Chapitre 19 : Arianne

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[Musique en média]: Ocean Drive - Duke Dumont

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Mercredi 7 aout

09:01

C'était le jour du grand départ, la classe d'été touchait déjà à sa fin. Ils avaient tous rangé leurs affaires, les armoires étaient vides. Plus de brosse à dent au bord des lavabos. Emily boucla sa valise et jeta un dernier coup d'œil à la chambre, à son lit. Ils avaient passé une grande partit de l'été dans cette auberge et seraient bien restés 3 semaines de plus à profiter mais il était l'heure de partir. Les filles descendirent leurs bagages jusqu'au rez de chaussée.

- Vous êtes sûr de n'avoir rien oublié ? demanda Mr Collins.

- Non, répondirent-ils en cœur.

- Très bien on peut y aller alors.

Les adolescents avancèrent jusqu'aux bus, qui les attendaient. Les graviers craquaient sous les roues des valises pleines. Les gros bras de l'équipe de football américain commencèrent à charger.

Emily monta les marches du car. Pratiquement toutes les places étaient déjà prises. Elle aperçu Peter, tout au fond, lui faisant de grands gestes. Elle s'avança le sourire aux lèvres.

- Je rêve où tu m'as gardé une place ?

- Et une place de choix madame, répondit-il en levant le doigt, tout fier.

La jeune fille prit place sur la rangée du fond. Mr Collins suivit de Mr Carlton montèrent à leur tour. Mme Loulet déjà installée devant le contemplait.

Qu'il est beau. 

Elle aurait aimé qu'il s'assied à coté d'elle mais la place était déjà prise. Alors elle se retourna, histoire de l'aider à trouver un siège. Elle voulait se montrer utile.

Malédiction.

Il y avait une place libre tout au fond, sur la rangée de cinq et à coté de cette petite garce d'Emily Smith qui riait aux éclats. Hors de question qu'il s'installe à coté d'elle. Et alors que celui-ci discutait encore avec son ami et collègue, elle l'attrapa par le bras.

- Mr Carlton, dit-elle en battant des cils, prenez ma place, vous serez mieux ici.

Il releva un sourcil, étonné. Qu'est-ce qu'il lui prenait ?

- Ne vous dérangez pas Arianne.

Arianne.

L'entendre prononcer son nom de sa voix grave la fit frémir. Elle jeta un œil discret à sa main toujours agrippée à sa peau légèrement halée par le soleil du mois d'aout.

Mon dieu, je succombe.

Mais ce n'était pas le moment de rêvasser ! Il fallait le convaincre de s'assoir devant et vite.

DRAWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant