rencontreXretrouvaille

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réécrit.

[t/p]= ton prénom-[t/n]=ton nom-[c/c]=couleur des cheveux-[c/y]=couleur des yeux-[c/p]= couleur de la peau.

Pdv [t/p]:
Depuis plus de huit heures, je me tourne les pouces à l'intérieur de cette calèche qui me conduit vers un nouvel avenir. Un avenir peut-être éloigné de toutes ces morts atroces que j'ai pû voir en expédition, si la situation au Sud n'est pas plus critique. Pourtant, un bilan plus d'un tiers des soldats morts en une seule expédition serait tellement catastrophique que toute activité en dehors des murs leur serait interdite.

Le chauffeur s'arrête enfin et vient m'ouvrir avant de s'en aller, me laissant seule face à l'imposante bâtisse. Deux soldats à l'entrée remarquent mon uniforme militaire. L'un d'eux chuchote quelques mots à l'oreille de l'autre et m'invite à le suivre jusqu'au bureau du major Erwin, le cousin de mon ancien supérieur que j'ai déjà rencontré quelques fois pendant des assemblées.

À force de ne pas avoir bougé pendant le trajet, mes jambes engourdies peinent à tenir le coup et mon rythme n'est en rien comparable à celui du soldat. Je finis par le perdre dans un embranchement et me mets à pester contre l'architecture compliquée du lieu en donnant des coups dans le vide. Je sens mon poing que j'avais lancé en arrière percuter quelque chose, et une paume forte l'arrêter. Je me retourne et rencontre un bel homme, assez petit mais très imposant qui a stoppé mon attaque à la dernière minute, évitant de justesse de se la prendre en plein visage.

__Oh mon Dieu ! Excusez-moi, je n'ai pas fais exp-

__Il te manque une case ou quoi ? Tu t'es cru où ? Dans un cirque ?

__Désolée. Répétais-je d'un ton plus ferme pour qu'il comprenne qu'il n'a pas à faire à n'importe qui.

Nous nous fixons quelques instants avant qu'il ne remarque enfin le nom inscrit sur mon écusson.

__Caporal-chef [t/p] [t/n]. Lit-il à voix haute. Ah, t'es celle qu'Erwin attend.

Il a l'air de s'en foutre complétement.

__Je... Oui, j'imagine. Pourriez-vous me dire où son bureau ? Demandai-je en appuyant sur le "vous".

Il me toisa puis s'en alla sans le moindre mot, ma laissant deboût au milieu du passage, hébétée, comme une idiote. Arrivé à la fin d'un couloir, il ouvrit une porte et m'indiqua de le main une pièce à l'entrée entrabaillée sans même se retourner.

__Deuxième porte à la droite du couloir en face duquel tu te tiens. Peut-être que si tu savais lire, tu saurais que c'est son bureau. Ou peut-être que t'es juste stupide.

Et il disparut.

Ah le connard !

Blessée dans mon égo, je m'avançais vers la porte où tronait fièrement l'inscription "Bureau du major". Je me mordais la lèvre puis toquai trois coups avant d'entrer quand on me le permit. Je fis le salut.

__Major.

__Repos. Comment ça-va, [t/p] ? Ton voyage s'est bien passée.

__Oui, j'aurais plutôt préféré faire quelques escales car il était beaucoup trop long, mais il n'y a pas eu de probléme.

Le jour ou nous nous sommes revus... (leviXreader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant