A la folie - tome 1

Chapitre 15 - Je serais la

Je regarde une dernière fois ma meilleure amie avant de me lever. Je manque de tomber sur tout ce qu'elle a laissé au sol. Elle n'a même pas eu le temps de me dire ce qu'elle cherchait tout à l'heure. Je récupère toutes les affaires au sol et les remets une par une dans son sac. Son téléphone est éteint et je le pose sur sa table de nuit. Je le mets en charge car il doit être mort. En regardant son téléphone je me souviens des messages anonymes qu'elle a reçus et espère que ce type sera vite retrouvé. Je manque une crise cardiaque lorsqu'une sonnerie retentis. Je pose le téléphone de Julie et ferme sa porte. Une deuxième fois la sonnerie me fais sursauter. Je me dirige vers la porte, ce n'est pas possible d'être aussi impatient, Julie dors et je ne veux pas qu'elle se réveille et reparte dans sa dépression.

- J'arrive ! Ce n'est pas possible d'être impatient comme ça...

Lorsque j'ouvre la porte et lève les yeux, ceux de Sacha me fixe.

- Je ne voulais pas t'énerver, je peux repasser plus tard si tu veux.

- Non entre t'inquiète pas.

- Tu vas bien ?

- Bien et toi ?

- Oui. Ce weekend tu es toujours prise ?

- Je ne sais pas encore, je dois régler... Certaines choses...

Je me retourne pour regarder en direction de la chambre de Julie. Je le prends par le bras et le mène jusqu'au canapé.

- J'ai quelques petits soucis à régler avec Julie. Elle va très mal et je ne veux pas la laisser seule à la maison.

- Elle peut venir...

- Non c'est plus compliqué que ce que tu penses. Je ne peux pas t'expliquer ce qui ce passe temps que je ne le saurais pas moi-même. Je veux bien venir mais si on trouves une solution pour Julie.

- Elle peut venir et se reposer...

- Je vais en parler avec elle.

Je sais au fond de moi que je ne lui dirais rien et n'irais pas à cette fête. Je ne veux pas faire souffrir Sacha encore une fois, je l'ai déjà repoussé plus d'une fois et je m'en veux.

°°°

Julie arrive dans la cuisine les cheveux en pétard et en pyjama. Son short est rose pâle et son débardeur est gris avec une licorne au centre. Son maquillage à couler encore plus que tout à l'heure et ses yeux sont semi-ouvert. Elle avance encore plus lentement que les zombies dans walking dead, en fait je ne sais même pas comment avance les zombies dans walking dead. Je comprends pas pourquoi cette série est si apprécié, personnellement je ne suis pas du tout attiré par des gens qui se font manger la cervelle et d'autre qui explose le cerveau avec une batte entouré de fil de fer... Je ne sais pas comment je pourrais dormir en regardant ça. Enfin Julie ressemble donc à un zombie. Je bois mon café près du comptoir et descends de la chaise, je dois faire un bond pour descendre car la chaise est assez haute.

- Café ?

Je lui tends une tasse de café chaud. Julie le prends et me fais un petit sourire puis elle retourne dans sa chambre. Je l'appelle mais il est trop tard elle est partie.

Je me connecte sur l'ordi et vais sur la page Facebook de la boite de nuit. Je cherche, mais en fait je ne sais même pas ce que je cherche. Personne n'aurais l'idée de marquer sur le mur du Memphis « Super soirée dans la chambre rouge a violé une belle nana» désolé pour ma franchise mais c'est la vérité personne n'affiche des choses du genre, à part un demeuré, je ne vois pas ce mec aller tout dévoiler, pour se vendre lui-même derrière. Même si je regardais dans les participants ou les abonnés je ne pourrais pas savoir qui est ce mec, je ne sais rien de son physique, ça pourrais être n'importe qui. Je regarde mon ordi désespérément pendant dix minutes, planter sur la page à regarder l'accueil. Il faut que j'y retourne, peut être que quelqu'un à vue quelque chose, ou qu'il y a des listes de ceux qui utilisent les chambres rouge, ou je ne sais pas mais il doit bien y avoir un indice quelque part, je ne peux pas la laisser comme ça putain. Je ne l'ai jamais vue comme ça. Sa dernière ''crise'' c'était quand elle a vu que Bella choisissais Edward et pas Jacob dans Twilight, imaginez à quelle époque c'était et pour quel événement. Elle est restée une semaine au lit en se disant que ce n'était pas possible de faire ce choix, que la peau pale ne vaut pas des abdos, et j'en passe. Je vous jure que c'était un fiasco, mais alors là pour une raison comme celle-ci ce n'est plus une crise qu'elle va traverser alors comment elle peut s'en sortir.