'énergumène et au pire je m'en fou qu'elle se fasse buter par une femme de ménage, c'est son problème.

Les minutes passent et je commence sérieusement à m'emmerder, je songe donc à quelle connerie je pourrais faire pour énerver mademoiselle Sweetbell, Ô grande reine cachée de la féminité.

Peut-être que lui mettre quelque chose sous la pédale d'accélération pourrait l'embêter un peu...

Partons sur ça, en premier lieu.

Je m'exécute donc, prenant la veste qu'Alizé avait prise au cas où elle aurait froid. Chochotte.

Après cela, je m'imagine de longues minutes à quoi pourra ressembler sa réaction. Des yeux furibonds, le teint rouge écrevisse qu'elle prend qu'elle énervée suivie d'une ou deux phrases sarcastique, ou alors deux ou trois hurlements.